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Channel: Volupté & Hédonisme
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Entre ses bas nylon

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John écrivait depuis plusieurs jours, plusieurs nuits, car le temps n'avait plu alors d'importance. Seul le flux des mots, un lien immatériel entre lui, eux et les pages de son écran d'ordinateur qui se remplissait, tout cela le dépassait, il n'en était que le metteur en scène.

Même si l'idée nouvelle était venu, un soir entre deux insomnies, sans médicaments pour cacher ses douleurs, ainsi à fleur de peau, entre deux souffrances, des angoisses, il avait choisi ce nouveau chemin de mots. Il savait la direction à prendre, sans connaître réellement l'objectif. Il avançait, un nouvel ouvrage aussi.



Puis en un coup de fil, il avait récupéré des clefs, elle ferait la conductrice. Son coup de fil récent, l'avait sorti de plus de soixante douze heures d'écriture, de douleurs, de centaines, de milliers de mots, de près d'une centaine de page de ce roman, elle avait dit dans son message "Chocolat, massages, bas nylon, guêpière pour le menu." en ajoutant "tout à nos deux volontés."

Une jeune femme, brune, avec une coupe au carré plongeant, un chemisier blanc ouvert de trop de boutons, une jupe noir en dentelle à volants, une veste courte, des jambes infinies, des bottes de cuir noir. Elle avait ouvert la porte de son cabriolet, version hiver toutefois, elle lui souriait, un regard différent de celui d'Emma, qui l'avait conquis dans le passé, à chaque fois que celle-ci avait envie de lui. Aucun sentiment, comme depuis la première fois, dans ce parking, où elle lui avait ouvert son entre-jambe, à des caresses de plus en plus sensuelles, sur son bouton de plaisir, puis profondément en elle. Elle avait joui de ses trois doigts englués dans son désir, bien en elle, fins et experts. Depuis ils se croisaient quand elle le désirait, très irrégulièrement, mais très charnellement à chaque fois.



Ils roulaient, elle avait remonté sa jupe pour lui, pour lui démontrer encore, un geste complice, qu'elle ne portait que des bas nylon, que de véritables bas nylon. Il avait été son initiateur, avant elle ne portait que des bas jarretières, des dim-up, haut sur les cuisses, au ras de son sexe lisse. Mais cette féminité des jarretelles l'avait surprise, la première fois dans une chambre d'hôtel, lui délicat et expert à la fois, ajustant, réglant sur ses fesses, sur ses hanches, sur son corps entier, cette guêpière sensuelle. Elle aimait cela, et maintenant, chaque jour ou presque, elle mettait de véritables bas nylon, et elle avait cette pensée pour lui, inoubliable sensation tactile.

Il dormait, après avoir somnolé, elle connaissait ce projet de roman, son absolu dévouement pour les mots, la force de ceux-ci pour sortir de ses mains, cet accouchement qui l'épuisait. 



Mais en arrivant vers Trouville, il se réveillerait, après s'être garé dans ce parking extérieur sans éclairage, il ferait le tour de la voiture, pour sortir les quelques bagages, et surtout il la plaquerait sur la carrosserie. Elle le savait, elle le voulait, il le savait. Là, sans résistance, il lui baisserait sa culotte, si fine en satin noir, une lingerie sans défense, juste pour pousser ses cuisses, juste pour s'enfoncer fermement en elle. Par devant ou par derrière, seul ce paramètre changerait, mais elle serait à lui, prise, conquises par son sexe dur. Déjà son envie humidifiait son entre-jambe, elle toucha le tissu fin, juste entre ses bas. L'odeur, elle l'adorait, lui aussi.

Encore quelques kilomètres.
Des virages et des courbes de plus en plus humides.





JohnSteed

Entre ses lèvres

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Elle se réveille doucement. Elle se sent bien dans cette chaleur pleine de douceur. La chaleur préservée par la couette moelleuse qui les enveloppe et la chaleur de son corps à lui, à son homme. Il dort encore, tout près d'elle. Allongé sur le dos, son visage est serein.





Elle bouge un peu, juste pour se lover tout contre lui. Elle replie son bras gauche sous son oreiller et plaque doucement ses seins et la peau de son ventre contre son torse, son bas ventre contre sa hanche et ses jambes contre les siennes.Il est si grand à côté d'elle.

Elle passe son bras droit par dessus sa poitrine, elle a envie ainsi de le tenir dans ses bras. Elle essaie de rendre son bras léger, comme un oiseau.
Ils sont peau contre peau, ce contact délicieux. Elle ne bouge pas, harmonise sa respiration avec la sienne. Elle veut profiter de ce moment si doux. Elle pense qu'il dort encore, le rythme de sa respiration n'a pas changé, toujours aussi régulier. Elle se sent si bien, elle laisse tout cela l'envahir, insuffler en elle un bien être total, ses pensées s'envoler lentement dans un nuage si doux. Elle ne peut s'empêcher de poser légèrement ses lèvres sur sa peau, un caresse presque imperceptible. Elle a besoin de le respirer, de sentir sa peau, si ce n'est sous ses doigts, de la sentir avec sa bouche.




Il bouge un peu pour se caler un peu plus contre elle. Il semble toujours dormir, et elle se sent si bien, il l'enveloppe un peu plus de son corps, de sa chaleur. Elle profite de ce moment, de chaque seconde qui passe, un moment de pur bien être, elle se détend. Petit à petit, elle s'abandonne totalement, elle n'a plus besoin de penser.

Juste être là , contre lui, contre son corps si beau, si doux, tant aimé.





Cette sensation de plénitude se nuance d'abord imperceptiblement, puis de plus en plus intensément. Elle ressent une chaleur emprisonnant son entre-jambe, une bouffée de plaisir l'envahir, sans bouger.

Il se détourne, avec une main juste là, glissé ses doigts sur ses lèvres, dans son écrin. Il la caresse, effleurant délicatement son clitoris et pénétrant son intimité humide.

Encore, toujours et encore.




Mots d'Emma, touches de JohnSteed

Lectures offertes

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John vient de commencer le rangement de printemps, des livres qui débordent, sous forme de piles, de tas et d'autres improbables pyramides de mots, de paragraphes, de virgules, de point finaux, de pages en papier. Son boudoir ne supporte plus cet excès !

Alors je vous propose un joyeux début d'année de littérature érotique, de fantasmes fous écrits, de classiques du genre, de livres plus rares, de mots plus justes. Vous aimez les mots, alors je vous les présente, je vous les offre.



Pourquoi ce geste altruiste ? pour décongestionner les pas entre les fauteuils clubs, les livres, le bureau et mes deux claviers d'écriture. Autant partager entre coquines, libertin(e)s, amoureux des mots sensuels, des vapeurs d'une imagination figée dans le papier qui poussera vos doigts vers votre entre-jambe.

Pourquoi ses livres ? car les autres lectures vous intéresseraient aussi, moins peut-être et ne nous trompons pas de sujet, la volupté est la clef qui vous fait venir ici pour lire, pour voir aussi les photos, mais il semble que la force des circonvolutions libertines d'Emma et JohnSteed vous plaise.

Et puis il y a eu les trompeuses "Teintes délavées de Grey", ses suites, qui soudainement ouvrent un monde à toutes les personnes frustrées, ou sans imagination, ou sans sexualité différente, ou sans envies simplement. Pour des raisons professionnelles, je n'ai fait que survoler les délires d'Anastasia, voir les excès du tout au tout entre le sexe en position "Missionnaire" si classique, le début de pornographie d'une levrette, le passage très machiste de la sodomie pour soumettre sa belle (ah bon, on ne peut partager ce plaisir, apprécier en étant une femme, avec délicatesse de la part du mâle), puis les envolées de Castorama, avec chaînes et cordes, plus le fouet et déjà la folle course à la performance sexuelle. Pire encore des manuels à usage quotidien, on hallucine !


Ne peut-on pas se satisfaire de nuances plus douces, plus respectueuses, surtout moins idéalisées, mais totalement érotiques et parfois très charnelles  voire fétichistes ?

On peut attendre d'autres poésies, d'autres caresses, d'autres mots. Comme sur ce blog, ou ailleurs nous pourrons en reparler...

Et puis il existe depuis toujours de livres roses, rouges, noirs, avec des variantes. La bibliothèque du Vatican les possède tous, je vous en offre certains. Vous n'aurez qu'à payer le port (quelques euros, ou pour certains une remise en mains propres sur Paris, je suis infiniment discret).

Dernier détail, quelle exigence de ma part ? Aucune, mais je vous fais confiance pour nous confirmer la lecture, votre critique, vos pratiques peut-être suite à ce flux de mots. Commençons par un commentaire sur cet article et les suivants, ou par email (oui ils existent des discrèt(e)s) à johnsteed.nylon@gmail.com

Bises littéraires, comme des caresses parfumées !


