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Channel: Volupté & Hédonisme
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Voir et Ressentir

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"Soyez prête pour 19h, je passe vous chercher. Je vous embrasse." Quelques mots venant de lui, arrivant sans être un ordre vers elle, son pas s'était accéléré. 

"Entendu ! Baisers de soie. A tout à l’heure."




Elle ne savait pas où ils iraient, ce qu’ils feraient. Cela lui importait peu, l’essentiel était d’être avec John. Elle aimait les surprises et puis récemment, elle travaillait tant, se donnant dans son métier, dans sa vie personnelle, construisant une nouvelle bulle de business, de folles nuits de projet, des déplacements et du repos sous sa couverture en cachemire, spécial cocooning. Cette relation avec lui était irrégulière car ni l'un, ni l'autre ne pouvait se décider à vivre en couple. Elle était parfois amoureuse, lui devenait fuyant, assumant  tous les deux, leur union d'amants de culture, de passions intellectuelles communes, de visions pragmatiques de leurs mondes, d'un idéal commun d'une bulle pour eux, mais aussi des amants charnels. Une fusion débordante mais encore trop fragile pour s'engager. Il lui répétait si souvent, il doutait de lui, de son physique, de sa vie, de ses actes, c'était un être blessé, si charmant, si charmeur.




Emma s’était donc préparée au gré de ses envies à elle, pensant un peu à lui, mais surtout à elle, voulant ce soir, pratiquement exhiber la femme qu'elle cachait en elle. Une robe noire drapée soulignant ses formes, des bas coutures, des salomés à talons vertigineux, et une lingerie noire également, guêpière nouvellement achetée, toute en transparence, un simple tulle arachnéen, saupoudré de quelques arabesques et plumetis.

John était arrivé à l’heure dite, et elle était montée dans sa voiture. Après un bref trajet dans la nuit parisienne
éclairée par les lumières des fêtes de fin d’année, ils étaient arrivés devant un petit restaurant. Un endroit comme John les aimait, authentique, raffiné. La cuisine et l'atmosphère devaient caresser l'épicurien et ses convives. Deux autres couples arrivèrent, de jolies quinquas enveloppées de fourrure, de belles robes noires, les éternelles petites robes noires. Courte et asymétrique pour l'une avec un faux jupon de ballerine et tulle noir à reflets prune, longue et fluide sur des hanches matures avec un balconnet opulent de dentelle, un col bénitier très ouvert. Ces messieurs avaient des costumes de rigueur, gris et noirs.




Maintenant, ils savourent leur dîner, dégustant les mets choisis, se régalant de saveurs, de textures, d’épices
s’épanouissant avec l’harmonie d’un vin rouge profond. Une sublime compotée de patates douces avec une queue de langouste à la vanille, le tout servi avec un sauternes, un château de Fargues 1982. Explosif, moelleux plus que sucré.

Emma observait, elle ressentait la fatigues de ses dernières nuits à construire ce projet pour son agence de communication. Elle était discrète ce soir, ces messieurs parlaient des non-engagements de l'Europe, puis de vins, de dégustations. C'étaient d'ailleurs ainsi qu'ils s'étaient connus. Les dames, l'une d'elle en particulier adorait les Sauternes, et hypnotisait ses convives avec les dentelles, les mots, les souvenirs.




Le regard d’Emma s’attarde sur la bouche de John . Une envie soudaine la saisit, celle d'effleurer la douceur de ses lèvres d’un doigt léger, en suivre le contour, comme dans des récents souvenirs, souvenirs d’instants où le temps semble s’arrêter, où une caresse toute simple est sublimée par un échange de regards. Elle tente de se ressaisir, de quitter le flot de sensations passées et de désirs futurs pour reprendre le fil de la conversation. Elle est absente, prise dans la toile de moments, de cette première fois, où elle ne savait plus, ne savait pas, ne voulait pas et pourtant disait si fortement oui. Leur premier baiser dans une voiture, long, savoureux, goûteux  sans limite, dans un autre univers. Elle n'était pas innocente, mais cette première fois là fut si différente. D'ailleurs elle craquait pour toutes ses découvertes, ses épices nouvelles qu'il savait distiller naturellement sur elle, en elle, avec elle et si discrètement que pour elle.

Le plat suivant arrive, l'ambiance de Paris, de cette brasserie ancienne, de ces lumières, de ses personnes élégantes, comme un théâtre, elle s'évapore, troublée. Elle repense encore à ses lèvres, les autres baisers, lui devenant timide, elle devenant Emma rayonnante. 