Un grand classique qui avait révolutionné aussi la littérature érotique 
à son époque. Une éducation très BDSM

Notes de l'éditeur : "  Enfin une femme qui avoue ! Qui avoue quoi ? Ce dont les femmes se sont de tout temps défendues (mais jamais plus qu'aujourd'hui). Ce que les hommes de tout temps leur reprochaient : qu'elles ne cessent pas d'obéir à leur sang ; que tout est sexe en elles, et jusqu'à l'esprit. Qu'il faudrait sans cesse les nourrir, sans cesse les laver et les farder, sans cesse les battre. Qu'elles ont simplement besoin d'un bon maître, et qui se défie de sa bonté...
Jean Paulhan.  "



Un ouvrage de revendication, un style très actuel

Notes de l'éditeur : "  " Nadine se regarde dans la vitrine de la pharmacie. Sa jupe la serre trop, elle remonte quand elle marche. On lui voit tout son cul qui ondule et qui veut qu'on la baise. Quand elle va travailler, elle a toujours la même tenue, toujours le même parfum, toujours le même rouge à lèvres. Comme si elle avait réfléchi à quel costume endosser et ne voulait plus en entendre parler. Ceux qu'elle croise la regardent différemment quand elle a sa tenue de tapin. Elle dévisage les gens, tous les messieurs qu'elle croise peuvent l'avoir. Même les plus vieux et les plus sales peuvent venir sur elle. Pourvu qu'ils paient comptant, elle se couche sur le dos pour servir à n'importe qui. Métro Charpennes. Elle marche vite. Claquent les talons de l'asphalteuse... "  "



Une initiation SM très intense, un classique

Notes de l'éditeur : " « Je porte les stigmates de la réalité de mon amour. J'aime contempler dans un miroir les traces que m'ont laissées les épreuves endurées lors des séances de soumission â l'être aimé. Je détaille les éraflures, les stries qui zèbrent ma peau nacrée, et je revis les intenses moments d'abnégation. »  Initiée par son amant Pierre, Laïka découvre ces « douleurs et langueurs, délires et supplices » dont Sade fit l'apologie. Tour à tour ingénue, libertine ou martyre, elle se soumet à un bien étrange rituel amoureux. Offerte à d'autres, battue, punie, caressée, Laïka, en se prêtant à cette rude initiation, sublime son amour envers son maître capricieux. Et si elle vit la souffrance et l'humiliation comme une glorifiante abnégation, c'est pour mieux s'assurer de l'emprise qu'elle a sur son maître, cet esclave fasciné.  "


Faites votre choix

Metteur en scène ès Bas Nylon

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Le temps de l'hiver givrait les vitres du matin, puis coulait de mille gouttes ensuite, avec ce froid toujours présent. John venait de perdre un contrat, et tout le temps qu'il y avait consacré. Il retournait dans ces  moments-là dans son bureau, dans son cocon, non pour ruminer, mais pour expulser les toxines de ce monde financier, sans âme et encore moins sans valeurs. Il avait lu toute la nuit, relâchant ses muscles sur son grand fauteuil club, s'enfonçant dans le cuir, s'enveloppant d'une fine couverture de laine des Andes, somnolant puis sombrant.



Ce matin, il était derrière ses écrans, derrière ses claviers pour écrire, après l'afflux de mots des autres, il se devait de nourrir les réponses aux emails reçus depuis hier, de rédiger des articles pour les blogs auxquels il participait, enfin il reprenait les chapitres de son livre. Un roman, un synopsis sous forme de feuilles sur un coin du bureau, une pochette pour tout regrouper : les étapes, les rebondissements, les lieux et leurs descriptifs, les menus, l'appartement de l’héroine,  les habits des uns, les tenues des autres, les moindres détails pour enrichir ses phrases, ses pages les unes après les autres. 

Elle avait téléphoné, il avait répondu. On l'appelait pour des scénarios, érotiques et sensuels, comme on appelait un cuisinier freelance pour un repas à la maison, avec les petits plats dans les grands. Elle confirmait sa venue, pour la fin d'après-midi, rappelait son arrivée, demandait encore quelques informations.



Il se souvenait de ce repas en province avec ce couple, un soir, un restaurant tranquille, doucement gastronomique avec une épaule d'agneau désossée et cuite durant douze heures à tout petit feu, confite dans ses sucs et les parfums de romarin, du vrai et soyeux slow-food.

Il se souvenait de leur présence assurée, trop même, pour ne pas faire débutant, et de leurs questions innocentes pour de vrais épicuriens, pour des libertins assumés. Il avait répondu, presque défendu son curriculum vitae, jonglant entre les détails de soirées voluptueuses. Offrant des étincelles pour démarrer des feux dans les couples, dans leurs jeux complices, jouant de précisions sans trop en faire, pour ré-expliquer encore que le feeling ferait l'ambiance, que trop de préparation, de planification transformait ses instants là non plus en rebondissements sensuels mais en projet millimétré.



Il leur parla de laisser-aller, de bien-être, de rêverie, de prendre son temps, de vivre un véritable slow-sex, naturel ou agrémenté de bas nylon. Ils se relâchèrent après la seconde bouteille de vin, exprimèrent leurs envies réelles.

Ils lui proposèrent après le dessert, une balade dans la ville, dans les coins et recoins, pour exhiber le corps de madame. Elle semblait heureuse de cette situation, fière de sa féminité, de ses courbes qui avaient traversées le temps, les décennies. Elle commença à enlever son manteau, et suivant les alcôves de rues non éclairées, les porte-cochères et d'autres jardinets municipaux, elle enleva son chemisier, son foulard, dévoilant ses seins, son corset underbust, puis sa jupe. Elle marchait ainsi en porte-jarretelles avec des bas rouges dont elle rêvait me dit-elle. Talons sur asphalte, elle finit seins nus, sous son manteau, rafraîchie par la nuit, échauffée par les yeux sur elle.



John les avait quitté quelques semaines plus tôt dans ce dernier regard, vers elle qui ouvrait son long manteau, pour montrer sa silhouette gourmande, charnelle, gorgée d'envie.


Elle serait là, seule, dans quelques heures. Avec des bas rouges, lui avait-elle répété, les mêmes que la dernière fois, pour elle, pour lui.


...à suivre....


JohnSteed

Attacheur ès Jarretelles

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Pour mieux respirer, John avait été jusqu'à sa fleuriste, une femme âgée, toujours habillée avec élégance, malgré son métier, souvent avec sa veste Chanel. Elle portait son joli collier de larges perles nacrées, et avec des mains rapides, elle emballait des flots de tulipes du Brésil, des roses du Kenya, des fleurs pour l'appartement de John.


Ainsi il avait pu rafraîchir le salon, l'entrée, le boudoir, le bureau, tous ses lieux de vie, après non pas une journée mais trois jours d'écriture. Avait-il mangé, il ne savait plus, trop absorbé à ranger les papiers des derniers dossiers, les dernières pages de ses livres en cours.

Pour elle, il n'avait pas de scénario, mis il avait noté quelques remarques, quelques aveux de douceur, quelques envies sobrement exposées lors de leur unique rencontre.

Elle sonna à la porte, il lui proposa d'entrée vers le salon, de déposer sa petite valise sur le côté. Il ôta son manteau, le coucha sur un des fauteuils club du salon. Elle respirait vite, était-ce les marches pour arriver jusqu'ici, ou l'appréhension d'être avec lui, une première fois seule avec cet homme. Elle savait qu'elle venait pour du sexe, pour des instants charnels, pour un peu de soumission. Elle aimait cela autant qu'elle aimait s'exhiber.

"Retirez-moi cette robe" John prenait l'initiative, alors qu'ils n'avaient pas échanger plus de deux phrases depuis son arrivée. Elle s'exécuta simplement, sobrement, en levant les bras au-dessus de sa tête, emmenant ses seins vers le haut, débordant de son soutien-gorge de satin. La robe noire et rouge se retrouva sur la table basse, elle n'avait que ses bas rouges, son string, ses seins dans la dentelle, et ses talons hauts. John tourna autour d'elle, elle le suivit du regard, prenant au passage, un peu possession des lieux, de l'univers de cet appartement, ce piano, ces fauteuils, ces fleurs ici et là, ces canapés de cuir et de velours.

John disparut pour revenir quelques minutes plus tard. 

Elle observait le lieu sans bouger, surprise, mais gorgée d'envie depuis ce matin, lorsqu'elle avait pris le train vers Paris.

Il revint avec un plateau rond, argenté, des dessous posés dessus.

"Déshabillez-vous ! je vous veux nue maintenant. Sans vos bas jarretières rouges... trop tristes. Sans ce string, trop vulgaire ... sans soutien-gorge, je veux voir vos seins dans leur volume, leur poids, votre volupté réelle. Je veux votre fierté nue." et il rajouta "Ici !"

Il déposa les dessous près de lui, et le plateau à terre pour lui indiquer de se mettre nue à cet endroit. 

Lentement, elle retira ses talons, les posa plus loin, descendant ses bas. Il ne les aimait pas, elle le savait fétichiste de ce voile pourtant. Elle douta en retirant le second, laissant la marque du silicone sangsue sur ses deux cuisses. Elle se plia, soudainement encombrée par ce string ridicule. Son homme l'adorait, cet homme, ce John ne le voulait pas entre ses fesses.

Elle mit son pied sur le métal, froid, elle se tenait debout devant lui, figée comme une statue froide. Juste là.

Elle le regarda, il ne la quittait pas des yeux. Elle était à lui maintenant, son regard lui disait, lui criait. 

Ses bras passèrent derrière son dos, ce geste fait des milliers de fois depuis le début de sa vie de femme, elle s'encombrait, elle n'osait pas. Nue, totalement nue devant lui. Sans concession.

Ses seins se relâchèrent, pommelant de leur vraie forme, un bonnet C qui avait plus de quatre décennies, mais elle se redressa en jetant son soutien-gorge vers la robe. Oui, elle avait ses courbes, ses formes, ses hanches, ses fesses rondes mais aucunement impeccables, mais rondes. Sa silhouette naturelle, nue, elle prenait conscience de son attente, de ses mots, de sa fierté à être une femme libre de son corps, de sa nudité, de son entière féminité.

Elle sourit, lui aussi.


...  à suivre ...


JohnSteed


Actrice ès Bas Nylon

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Elle était là, nue, les pieds sur ce plateau de métal froid, il prit le temps de faire le tour, intégralement de sa nudité. Plus il avançait, doucement, comme un chat, plus elle se redressait, fière, assumant encore plus sa féminité, ses seins, ses fesses, ses jambes. Elle replaça une mèche de cheveux, elle avait encore quelques bijoux sur elle, une manchette dorée qu'elle adorait.

John mémorisait, numérisait en trois dimensions les courbes de cette femme, il la sculptait en son fort intérieur, centimètre après centimètre.

Sa nudité était accessoire, son corps de femme s'exprimait à l'esthète. Quelle belle femme !

Il se tourna, revint vers elle avec un serre-taille en dentelle quasi transparente, avec six belles jarretelles soyeuses, brillantes avec leurs attaches de métal. Il le posa, en quelques secondes sur ses hanches, comme un coup de pinceau sur une toile. Elle n'avait rien senti, juste une caresse de plus sur ses fesses. Cet homme était intriguant, plutôt magicien que libertin, aucunement croqueur de fesses, plutôt dégustateur d'amuses-fesses. Elle rit face à ce caresseur avec les yeux, avec les mains très probablement. 



Il l'enveloppa dans un corset, d'un geste rapide sûr, il le tenait, accrochait les attaches sur son ventre, entre ses seins,délicatement. Puis il passa ses mains sous ses seins avec une infinie douceur, comme en apesanteur, il souleva la volupté, la chair de femme, cette sensuelle lourdeur remplie de soie, immensément douce en intérieur, en sensation, comme incroyablement sensible en extérieur. Il plaça ses seins dans le galbe du corset, pour ne pas la compresser hâtivement. Il caressa une fesse, il était derrière, et du haut, du bas, il resserrait le corset, les liens, doucement, très doucement, fermement aussi.

Jamais elle n'avait ressenti cette palpitation, ces palpitations pour ce bien-être, cette bulle où elle était soudainement choyer. Rien ne semblait préparer quand elle était arrivée, ou tout l'était, elle s'interrogeait. Il serrait un peu plus, ajustant au souffle de cette inconnue, de cette femme libre venue pour partager des plaisirs charnels avec lui. Si différent !



Elle sentit la fin du serrage, un main sur sa fesse gauche, et un voile fin, une étole de fine soie et cachemire sur ces épaules, comment sentait-il le possible froid qui la parcourait, comment la percevait-il aussi précisément, sans la connaître. Juste ce dîner, il y a des semaines. Un repas, une discussion souriante, animée, coquine et câline, il était différent et attractif. Le chaud enveloppa le haut de son corps, son cou, le dessus de sa gorge, ses bras, elle caressait le tissu avec ses mains.

Il lui sourit, passa sur le côté et d'un geste précis, elle était dans ses bras, envolée du métal froid, de ce repère dimensionnel, elle volait vers le canapé, vers une méridienne plus exactement.

Elle se posa dans le velours bordeaux, chaud, doux en allongeant ses jambes. John revenait déjà avec un plateau présentant d'une part des cannelés, d'autre part des pochettes de bas nylon. Un choix qu'il lui proposa de choisir.

Des bas nylon actuels, des dernières marques miraculeuses qui produisaient des diamants de quelques grammes en fin voile, mais aussi des pochettes anciennes. Un jeu de couleur allant du gris clair en passant par du chair très clair, très brillant, du noir, du rose, et d'autres teintes. Elle cherchait, croquant le cannelé. Il venait de poser ses chaussures sur la table, ses escarpins. 



Elle choisit des bas rouges, la couleur de son libertinage, de sa fantaisie, des précédents bas. Mais lorsqu'elle ouvrit la pochette plastique, elle comprit enfin cette sensation extrême. Les bas , véritablement en nylon cristal, étaient si fins, qu'ils coulaient entre ses doigts. Totalement fluides, ces bas étaient une seconde peau à étaler sur ses jambes, un liquide insoupçonné de sa part, une finesse inégalable.

Il prit l'un d'eux, souleva sa jambe, et en deux secondes il avait retroussé le bas pour lui glisser sur les orteils. En quelques secondes, d'un geste précis, il tira, poussa avec ses pouces, glissant sur sa peau, derrière le nylon, étirant le bas. Elle n'avait jamais ressenti cette sensation, ni avec un collant, même les plus fins, ni avec des bas jarretières, ni avec aucun accessoire de mode, pour cette douceur enveloppante, devenant charnel autour de sa cheville, de son mollet, de sa cuisse. 



Là d'ailleurs, il ajusta, en quelques tours de mains, les attaches des jarretelles, tendit celles-ci malgré sa position, ni trop peu, ni pas assez.

Il fît de même avec sa seconde jambe, avec ce second bas, avec cette sensuelle caresse qui maintenant l'enveloppait des orteils jusqu'aux cuisses. Les revers noirs, oui surprise, noirs sur le rouge, étaient doucement satinés, luisaient avant sa peau, avant son intimité toute proche. Il avait ajusté aussi ses talons sur ses jambes. Elle aimait cette douceur, cette séance d'habillage qui l'avait rendu plus féminine.

Elle comprenait ce jeu de déshabillage, cette tenue qu'elle avait déjà portée, qu'elle aimait, dont elle appréciait les touches rassurantes, mais elle comparait maintenant les sensations, démultipliées. Par la nouveauté peut-être, mais par cet art subtil des matières, de la noblesse des véritables bas nylon, de cette douceur exceptionnelle, et cette nouvelle explosion en elle de sensations tactiles. Elle voulait se lever, se voir dans le miroir. Il l'en empêcha. 


Il lui souleva les deux jambes d'un coup léger, sans résistance, elle bascula en arrière sur les coussins en soir de cette méridienne. Les fesses offertes, les jambes en chandelles, il tourbillonna autour d'elle pour glisser une culotte vaporeuse de dentelle rouge, comme une fumée, une vapeur.

Puis il l'aida à se mettre droite, les talons au sol, debout. Elle se vit enfin, nouvelle femme, un reflet, et ses mains à lui, celles de ce John qui ajustait une dernière fois les jarretelles, remontant sa culotte. Ses deux mains sur ses deux fesses.

Elle sourit.

...à suivre....

Le début de ses épisodes est ici : 

JohnSteed

S'ouvrir pour troubler le script

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Très librement elle a fait ses premiers pas dans cette pièce, un salon, un boudoir, quatre murs avec leur décoration, mais aussi cette ambiance, bien plus qu'un duo sexuel. Il avait prix en main, certes, leurs jeux, son corps, en retirant cette lingerie si basique pour la glisser dans un soyeux inégalé. Elle ressentait cela sur ses jambes, dans ses hauts talons, mais aussi autour d'elle, ce corset qui signait sa volupté, sa cambrure d'un côté, ses seins et sa gorge de l'autre.


Elle marchait près des objets, et elle savait que sa beauté personnelle s'amplifiait en elle, et aux yeux de John. Gourmet et esthète, elle le confirmait, il souriait doucement, d'ailleurs à son tour, elle regardait ce créateur d'univers glamour. Comment cet homme anodin, si classique, ni beau, ni laid, pouvait-il dégager ce tissu de parfums, cet espace en trois dimensions d'érotisme ? Elle l'embrassa en passant près de lui.



Il semblait juste dans les notes des émotions, mais lui ne dégageait aucune beauté, à peine une pointe de style avec son costume, ses chaussures de cuir ciré et brillant, son visage plein d'empathie, mais vite oublié si il avait été au milieu d'une foule. Un homme comme un autre, sans beauté naturelle, sans sensualité de mâle affichée, sans jeunesse réelle, mais peut-être un charisme et non un charme.


Elle revenait vers les canapés, choisissant de se montrer à lui dans cette tenue, guerrière avec ses dessous, avec sa cuirasse de dentelles et de soie. Des cuissardes lui venaient à l'idée, pour compléter sa tenue, pas en vulgarité, mais plutôt en séduction chic. Dans sa valise, trop loin, sans oser casser la bulle, tout à l'heure, dans les prochaines heures, se disait-elle. 