Ils parlent de cavités, elle pense à des tunnels, une vallée, un creux, loin de la cave, pas celle des vins, elle se lève, cherche les toilettes, elle marche comme comateuse, étourdie de cette chaleur entre ses jambes. Comment fait-il ? Où est sa main ?


Elle pousse la porte, s'aperçoit dans le large miroir, prend une serviette roulée, entre dans ce lieu silencieux. Emma se colle au mur, elle retrousse sa robe, elle se touche, elle rentre deux de ses doigts en elle, elle pousse cette dentelle gluante, absorbant ces désirs de lui. Elle se frotte, caresse la clef de sa vallée à délices, délicatement, doucement, très doucement, deux doigts emprisonne ce diamant vibrant. Elle jouit, oui elle crie soudainement, se perd, glisse le long du mur, s'oublie. Ses jambes s'appuient encore sur ses talons fins, vernis, très hauts, ils les adorent tous les deux. Elle crie encore, lâche des mots. 


En ressortant, quinze minutes plus tard, revenue de sa bulle, de ses souvenirs, de sa jouissance, elle pose la serviette défaite, gorgée de son parfum intime, de sa féminité.

Emma revient à table, le dessert, une tarte citron avec un volcan de meringue, elle se souvient de celle du Loir dans la Théière, un délice, là encore, une bulle bien à eux. Elle embrasse John sur la bouche, devant eux, il caresse discrètement ses bas, loin du regard des autres convives, elle insiste, la table applaudit.

Emma rougit autant extérieurement qu'intérieurement.


Sur une idée d'Emma
Mise en musique de JohnSteed


Roses rouges !

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Envie d'elle et pourtant le soleil rouge pointe son nez aujourd'hui, après deux semaines de déplacements, donc implicitement de séparation de nos corps sensuels, de nos corps gourmands de l'un et de l'autre. Et moi qui grimpe quatre à quatre les escaliers de cet immeuble, sur le tapis rouge, sautant de marche en marche, des duos de marche avec mon enthousiasme, et surtout mon bouquet de roses rouges.

Là, je sonne, elle sourit avec son rouge à lèvre si rouge, un Chanel totalement brillant et carmin à 200%.





Elle sourit, elle pose les fleurs, elle se grandit sur ses talons déjà vertigineux pour une bise, d'autres bises, pour le sentir près d'elle, sa peau, son cou, son parfum. Intense ! Je tripote ses fesses, je caresse la dentelle à travers cette robe noire avec un plumetis blanc, si légère, si fluide sur ses courbes, sur ses hanches. Mes bras l'enveloppent, elle adore cela.


Là mes yeux, mes doigts si sensibles pour ressentir la présence de ses jarretelles, des revers de ses bas noirs, d'apercevoir encore plus bas ses coutures rouges, je suis en fusion avec son corps. J'aime cette femme, pour son corps, oui c'est charnel en plus d'être intellectuel, de nos mots, de nos esprits complices, je suis gourmand de ses chairs, de son entière féminité.









Elle recule, me fait signe que "non", mais elle ne refuse rien. Encore moins mon doigt là, juste sur le haut de ses lèvres verticales, sous cette robe. Hummm dentelle rouge, belle idée en accord avec les coutures. Pas de corset blanc à liens rouges que j'aime tant, mais bien du rouge balconnant !


Diablesse elle refuse en retirant d'un geste sûr cette culotte de fine dentelle rouge. Elle sourit, elle dit "oui" en attrapant une serviette rouge avec des motifs cachemire rose et fuschia. Juste une serviette, là sur cette table, elle se couche sur le dos, s'offre, ouvre ses jambes, offre encore plus le grand écart de ses jambes en bas nylon, ses talons vers le plafond. 





Je met mes doigts, ici et là, je regarde sans les quitter ses yeux, pour comprendre les messages, entre deux petits souffles, deux petits cris. Une ficelle bleue, pas de fantaisie de geisha, juste un bouchon de rivière rouge, mais elle sait, je sais aussi, c'est sa féminité, son statut de femme, c'est un peu d'elle. Et justement je l'aime tout entière, je ne refuse rien d'elle, je la prends intégralement.


Une serviette, des ébats, des humidités, des flots rouges, des jambes, les siennes, les miennes, nos sexes se signent de rouge, et elle jouit de plaisir, moi de cette odeur, de ses hormones si particulières, si excitantes, si excitées. Nous jouissons différemment, là, en replaçant cette serviette, facétieuse quand elle remonte sous son dos, avec nos coups de rein, notre entrain mutuel.