L'atmosphère devenait chaud, elle s'assit sur ce canapé de cuir, un chesterfield, un aspect très anglais,  attendant lui-même des bulles de champagne, ou un vieux porto. Il avait dû voir et sentir, et bien plus encore, ce meuble mou, actif dans la passion des chairs, il avait dû absorber des fesses et d'autres arrondis en silence, caressant en retour, de son cuir, les courbes féminines, les envies masculines. Elle ouvrit les jambes, rien ne l'en empêchait, et puis elle était venu pour cela, pour savourer l'action, la mise en scène, pour jouer intégralement les actes suivants.



Elle avança ses reins, caressant ses bas si délicats, ses cuisses en même temps, elle s'ouvrit encore un peu plus. Rien ne devait retenir les prochains instants, elle voulait qu'il vienne, qu'il dirige, enfin qu'elle dirige sa tête entre ses cuisses. Là !


Maintenant ! Elle désirait cet anodin élégant dans un acte d'intimité total, elle le voulait !

Elle fît un signe, elle prenait la direction de cette scène, improvisait avec comme seule origine, celle de ces pulsions intérieures. Là !





John contourna la table, se mit à genoux devant elle, caressa sa joue, ses cheveux, sa gorge poussée par le corset vers le haut, débordante de désir, tétonnante à souhait.

Il baissa la tête, d'une main légère il fît le tour de la dentelle fine qui protégeait sa destination.
Il se pencha un peu plus, elle eût un frisson. Du plaisir déjà.


à suivre

Le début de ses épisodes est ici : 

JohnSteed




Interpréter le scénario

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Elle était là, cambrée sur le canapé, les yeux fermés, elle se libérait.

Non elle ne se donnait pas à lui, il avait su lui donner la mesure de ce rapport entre eux, une intelligence et non par un modèle unique de domination et de soumission. Elle était libre de choisir, libre de subir, libre de décider de ses envies, libre de le recevoir en elle, de demander ou de prendre son plaisir.




Cet homme, ce quasi inconnu lui dégustait l'entre-jambe, avec une précision d'orfèvre.

Sa langue avait parcouru ses cuisses, cette peau si sensorielle entre le haut du revers des ses bas nylon, autre sensation qui se décuplait sous le toucher de ses mains, mais il explorait, touchait du bout de sa langue cette peau fine. Elle avait haleté, car si peu souvent, malgré ses nombreuses sorties libertines, si peu souvent elle avait pris le temps de se laisser aller, et de trouver un partenaire qui prenait le temps de la déguster, de la savourer, de sentir son parfum intime. Elle partageait son olfaction animale de cette partie de son corps, qui imprégnait ses jambes écartées, ses fesses avancées, cette bascule si particulière pour coller à son visage.






Elle ne le voyait pas, d'ailleurs en ouvrant les yeux, elle aurait aperçu un crâne, une faible partie de cet homme, elle le sentait sur elle, en elle maintenant avec un pouce massant la face interne de son sexe. Là en un instant il avait posé son doigt, caressé, malaxé, réveillé son point G, en un instant, il avait trouvé un trésor caché, si peu souvent exploré. 

Jamais aussi bien effleuré, massé. Elle se cambrait encore, ses doigts étaient là sur ses petites et grandes lèvres, avec sa langue, ses langues, elle en savait plus vraiment où il était, où il allait. Elle prenait le chaud, le froid, le collant et l'humide comme des parts d'elle-même, elle sentait son pouce, son autre doigt , ses deux autres doigts autour de son bouton. Il palpait-roulait, doucement, comme jamais, et des deux sensations combinées, elle vibrait maintenant. Et puis cette langue qui la cherchait, ses lèvres à lui, qui aspirait sa petite lèvre à elle. Elle bougea, vibra encore.





Elle était ailleurs, elle recevait pleinement ce désir de lui donner du plaisir, un cadeau sans limite. Comment avait-il pu comprendre que malgré leurs discussions, en présence de son mari libertin, de leurs exhibitions, de ses désirs racontés de baises, de soirées avec deux ou trois hommes, elle adorait plus que tout cela. Un sensuel cunnilingus gourmet !


Il avançait, il se retirait, elle suçotait, il entra sa langue entière en elle, puis lécha les alentours, son bouton. Il aspirait, suçait et reprenait tout ce sexe en câlinant le mont de Vénus. Lisse, juste une fine barrette de poils fins, il cajolait, lissait, suçait encore. Elle sentit la vague monter, monter encore, grimper encore, et là soudainement elle jouit, elle se lâcha. 




Étonnante pulsion qui vous désarticule, qui vous donne des sensations démultipliées, elle flottait au-dessus de ce canapé. Deux mains possédaient ses fesses, seule sa nuque posait sur le haut, ses cheveux défaits probablement, ses talons pour le sol, elle était possédée par cette langue pointue en elle, sur son clitoris, sur ses lèvres, ici et là, là encore et toujours plus lente, toujours en phase avec les vagues qui se préparaient. 

John caressait la peau, la chair des arrondis qu'il avait habillé avant, il savourait maintenant ce contact charnel. Ses mains mêlées à son fessier, il la dégustait encore, attendait de ressentir son corps, de ne faire qu'un avec ses jouissances. Que son parfum était délicieux !

Encore sa langue, encore sa bouche, toujours pour elle.




à suivre

Le début de ses épisodes est ici : 

JohnSteed

Oublier le décor, jouir !

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Jouir encore, voilà qu'elle repartait dans une belle envolée. Retenant un peu son souffle, maîtrisant les spasmes de son propre plaisir. Elle jouissait, non par magie, non pas à chaque fois, d'ailleurs elle ne savait rien de ce qu'ils allaient partager ce soir-là, elle vivait chaque instant. Ce n'était pas un surhomme, juste un homme, juste une bouche d'ailleurs, mais il avait entamé une symphonie en clitoris majeur, avec des trémolos au bout de la langue. 

Aussi avait-elle retenu, un peu, inconsciemment avant de découvrir qu'elle pouvait se laisser aller, qu'elle pouvait lui donner une part de sa confiance et plus encore une partie de son corps, son intégralité. 




Les sensations comme celles-ci étaient rares, elle était venu pour un moment libertin, pour dépasser les plans baise partagés dans le passé, avec des hommes, dans des plans candaulistes, qui la satisfaisaient, elle et son mari. Cela faisait partie de leurs envies. Mais ce contact brut, elle l'aimait car c'était sa référence. Elle attendait d'un homme, de plusieurs hommes qu'ils dévorent son corps, sa féminité, plutôt même sa sexualité,  ses orifices sexuels avec force et puissance. C'était plus un combat de chair, une volonté directe et sans compromission. Elle prenait leurs brutalités, leurs mains, leurs sexes, leurs coups de reins comme une validation de son existence de femme fatale. Avec ses rencontres, elle était encore en position de dominer, elle était celle qui recevait leurs semences, leurs masculinités érigées, leurs barres de chair, elle n'était pas la soumise mais l'amazone vainqueur. Elle régnait sur cette sueur, sur leurs faiblesses après leurs jouissances, elle paradait dans ce cirque de muscles et de râles.





Puis un jour, elle avait croisé cette femme en sensibilité, ce couple, cet homme délicat, des jeux de langues, de caresses, de massages. Rien que de l'harmonie entre eux, des émotions à fleur de peau qu'elle avait eues du mal à analyser comme frustrée la première fois, en repartant dans la voiture, sans sentir les courbatures dues aux habituels coups de rein. Un manque était là, puis elle avait compris en échangeant avec cette nouvelle amie, que c'était peut-être un autre chemin vers des plaisirs, d'autres concertos.


John était apparu à l'horizon, dans un hasard de bouches à oreilles, entre amies et amis.

Ce soir, elle savourait cette langue, cette bouche, son sexe, sans être forcée, sans à-coups. Il avait ajouté des doigts, retiré son pouce, variant entre deux sensations fortes, entre deux loopings de jouissance, variant avec sa langue dure, avec ses aspirations complètes de ses petites lèvres, abusant de douceur, encore et encore. Elle avait lâché prise et cela plus encore, elle le faisait si peu. 

Surtout à ces instants-là, il n'avait pas pris une position de domination dans leur duo, il était resté entre ses cuisses, alternant des petits silences, des moments calmes, insidieux pour la laisser reprendre son souffle, respirer lentement, puis avec un sourire, un baiser sur son sexe, il avait remis des doigts, ici et là, appuyant jamais trop, poussant le bonheur de lui donner encore du plaisir. 





Qu'attendait cet homme en retour ?

John reprit ses glissades, ses suçotages et prît encore un malin plaisir à lécher en longueur, ici dans la vallée des délices, à côté sur le haut des cuisses, sur le mont de Vénus. Encore.

Elle vibrait encore, une lente montée sur la montagne russe, avant le grand saut, se libérer, tout relâcher, vivre cette soirée, jouir.





à suivre

Le début de ses épisodes est ici : 

JohnSteed

Compter les mots dans le texte

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J'avais joui encore une dernière fois, quand il avait enfoncé ses doigts en moi, toujours plus. Mon sexe devenait mon esprit, je n'avais plus aucune limite, relâchant toutes mes barrières, me donnant à lui, plus encore à ses coups de langue et ses phalanges expertes et intrusives.


J'avais pris totalement mon pied, franchi les premières marches vers un paradis, car j'avais vécu ce moment, en libérant mon corps entièrement, pour lui, non plutôt pour moi, car lui oeuvrait en moi, pour moi, vers moi.