Je dis "rouge" à son oreille, elle rit, car jamais nous n'avons réfléchi à cela comme une entrave entre nous. Avant  elle  esquivait cette période, mais ni culture, ni religion ne doivent décider de nos plaisirs. Nous nous sommes découverts, j'ai donné ma vision, ma discrétion, mon désir, en respectant son désir. Nous jouissons ensemble avec ses talons rouges, signature de sa sensualité.


Pleinement, dans une lune rouge !


Son corps bouge, vibre de sensations, elle ne voit que ses chevilles, mon envie, notre plaisir.

Enfin nous nous serrons dans les bras, là, inerte dans cette explosion de bonheur, sages pour savourer à deux ce moment privilégié. Douceurs, glissades de nos chairs, sourires !







Un peu plus loin, une douche, après un déshabillage précis, sans tâche, et juste un geste vers la machine à laver. Savon et parfum, que la vie est douce !

Notre interprétation de l'amour, de la chair se satisfait de toutes les limites que nous partageons avec complicité. Elle se blottit dans mes bras, sous une serviette chaude. Son corps palpite de joie, de sensations encore chaudes en elle, liquides, rouges.






Les roses rouges attendent leur vase, posées sur la table.





En hommage à un texte paru chez la délicieuse Calamity sur son blog LuxureAndCompagnie !


JohnSteed

Inconnue aux bas nylon

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Le printemps ne se décidait pas à sortir de son manteau de velours gris et blanc. Dehors, il faisait froid, mais heureusement le thé chaud reposait sur son bureau, deux écrans sommeillait de leurs messages, de leurs liens internet vers d'autres pensées, d'autres images. John écrivait depuis plusieurs jours, il se libérait de mots, devenant la source de nouvelles idées, de nouveaux paragraphes, de nouveaux chapitres pour des livres, pour des articles. 


Le soleil marquait le sol avec la grille des carreaux, le canapé de cuir se réchauffait.





Il finissait et devait se rendre vers Paris, un chemin vers cette inconnue. Leurs échanges avaient été uniquement électroniques, aucun ne souhaitant voir vraiment l'autre, encore moins connaître le son de la voix même en ayant les numéros réciproques de mobile. Des mots, des emails, des sms, des échanges de pensées, des approches de douceurs, des sourires parfois entre deux phrases, des détails pour se découvrir sans tomber dans la description technique digne d'un profil de la CIA, juste une approche libertine. C'est elle qui avait fait le premier pas vers lui, connaissant l'homme et son univers via un couple d'amis. Son amie en particulier lui avait vanté la douceur, le style décalé de ce libertin, enfin plutôt de cet épicurien. Assez vite elle avait insisté pour savoir, pour connaître un peu plus, enfin elle avait insisté pour avoir ses coordonnées. 


Lui, avec politesse avait répondu à ses emails sur la lingerie, sur le nylon, sur les mots de son blog, des mots presque banals, mais en fait des premiers pas pour lui avouer une envie de le croiser, de le voir, sans en dire réellement plus. Sauf une date pour se voir.




Ainsi là, sans surprise, il se garait, avec une petite sacoche contenant divers accessoires de douceurs, elle lui avait avoué une envie plus charnelle, plus soyeuse, sans plus de précision. Là, en bas de l'immeuble haussmannien, il attendait la réponse à ses sms, voulait-elle sortir ? marcher un peu pour le voir ? serait-elle déçue ? marcher pour parler et se découvrir, partir dîner même ?
Il reçut simplement un sms "Chambre 310".


John sortit sous les dernières gouttes de pluie froide de cette journée, la nuit tombait. Paris s'illuminait. Il s'engouffra dans ce mini ascenseur parisien à cage, une vieillerie grinçante, un relent du passé. Un couloir, deux côtés, quelques pas sur la moquette récemment posée, une porte avec le numéro "310", légèrement ouverte, il frappa, entra.





Devant lui, avec un éclairage léger, une femme habillée de noir, avec un foulard Hermès sur les yeux. Sculpturale, seule, attentive à sa présence. 


Etrange situation, deux inconnus l'un pour l'autre, qui malgré la proximité, se voit sans vraiment mixer leurs deux regards. John posa le sien sur les cheveux blonds, noués dans ce foulard soyeux, cette bouche orangée,  un joli cou, un chemisier de voile noir sur une transparence généreuse, une jupe moulante sur des formes gourmandes, des jambes charmantes dans un fin voile noir, le tout posé sur des hauts talons noirs vernis. 

Il avança après refermer la porte. Elle tremblait.



...à suivre ...


JohnSteed


Frissons en bas nylon

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John avançait de nouveau vers elle, pour poser ses mains sur sa jupe noire, pour sentir les jarretelles à travers le tissu, elle ressentait toutes ses approches. Il s'avança, la serra dans ses bras, s'aventura ici et là, caressant les courbes de sa volupté à travers cette mousseline de voile noir. 