La couverture de cachemire et de soie me recouvrait, j'étais allongée sur ce canapé de cuir, qui avait pris la chaleur de mon corps. J'étais bien, les lumières, ce  miroir qui avait vu ma transformation en femme aux dessous chics, des tableaux, des livres un peu partout, des tables basses, de larges tasses de thé, du citron, des madeleines. Quelle heure était-il ? la nuit montrait son noir manteau au dehors, la chaleur m'enveloppait.

John sourit en arrivant à pas de chat, discrètement. Il déposa une large coupe sur la table, elle contenait des perles, des dizaines, des centaines, des milliers de perles grises, de couleur de l'hématite, de tailles différentes. Un joli reflet des bougies sur la table sur le verre, sur les perles souriantes elles aussi.

Je respirais, sereine et libérée comme après l'amour, comme après un très bon moment, un coin de rêve dont on ne veut sortir. Planer était l'état actuel, pourtant sans drogue sauf celles secrétées par mon corps, mon bonheur intense intérieur. J'étais bien dans mon corset, libre et libérée dans mes bas nylon, un cocon de sensualité autour de moi.



Il me déposa des bises, sur les cheveux, sur les mains en me donnant une tasse, un gâteau. Les longs colliers de perles, coulaient de la coupe vers la table. Une belle décoration, comme le reste de cet appartement, un lieu où les objets vivaient, communiquaient, étaient placés pour être caressé du regard, des mains en passant. Un goût juste, avec une recherche entre modernité et classicisme, un salon de gentleman anglais, un coin de club pour lire, discuter, et plus apparemment. Notre discussion était ponctuée de silences, je rêvais encore, non pas à cet homme, je pensais au mien, mais je ressentais les souvenirs qui venaient de se dessiner en moi, avais-je dormi ?

Probablement car il me manquait une tranche de temps, entre mes cuisses écartées, ma cambrure extrême, mes cris, mes larmes, et ce plaisir explosif. J'avais dû sombrer dans les limbes de la surdose d'hormones personnelles d'extase.



John croquait une madeleine, en deux bouchées, pour saturer sa bouche de saveurs me dit-il. D'une autre main, il faisait défiler les perles, sur la table en verre. Des centaines, de quelques millimètres de diamètre, à près de trois centimètres, elles brillaient, il les passait vers son autre main, celle qui venait de soulever le plaid de cachemire.

Là doucement, sans voir, juste ressentir, il enfila des perles, l'une après l'autre, des colliers entiers en moi.

Oui délicatement, il poussait les perles dans mon sexe ouvert, elles se roulaient sur elles-mêmes. Encore !

Il passa sous une jarretelle, ma peau transmettait les tressaillement de chaque ronde entre elle et l'élastique, vers ma vallée enchantée, le long de mes lèvres, entre elles.


Je buvais, je bougeais peu, et je voyais son jeu, encore, encore un collier disparu, entré en moi. John en glissa un entre mes seins, dans le corset, plongeant ses doigts entre mes deux rondeurs comprimées. Deux perles sortaient encore, emprisonnées par ma volupté. Puis il passa sa main, ses deux mains sous les bas nylon, retirant ensuite ses doigts, tirant de chaque côté un collier de perles, développant les sensations entre moi  et les matières, enfonçant les bouts de chaque collier en moi.


Il ajoutait ses doigts, tassait ou jouait, je ne sais, mais je ressentais maintenant mon sexe rempli, les glissades des perles les unes sur les autres. Encore en  moi !

Il sélectionna deux longs colliers sur la table, les tria, les aligna d'une main, devant mes yeux, son autre main ailleurs. 






à suivre

Le début de ses épisodes est ici : 

JohnSteed


Filmer entre les bas nylon

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John  releva sa belle compagne d'un soir, une actrice d'un duo charnel. Elle souriait, elle plissait les yeux, enivrée par le lieu, prise dans le scénario qu'elle découvrait par bribes, emportée dans la musique de ce court-métrage sensuel. Délicatement il caressait ses fesses, il guidait ses jambes.

Un fin metteur en scène de ce double jeu de courbes, d'attentes, d'émotions et de sensations, il lui indiqua à l'oreille ce qu'il attendait d'elle, sa position sur cette méridienne. Ainsi, elle se lova, se redressa sur ses talons aiguilles, droite dans sa paire de bas nylon rouge, si fins, si soyeux, si doux comme une caresse permanente. En l'observant, elle se mit à quatre pattes , les mains dans la tissu moelleux de ce canapé sans accoudoirs. Les fins colliers de perles pendouillaient de ses revers de bas, vers son sexe, les autres perles calées dans le bustier se défilèrent, tirées par le vide, elle ressentait ses perles qui bougeaient sur son corps, et plus encore elle jouait avec son périnée pour jongler avec les colliers de perles, logés entre ses lèvres, dans son vagin.




John se pencha à son oreille, elle se plia, pour poser sa tête, pour mettre ses bras, ses poignets derrière la tête, pour les remonter dans son dos. Là, avec dextérité, il saisit et entoura les avant-bras,  des deux colliers de perles préparés sur la table. Elle se raidit, elle s'offrait après des cycles de plaisir, après avoir relâcher son corps, elle s'offrait pleinement à lui. Attachée, mais il venait de lui donner la raison "Concentrez vous sur vos sensations. Vous n'êtes pas vraiment attachée, vous êtes contrainte à vous focaliser sur votre sexe, sur votre croupe en hauteur, offerte à nos plaisirs partagés."


Le mot "partage" résonnait en elle, elle ferma les yeux, avec ce corset qui comprimait ses seins, son buste, elle se voyait avec l'arrière train pointant vers lui.





John enfonça encore quelques perles, enfonça aussi des doigts en elle, il écartait les lèvres, de cet abricot ouvert, entre les cuisses, sous ses fesses rondes, marquées par les jarretelles.

Il caressa la peau encore humide, cette fine douceur au-dessus du revers des bas nylon. 

Là maintenant, son pantalon, son shorty, tout cela reposait sur un fauteuil club, il ne perdait aucune des courbes de cette femme en face de lui, la croupe vers le plafond, si sexuelle ainsi, si sculpturale. Avec deux doigts de sa main gauche, il suivit l'arrondi d'une fesse, sauta dans la vallée , ce creux si variable pour chaque paire de fesses, il se glissa là. Deux doigts humides de son jeu précédent. Il émit quelques pressions sur son anus, elle se raidit. Il enfonça un doigt quand elle se relaxa. Comme par défi.




Titiller restait un plaisir, la voir offerte, une excitation intérieure si forte, il avança les doigts, l'autre main, il était derrière elle. Elle se tortillait sous les nouvelles caresses. Il se plaça pour de ses deux mains, écarter les jambes, écarter les bas nylon, écarter les distance entre les coutures de nylon, écarter les lèvres.


Elle se releva. Il avait ses mains de chaque côté de ses fesses, il montait, descendait, remontait, appréciait la douceur de la peau, le soyeux des rubans de jarretelles, les trois dimensions des arrondis de son derrière.

Elle se relevait encore, il força un peu sa pose, en appliquant sa main dans le dos, elle offrit encore plus ses cuisses, sa cambrure s'affirma. Il caressa encore ses fesses, voyant les perles de toutes tailles qui sortaient de son sexe, il mit une main près de ses lèvres, l'autre près de son anus. 

Elle se relevait toujours, attendait, il poussa deux doigts entres ses lèvres, deux doigts sur son anus. L'effet fût soudain, elle poussa en avant pour fuir les explorateurs sodomites, elle s'ouvrit un peu plus encore entre ses cuisses. Aussi soudainement que son mouvement, il s'enfonça intégralement en elle. Elle gémit.

Elle se releva encore , pour donner son corps, sa croupe, elle débordait de perle, de son sexe masculin. Il la remplissait encore plus, maintenant les perles démultipliaient l'effet de pénétration. Si soudain avait été cette pénétration, elle recevait son sexe, ses perles, elle se donnait à ce jeu. Il jouait de lents ou de rapides mouvements, de plus en plus en profondeur. 





De plus en plus, en elle, John jouit de ce spectacle, après plusieurs minutes, de ce corps qui avait joui avec ses doigts, en léchant ses propres lèvres qui portait le goût des lèvres qu'il pénétrait. 




Le début de ses épisodes est ici : 

JohnSteed





Clap de fin !

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Fidèle à ses ressentis, John avait joui, intérieurement, après avoir donné du plaisir, amplifier les vibrations pour cette femme charmante, quasi inconnue. Il savourait la force primaire de ce sentiment de relâchement dans ses muscles, des hormones qui l'inondait dans tous les recoins, mais plus encore il avait joui avec sa tête. Sensibilité toute particulière, caricature aux yeux de certains mâles qui l'aurait pris pour une femme par son intellectualisation de l'acte d'amour.




Il aimait la chair, il venait de se retirer, il caressait ses fesses, embrassait ses reins, ses mains qu'elle tendait vers lui.

Les bas nylon avaient tremblé de plaisir quand les perles avaient roulé les unes sur les autres, les unes avec les autres, en elle. Son sexe rempli de plaisirs divers, de sensations nouvelles, de ce bonheur surprenant. Leurs reflets illuminaient le regard de John.