Son bandeau de soie suivait les mouvements de sa tête, cherchant cet homme dans le vide. Elle parla, John s'approcha, elle l'embrassa avidement. Ils se serraient, il passait ses mains sur ses fesses, sur son dos, puis sur la jupe, de haut en bas, vers le voile qui enveloppait ses jambes.




Là, rapidement, il passa sous la jupe, d'un geste précis, entre les jambes, directement sur ses lèvres, directement sur son clitoris. Comment faisait-il pour savoir qu'elle ne portait aucune culotte, que ce bouton infime serait là ?





Deux doigts, trois doigts, un duo en elle, humide et confiante, écartant soudainement les cuisses, debout, et ressentant l'autre doigt sur son bouton à jouissance. Là il frotta, joua de rythmes et de belles octaves, doucement, plus vite, moins vite, en haut, en bas, à droite, puis à gauche, frottant la délicate perle, sur et sous la chair. Il poussa encore ses doigts plus loin à l'intérieur, pour emmener la paroi interne dans un jeu coulissant. 





Elle écartait encore les jambes, perchées sur des talons très hauts, mais elle adorait cet équilibre, cette prise en elle, John jouait avec cet inconnue, avec à peine quelques mots échangés, des envies soupçonnées, des désirs caressés. Des petits cris, des souffles, des petits bonheurs s'échappaient d'elle, de sa bouche, de son lâcher prise. Sans le connaître, elle se donnait à lui. Etait-ce une habitude ? 

Elle ne connaissait que les mots échangés, les idées partagées, et le descriptif fait par son amie. Rien, si peu pour s'engager dans un duo libertin, mais elle devait être joueuse, satisfaite de sentir ses bras sur elle, ses doigts en elle, sa bouche sur ses seins à travers les dentelles noires.





Elle savourait ce jeu, il la bascula d'un geste imperceptible sur le lit, en ayant enlever sa jupe de son autre main, défait son chemisier avec la même magie. Sa lingerie, une nuisette de dentelle noire, un beau soutien gorge de transparence noire, un porte-jarretelle si fin, des bas noirs et ses talons, un pur plaisir fétichiste, une vision extrêmement féminine, sensuelle de cette femme voluptueuse. Ses formes se mêlaient dans ses froufrous. Elle souriait encore sous ses mains, d'ailleurs il semblait avoir quatre mains. Il passait de son buste à ses jambes, sur le nylon, sous le voile, sous la nuisette, elle ne voyait rien, ressentait tout avec ses yeux bandés. Il remit plus fermement le bandeau, et la bascula encore un peu plus, les jambes en l'air.


Son amie lui avait parlé des séances de langue, de cette vibration si particulière, de ses trucs et astuces pour emporter les lèvres, le sexe, le clitoris dans un tourbillon inspiré. Elle reçut sa langue le plus naturellement, tenant avec ses mains ses propres jambes, caressant au passage ce nylon, qu'elle-même appréciait tant. Elle s'ouvrait, il remit sa langue, encore, encore plus en elle, encore ...





.... à suivre ....


JohnSteed


Dégustation entre deux bas nylon

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John avança encore sa tête, relevant le nez sur son mont de Vénus lisse, s’enivrant de son parfum intime, aucun autre ne lui ressemblait, la signature intime de chaque femme dégustée. Une palette plus large que celle du vin, des arômes différentes suivantes les heures de la journée. La nuit exaltait cette douceur verticale face à lui, deux lèvres luisantes dans cette pénombre. 

Elle avait retiré sa main, comme une dernière barrière sur son intimité, ou pour lui indiquer le chemin



Sa tête penchée entre les deux cuisses, il s'appliqua à lécher les grandes lèvres, la peau des cuisses alentours,  à caresser au passage les revers des bas noirs de cette belle, les yeux sous la bandeau, emportée dans de petits gémissements quand il suçota les petites lèvres. Délicieusement, comme un gourmet qui lèche plusieurs fois sa cuillère après avoir déguster une pâtisserie sublime. Un léger parfum de musc et de vanille, du moins un ressenti sucré, il prit son bouton en succion, en délicatesse infinie, toujours entre ses lèvres, sa bouche, son bout de langue durci pour mieux frotter cet ergot érectile.