Elle aussi se remettait de cette pénétration forte, intense dans son sexe empli, elle avait reçu le sexe raide de cet homme, écartant sous les coups de rein les perles, massant les parois intérieurs totalement, la possédant dans une ivresse totale. Elle somnolait, emportée encore de cette force, de cette démultiplication intérieure. Sa tête avait été préparée par les longs instants préliminaires, par cette osmose avec cette homme, avec sa langue, et ses doigts, par cette longue évolution dans sa position de recevoir des caresses, les émotions de ce gentleman-donneur. Le bien-être avait pris la main sur son corps, et quand il était entré en elle, elle avait conjugué sa tête et sa chair la plus intime, une explosion.




John tirait doucement sur les perles, celles glissées sous les bas, glissées dans le corset, glissées en elle. Une à une, elles ressortaient, il les tirait vers son clitoris, doucement, perfidement il tirait un coup sec, un coup lent. Une alternance qui la fît hoqueter, de nouveau partie vers le bonheur de multiplier les touchers internes.

Elle se cambra, encore vive malgré son relâchement musculaire, elle vibra, elle cria, elle jouit elle aussi.

John retirait les longs colliers de perles, encore. Ensuite il la porterait dans une des chambres, pour la glisser sous des draps, pour laisser son corps, son âme jouir en longueur, en douceur, comme emportés dans un flot léger, un état second de spleen sensuel.




FIN


Le début de ces épisodes est ici : 

JohnSteed

Désirs à trois 1/3

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John écrit actuellement ailleurs, et aussi pour les besoins d'un livre.

Il laisse ses pages à d'autres auteurs, d'autres mains derrière un clavier. Ce blog est son espace mais aussi le vôtre pour partager certains de vos textes, de vos mots. Proposez lui vos envolées lyriques !

Aujourd'hui la place est occupée par Dany Wilde (ah les pseudos ...)









Dans un coin du salon, la cheminée, deux canapés, des flûtes de champagne qui reflétaient la lumière vacillante des flammes, j'entrais dans cette pièce, en suivant ce couple, une invitation d'un soir.

Nous avions sympathisé sur internet, au gré de nos envies, de nos habitudes, de nos vies. Le temps avait changé, le net ouvrait des possibilités, mais aussi proposait un hall immense rempli de personnes aux envies très, réellement très variées. J'avais croisé des profils divers sur les sites libertins, le feeling était mon premier critère, plus que les descriptions, les photos de bites, de cul, de chattes, de baise. J'avais ciblé quelques couples, éloignant les femmes seules, les hallucinés de tous genres. Je n'étais pas en manque, juste en quête d'une gourmandise, d'une harmonie délicieuse à se mettre sur la langue ;-)




Avec eux, j'avais croisé des photos, de belles photos de bas nylon, sans pornographie mais plutôt en élégance coquine. Madame semblait aimer cette lingerie, les photos de Monsieur semblaient elles aussi nous faire partager un atmosphère. Dentelle, satin, soie, nylon, couture, et belles chaussures, tout ceci se conjuguait avec froufrous et rires. Parfois un peu plus explicite, des caresses, des corps nus, nous avions pris contact.

Je savais qu'ils étaient probablement assaillis de propositions nombreuses, mais j'essayais de donner des mots et des sensations avec eux, pour m'écarter du profil libertin-baiseur. Le contact était venu, doucement, quelques emails, quelques photos échangées, puis un coup de fil, un premier contact avec lui. 

Le soir suivant, ce fût avec ce couple que je passais une heure à discuter de fantaisies, de leurs attentes, de scénarios du moins de douceurs attendus, de fantasmes en rigolant. Le feeling était venu très vite, leur approche ressemblait à la mienne, en souhaitant découvrir des petits bonheurs avec d'autres corps.

Un couple, un mari, une femme, mais un discours commun, dès le clavier, plus encore au téléphone, ils étaient tous les deux amoureux, pas vraiment libertins, mais avec une envie de nouvelles sensations sensuels et sexuels. Elle était très volontaire, très sure d'elle, de ses envies et ainsi à l'image des photos où cette lingerie était portée pour elle en premier lieu.

Mais il avait une envie de couple, non pas venant  lui exclusivement en soumettant sa femme à ses désirs.  Ils avaient exprimé leur envie d'un trio avec un autre homme, avec moi. 





Un canapé suffit à nous sourire, à nous présenter, à nous mettre à l'aise. Madame s'installa entre nous deux, elle voulait être non pas le gâteau croqué par deux mâles, mais la reine recevant des plaisirs multiples. Champagne, tapas, des gourmandises sur la table, j'ajoutais les miennes, des verrines délicieuses à croquer, à sucer, à lécher, avec ou sans cuillère. Nous avons pris nos repères, parlant de vie, de sexe, de libertinage, de dentelles.

D'ailleurs la reine de cette soirée, paradait en corset underbust de satin noir, une beauté qui libérait sa poitrine dans un soutien-gorge de dentelle noire quasi transparent. Ses seins remplissaient de leurs formes, de leurs arrondis ce tissu, montrant des tétons gourmands, apparemment émus. Un serre-taille gainant qui enveloppait les hanches, une gourmandise de tissu tendue par de la volupté. Une culotte de dentelle assortie cachait, sans réelle opacité une touffe fine au-dessus d'un sexe épilé.

Le plus beau à mes yeux étaient ses jarretelles noires, un nombre que je n'arrivais pas à définir, huit, dix, douze ou plus, elles marquaient ses cuisses vers des revers de nylon argenté, un bas gris d'un côté, un bas noir de l'autre, sa fantaisie à elle. Elle en souriait.

Des talons fins, des chaussures cage si fines, si fragiles, si fortes quand elle se tenait debout, les jambes droites, les coutures verticales, une évasion érotique, un beau début de soirée. Elle servait le champagne, nous étions en boxer, lingerie d'homme, nous avions les mains sur son corps.




L'envie était partagée de tous, comme des caresses en manque, avec nos corps en demande de nouvelles sensations. 


... 1/3 à suivre ...

Dany Wilde (décidement les pseudos)
remixé et mis en image par JohnSteed




Désirs à trois 2/3

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Les minutes avaient pris le temps de se diluer, de devenir des espaces de libertés, de calme, de silences et de mots, toujours avec des rires et des complicités. Oui naturellement, ils avaient ri de leur premiers pas ensemble, sûrs de leurs envies, mais un peu débutant, car trop respectueux de caresser avec justesse l'autre.

Un telle sensibilité mettait la pièce dans une ambiance hédoniste mêlée d'une belle sagesse.


On croquait, on jouait de mains, sur elle, sur ses courbes, sur ses dessous mais aussi sur sa peau. Elle recevait ce double choix avec son bonheur intérieur. Brune, elle sentait une main dans ses cheveux, un massage, un massage ailleurs aussi, une transe qui venait s'imposait. Elle qui aimait maîtriser sa vie, son existence, elle se prenait à se laisser aller, doucement par étapes, petit à petit. Là tranquillement, intégralement, elle s'ouvrait sous la langue de l'un, sous les doigts experts de l'autre. Sa culotte venait de rejoindre la table. Libre !




On dégustait encore les seins, les globes de chair, les tétons de cette femme, de cette joyeuse créature qui se lovait contre l'un, contre l'autre. Les bouches se croisaient, les sexes des hommes venaient de recevoir sa main, chacun leur tour, dans les boxers tendus. Elle aimait cette double tension, ils lui appartenaient. Les pulsions, les vibrations, elle leur demanda d'être nu.

Et d'un geste, de quelques mots sortis de ses lèvres d'un rouge éclatant, elle les tira vers elle, vers la chambre. L'escalier, leur trio sur les marches, le froid de la pierre sous leurs pieds nus, elle sur ses talons hauts, elle tenait leurs sexes, leurs baguettes raides.  Avant la chambre, elle s'arrêta, les laissa.

Elle était maintenant sur le lit, ayant revêtue des gants en satin noir très hauts sur ses bras, elle avait lié un bandeau sur ses yeux, ils pouvaient venir vers elle. 





Sentir, ressentir, jouir, apprécier les doigts, les mains entières, leurs corps nus, leurs sexes. Elle prit le premier dans sa bouche, sentit le second sur sa cuisse, sur  ses bas, elle se donnait, elle les prenait en elle. La soirée s'écoula encore, plus encore à un rythme de suçages, de léchages, de caresses, de bouches avides, de son sexe ouvert, d'un anus délicatement exploré.

D'ailleurs elle fût surprise quand elle sentit un gel froid, une position de levrette avec la bouche pleine, et soudain une rondeur entrant en elle, là dans son cul. Elle sentit cette boule entrer entre ses fesses, une délicieuse sensation l'emplir. Un rosebud, décrit par celui qui lui offrait, qui lui mettait. Son élégance brillait d'un nouvel éclat, là. Les caresses continuèrent, les mains allant ici et là. Les sexes l'un  après l'autre entre ses lèvres, celles qui s'ouvraient entre ses bas nylon. Elle aimait cette possession. Libre et libérée de ce plaisir très charnel, double !




... 2/3  à suivre ...

Mot de Dany Wilde
Mise en images de JohnSteed

Désirs à trois 3/3

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Elle devenait le centre des plaisirs donnés, des plaisirs reçus. Ils avaient joué à changer de lieu, de positions, de doigts et de langues, elle avait joui de leurs présences. Plus encore les pénétrations, non dans leurs grosseurs, mais dans leurs variations, la comblaient. Ainsi son sexe accueillait des sensations renouvelées, des changements, des vives chevauchées, des enfoncées profondes, des titillages de clitoris, des doigts encore, et puis elle avait ses seins au centre de leurs gourmandises. C'était fort, c'était son corps, elle resplendissait, car oui, si l'un l'aimait d'amour et de sentiments, ce second lui l'aimait pour sa chair, mais aussi pour sa sensualité. Il lui avait dit, dépassant le charnel, honorant la femme libertine, cette âme assumant sa belle pin-up de nylon et de volupté.




Sur le dos, les jambes écartées, ses mains à ses chevilles, sans bandeau, elle les regardait, elle jouissait de ce spectacle gourmand. Son homme venait de tendre sa queue vers elle, vers cette fente offerte, il entra sans concession. Il lutinait sa belle, le second vient vers elle, sur son sein gauche, libre de tout soutien-gorge, juste au-dessus du corset, il le suça et caressa son clitoris aussi. Quelques minutes, ces deux hommes pour elle encore, elle sentit cette tête venir vers son clitoris, alors que le sexe de son homme pinait avec régularité sa vallée des délices. La langue vint en contact avec son bouton, elle explosa de ce plaisir soudain, elle adorait mais jamais elle n'avait eu ce double contact. La queue s'enfonçait là, à quelques millimètres. La langue suçotait, léchait, titillait en durcissant. Un coup de langue là, un coup de langue sur le sexe de son homme.





Oui, ce soir, celui-ci ne savait demander, mais il voulait ressentir de nouvelles sensations, il en avait parlé, sans réellement savoir, sans connaître les limites de son hétérosexualité ouverte. Il souhaitait des caresses, des jeux de langues, des jeux pour lui, pour elle. Comme elle voulait un second mâle, il s'était fait à l'idée d'y goûter aussi. 

Maintenant il rentrait doucement sous les coups de langue, en elle, il suivait cette tête, regardait aussi droit dans les yeux sa belle. Doucement il ressortait, avec cette langue toujours sur sa veine supérieure. La sensation entrait en lui, le sexe de sa compagne, et un début de fellation, il se noyait dans ce plaisir nouveau. Lentement il rentra, sortit, puis il ferma les yeux, laissant libre cours aux nouveautés à venir, une main sur ses bourses, un coup de langue encore, et soudain, une bouche, plus le sexe de sa belle. Il était dans une bouche, il se redressa, libérant les jambes de nylon, offrant son dard à ses nouvelles lèvres. Deux gourmets, elle regardait, elle vint ensuite seconder cette bouche, sucer à deux son homme. Elle embrassait ce mâle, cet ami libertin si délicat. Tout se faisait sans paroles, juste des petits cris, des émotions, des saccades, de goulues échanges, encore, encore plus profond, le gland s'enfonçait, il était sucé en intégralité. 





Elle se positionna derrière son homme, le caressa de ses gants de satin, de son corps soyeux, de ses bas nylon, de son corset. Son sexe entrait encore dans une autre bouche, il aimait cela. Elle lui lia un bandeau sur les yeux. Il pourrait ainsi savourer les sensations, juste approfondir cette sensibilité exploratrice.

Là il sentit une, deux, trois, quatre mains. Il parlait avec elle, elle demandait à leur complice, ils se caressaient tous ensemble, ils frottaient leurs sexes, il attendait plus, ne savait si il fallait demander ou prendre patience, comme un menu gastronomique à l'aveugle. Encore, encore des instants de liberté, puis lui allongé sur le lit, entre elle et lui, puis elle au centre. Elle avait adoré voir son homme jouir avec l'autre homme.





Elle enleva ses talons, chaussa des cuissardes de cuir noir, elle savait que son compagnon les adorait, elles avaient un impact durcissant sur sa libido. Fière, avec son sourire de croqueuse de douceur, les seins libres , fiers eux aussi de sa féminité, elle chevaucha son homme, s'enfonça sur lui, bandant de bonheur. Ses fesses se tendaient vers l'autre, le rosebud brillait.

"Je vous veux tous les deux, oui, tous les deux en moi, dans mon sexe. Vos deux bites multiplieront mon plaisir, nos plaisirs" lâcha-t-elle en rigolant, ses lèvres rouges, son sourire, son bonheur totalement ouvert.




D'autres combinaisons, très charnelles, peau contre peau, avec des sexes intrusifs, suivraient.


3/3  FIN

Mots de Dany Wilde
Mixage et mise en images de JohnSteed

Encore plus de plaisirs !

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Un détail qui pourrait être oublier, et pourtant !

Dans les textes que vous lirez ici, avant, pendant, après vos lectures, pris dans le jeu des personnages des mots, dans la sensualité qui en découle, il y a un détail que je souhaiterai préciser.


Les personnages dans leur cheminement érotique, dans leurs histoires sexuelles, dans leurs positions variées et plus encore dans leurs complicités charnelles, font l'amour et plus précisément avec des préservatifs. Oui, ils se protègent comme vous, comme nous, car ils ont compris que la vie est le bel actif pour être encore là demain pour faire encore l'amour.

Ils se protègent.
Ils s'aiment.
Ils se dégustent.
Ils vivent.

Dans le jeu de l'écriture, pour ne pas couper les scènes, pour ne pas marquer de rupture dans les sensations, si fines soient elles, je ne précise pas les ouvertures fastidieuses de la pochette du préservatif, l'impossibilité de faire cela avec une main, quand l'autre est occupée ailleurs, les débandades malheureuses en quelques secondes. Non, je n'oublies pas, mais j'omets ce détail pour un besoin littéraire.

Alors maintenant, protégez-vous comme JohnSteed, Emma, Mary et les autres personnes soyeuses qui se croisent dans les pages de ce blog, de cette aventure, de ce roman, protégez-vous, aimez-vous, vivez !






Copyrights de l'irrévérencieuse BD 
"Soeur Marie-Thérèse"
par Maëster 
pour Fluide Glacial


Profiter d'elle !

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Emma avait reçu une longue lettre de John, des mots qu'elle avait pris le temps de lire dans son bain, seule, en de délassant au son du jazz. La neige dehors, l'hiver faisait résistance ces derniers jours, elle ne souhaitait pas ressentir ce froid, elle travaillait avec téléphone et ordinateur, pour des clients ici ou ailleurs, mais dans son cocon de chaleur.

Il avait privilégié un paquet et cette lettre manuscrite, si rare à notre époque, une invitation aussi.

Elle avait une adresse, qu'elle connaissait, une date, une heure, et quelques notes, pas des instructions ni des obligations, plutôt des suggestions. Une invitation à prendre du plaisir, pas avec lui, il était ailleurs, en train d'écrire, de combattre ses doutes, de soigner avec des mots certaines blessures. Alors il offrait de la détente, un peu plus qu'un simple massage, qu'un moment en institut de beauté.


Emma avait enveloppé son corps d'une nuisette en voile noir, totalement transparente sur des dessous noirs du même style, avec des bas noirs couture, un classique, mais aussi maintenant une partie d'elle-même, de son identité féminine. Des bottes ou des escarpins, elle avait hésité, prenant les deux à l'arrière de son cabriolet, chaussant des ballerines plus confortables pour conduire. Les cheveux relevés, un coin de mascara, les yeux de biche, de femme fatale, elle voulait croquer des plaisirs. Il avait glissé dans le paquet, une robe en cuir bi-matière, qui tombait à merveille sur ses hanches, sur sa silhouette de femmes, sur ses seins. Zippée de haut en bas, devant et derrière.

Elle avait la clef, elle a sonné, juste à l'heure, elle a ouvert le lieu, passant de pièce en pièce, traversant le salon allumé, vers la chambre du fond, là elle a trouvé Mary, demi nue, attentant sa venue. Mary la blonde cachée sous une perruque brune, jouant une de ces féminités, le sein à l'air arrogant, les jambes nues, les talons plantés dans le sol.



"Mary, lèves-toi, tu es là pour moi, pour me donner du plaisir. Alors trouves toi au plus vite des dessous soyeux et je t'attends dans le salon."

Emma prenait en main cette soirée, pour elle, pour dominer Mary, insoumise habituellement, toujours under-control dans ses relations intimes sauf avec ces deux-là. Elle devenait leur objet de luxure, de sexe, de possession, de jeux sexuels, elle recevait tant de caresses, de forces érotiques, de bonheurs charnels qu'elle adorait être ainsi avec eux.

Un balconnet ouvert pour laisser ses seins libres, un string fendu, elle ne s'encombrait de peu, des bas feraient plaisir à John, mais il n'y avait qu'Emma.



Celle-ci l'attendait debout, dos à son arrivée, le regard vers les fenêtres, les lumières du soir, le calme d'une circulation moins importante, du jazz, du piano en douceur. 
"Retires moi cette robe, enveloppes moi de ta douceur, de tes mains, je le veux."

Mary, se frotta, partagea son parfum, joua de ses mains pour être partout sur elle, pour lui donner plus que son corps, un tourbillon sensuel. Elle léchait son dos, à travers les trous de cette nuisette, sautant par-dessus les attaches du soutien-gorge, s'arrêtant sur ses fesses, chacune, l'une après l'autre. Emma se tourna, les yeux droits dans ceux de Mary, l'agenouilla d'une pression, ouvrit ses jambes pour recevoir une langue sur ses lèvres. 

Délicatement,
Doucement,
Avec des gestes lents,
Un doigt ici sur la peau au-dessus de ses bas,
Un doigt sur une lèvre, 
Verticalement,
En elle, profondément,
Pour elle, puis cette langue.

Après de longues minutes, des tremblements, des relâchements, des pics de jouissance, elle poussa Mary vers une chaise, la positionna comme elle le souhaitait, et s'assit sur son visage. Elle voulait sentir et jouir encore de la langue sur ses lèvres, intégralement pour elle.




Elle profita des moments intenses de ce jeu, s'offrant aussi les lèvres de Mary, un sexe ouvert avec une humidité qui poissait ses cuisses, coulait vers le brillant de son rosebud. Dans les plaisirs, dans les moments où ses jambes pliaient sous le plaisir, elle s'enfonçait en elle, appuyait sur le brillant, titillait ce corps, son cadeau soyeux.





Mary reprenait son souffle, respirait, entre les cuisses de cette belle amie. Son parfum intime, elle l'adorait. Elle glissait des doigts, tenait ses lèvres, petites et grandes dans l'action, frottait sa langue, suçait, léchait. Toujours plus, elle cherchait les vagues, celle de la jouissance, celle d'un bonheur frissonnant, celle de ce corps qui s'appuyait sur elle, alors en total relâchement. 

Avec cette musique, du jazz mais des petits bruits intimes, des décollements humides, elle sentit monter le bonheur, deux doigts sur ce point intérieur si sensible, un pouce entre les fesses, très doucement introduit. Tout vibrait, les petits cris, le souffle sur son sexe à l'opposé, elle ne voyait rien, elle participait pleinement au nirvana d'Emma. Encore plus de cris, de silences criant "encore", elle remit sa langue sur le clitoris, dur, frottant, suçant celui-ci en extérieur mais aussi dans son nerf intérieur. 

Et soudainement, il y eut des cris, plus intenses, des mots inintelligibles, des sons, de la pure jouissance entre les muscles hyper-tendus et un abandon mêlé du corps. Sa surprise fût encore plus forte, car son visage reçut alors une pluie liquide, tant et tant d'humidité, sur ses doigts, sur elle, dans sa bouche. Le plaisir liquide d'Emma.




JohnSteed


Juste un parfum d'homme !

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Il y avait juste un parfum d'homme dans l'air...



BULGARI Homme "Extrême"   2013


Bougies de sensualité

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Souriante, elle s'était levée épanouie, heureuse de tout ce ciel bleu autour d'elle, au-delà de la fenêtre sur le jardin en version champêtre, un joli brouillon de bonheur vert. Il dormait encore, elle avait un cadeau de poser sur la commode. Un paquet envoyé par un ami, un sourire virtuel de l'autre côté du net, elle ne devait l'ouvrir qu'aujourd'hui, pas avant son anniversaire.





Elle prit sa douche, lissa sa peau de douceur, mit du rouge à lèvres pour se signer de sa seule religion, la féminité. Délicatement elle ouvrit la belle boîte rouge, avec une photo de pin-up dessus, en position de chandelle (une bougie d'anniversaire ?), avec un ruban rouge. Dedans elle aperçut de la dentelle,   un corset sous le papier de soie, des fins rubans de satin prévus pour la nouer dans sa volupté. Sous cette belle pièce de lingerie, de beauté, elle aperçut quelques mots sur une carte, à l'ancienne, écrits à la main, juste pour elle. Son sourire ponctua la lecture.


Un chemisier en voile noir, une longue robe de voile noire, une bulle de glamour pour elle,  des rubans, une culotte fendue de dentelle ultra-fine, une paire de bas gris très fins, d'une marque vintage. Tout était là pour l'envelopper de douceur !





Elle ferma les yeux, respirant doucement, avec la fraîcheur du matin qui la caressait d'un vent frisquet mais printanier. Ses fesses se cambrèrent, s'offrant un baiser frais, elle rêvait un peu. Comme une main sur ses belles rondeurs arrières, une bise imaginaire, deux, trois, plusieurs encore.


Deux courants d'air, elle ressentait ce voile sur elle, soufflant sur la braise en elle, une montée vers le jouissif.




Le massage soufflé devenait si délicat, si soyeux sur ses cuisses, un déshabillage, un habillage, un enveloppement de bonheur, il pensait à elle, en toute amitié, comme un hommage à la beauté de la quarantaine qu'elle venait de découvrir ce matin. Elle était femme, elle avait lutté contre des hauts et des bas, mais depuis quelques mois, elle rayonnait plus encore, car en son corps, son coeur battait avec sérénité, en harmonie avec ses formes, avec cette image qu'elle aimait d'elle. Et puis ses regards extérieurs, des petits bonheurs, juste pour elle !



Sur le carton était noté "...ce soir, vous aurez un beau gâteau, de l'amour, des parfums, et des bougies malicieuses pour fêter votre anniversaire. Que la chair soit en harmonie avec vos palpitations de coeur, avec vos attentes hédonistes de vos chairs."



Elle s'habilla pour une journée de travail, en tenue soyeuse avec ses bas nylon habituels sous sa robe légère, mais surtout cette sensualité à fleur de peau, cette envie de plaisir qui devrait l'exciter durant les prochaines heures, en attendant ce soir.

BON ANNIVERSAIRE 


....à suivre...

JohnSteed

Souffler les bougies

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Harassée par la journée, elle avait eu des petits bonheurs pour son anniversaire, des messages, des sms, des amies, des bises. Son homme lui avait adressé de belles attentions, et l'attendait à son retour. Rapide déshabillage pour une douche à deux, tiède, presque un peu chaude, un savonnage délicat, un massage vertical, d'une douceur au parfum de pivoine, elle fermait les yeux.





Délicatement, comme toujours, son homme lui avait caressé le dos, massé en insistant sur sa cambrure, sur ses hanches, sur son dos, sur sa nuque encore pour décontracter son corps, pour la libérer quelques heures de ses responsabilités. Sereine, enveloppée de vapeur, elle avait encore choyé par une serviette douce, sur toute sa peau, de la tête aux pieds, il l'avait séché intégralement. La suite serait pour elle, il disparut ailleurs dans la maison, elle se glissait dans son serre-taille noir, un bonheur qui transfigurait sa féminité, qui marquait sa taille. Elle souriait en ressentant ce plaisir de le porter, d'être femme, encore plus femme, toujours sensible à ce satin, à ces attaches, à ses jarretelles. Elles faisaient partie d'elle, de son image, de sa fierté sensuelle. 


Elle ouvrit ses tiroirs à froufrous, puis finalement ses cubes ornés de pin-up, doublés de satin, des merveilles sur-mesure, dedans elle choisit sa paire de bas. Au milieu de modèles vintage, de soie ou de gerlon, de nylon surtout, des paires actuelles, des bas gris à revers argenté, elle prit ceux-ci. Le nylon fin presque vaporeux enveloppa ses chevilles, puis ses mollets, puis ses cuisses pour attendre la tension juste avec les jarretelles. Elle prenait un doux plaisir à savourer cela, juste pour elle. Une signature de sa féminité.





Puis son corset, un modèle underbust pour libérer sa poitrine, elle voulait la montrer, la rendre disponible pour montrer ses seins, pour d'autres délices aussi. Finalement elle glissa cette robe de fin voile de nylon noir sur elle, sous son corset, sur son corps, elle jubilait. Des jeux de douceurs, de finesses accumulées les unes sur les autres, et toujours ses formes, toujours sa peau qui ressentait les caresses de nylon.

Des talons, non, des bottines un peu plus rebelle, un peu plus rock, elle adorait surprendre, elle aurait pu devenir un brin gothique, elle aimait ce décalage de mode, mais toujours intégralement voluptueuse. Laçage du corset, laçage des bottines, elle se regardait dans le miroir. 





Là en bas, elle entendait les voix de deux hommes, le sien, un ami, un duo de caresses et de gourmets, ils préparaient des tapas pour la soirée, des gourmandises dont elle serait la reine. Une journée d'anniversaire, de fête, de liberté, de vie ! Elle ajouta un tutu de tulle, jouant encore de transparence sur sa féminité, elle descendit cet escalier, pour monter au paradis des épicuriens, sa bulle de bonheur.

Ah oui, une goutte de rouge, sa signature, son rouge à lèvres, intensément rouge.





Bises encore pour cet anniversaire.


Les mots ici libérés ne sont qu'un hommage à une amie, la belle Cassiopée (qui a eu la gentillesse de se prêter au jeu d'un voyeur esthète ) , mais ne relate aucunement une situation existante, mais un simple bout de mots romancés.

JohnSteed


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