A chaque coup de langue, elle frissonnait, elle se livrait à lui, à cet homme qui ne l'avait pas prise à la hussarde, mais qui lui offrait une dégustation langoureuse. John insistait, changeait l'intensité, la fréquence, la douceur ou la fermeté en ajoutant ses doigts inquisiteurs sous ses fesses. Il massait, il titillait, il malaxait aussi avec vigueur, puis il respirait aussi dans cet exercice d'apnée sensuelle. Un délice qu'il prolongea sans compter, les minutes se suivaient, elle se plaisait à reprendre son souffle, à se relâcher totalement.


Les cuisses ouvertes, les talons en l'air, les dentelles noires sur ses seins qu'il venait parfois caresser. Son soutien-gorge amplifiait la sensation, quand il posait ses doigts sur le fin voile ajouré, sur ses rondeurs de pure féminité. 




Naturellement, elle sombra encore dans des jouissances intérieures, relâchant parfois des cris, des sons de plaisirs. Il la tourna, la guidant dans les trois dimensions qu'elle ne voyait pas, elle se retrouva sur le bord du lit, sur le dos, la tête en dehors. Son bandeau de soie tenait encore ses cheveux blonds, sa bouche rouge attendait.



John se leva, retirant en silence quelques vêtements, servant le champagne. Il versa dans cette bouche, un liquide pétillant, des bulles pour cette pause, elle bût d'envie et pour se désaltérer de ces précédentes minutes. John s'avança au-dessus d'elle, tranquillement il dirigea son sexe entre les lèvres rouges, doucement il fit comprendre sa présence. Il força la bouche, poussa son gland, encore un peu plus, et là il coulissa encore en elle.






... à suivre ....

JOHNSTEED

Double jeu entre ses Bas nylon

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Elle avait la tête en arrière, le sexe vertical et droit de John qui rentrait dedans. Sa bouche absorbait cette barre volontaire, cette envie de jouissance masculine. Il s'enfonçait, jouant des capacités de celle-ci à avaler, toujours un peu plus, à faire tourner sa langue autour, à sucer avec ses lèvres toujours rouges. 

Par instant, il touchait les seins sous la dentelle noire. John coulissa encore et encore, laissant venir sagement son plaisir, son jus vers elle. Il regardait son sexe lisse, ses cuisses et ses bas noirs qui se tendaient de belles jarretelles fines.




Il avait envie d'autre chose, en pur fétichiste, les détails, les envies de ces mêmes détails, lui apportait des frissons supplémentaires, une volonté d'explosion intense, mais calculée, du moins dans ces petites désirs. La bouche respira, il était ressorti. Il la guidait toujours dans le noir, sous son bandeau, elle ne devait que ressentir le lieu, jusqu'à quand ?


John la déshabilla sans la forcer, sans lui demander non plus. Elle se retrouva sans soutien-gorge, la poitrine plus molle, mais toujours femme, toujours fière de cette poitrine. Il retira le reste, tout en l'enveloppant d'un bustier underbust en satin noir. Sa taille se marquait, ses formes s'amplifiaient, elle sentit les liens se resserrer, un dosage juste. Ses seins furent accueillis par un tulle tout fin, un soutien-gorge de voile transparent pour montrer cette opulence voluptueuse. Il accrocha les bas noirs, avec de beaux motifs qu'elle ne voyait pas. Puis il lui passa un collant à grosse résille sur ses jambes, ses bas, ses jarretelles, son cul rond, enveloppant ainsi tout son corps dans un filet large. Il lui remit des escarpins qu'elle avait posé là.




Elle ressentait cet habillage, une sensation nouvelle, aucun homme ne s'était permis cela, le plus souvent ils demandaient une tenue sexy, sans précision, ils attendaient sagement. Mais là l'initiative était de cet inconnu, si sûr de ses choix. Savourer les matières était son seul acte, il lui servit à boire, quelques tapas à grignoter, puis la dirigea pour la mettre en position de levrette sur le lit. Elle comprit au bruit, aux lumières soudaines qu'il la photographiait dans sa féminité, dans sa tenue, dans ses courbes, elle se laissait faire, consentante, c'était elle qui avait demandé ce libertin pour elle.



Le plus naturellement du monde il lui glissa quelques mots à l'oreille, elle sourit en acquiesçant. Puis il lui glissa deux doigts dans son sexe, un doigt dans sa rondelle tendue. Le gel frais réveilla ses sens. John sourit en doigtant les deux orifices charnelles de cette belle épicurienne, de cette libertine consentante.

Entre les mailles de la résille, il ajouta un autre doigt dans son cul, ouvrant un peu plus ses fesses rondes marquées de jarretelles et du filet noir. Puis un troisième doigt entre ses lèvres, une main en elle, elle gémit, il continua longtemps, entre gel et attouchements intérieurs, elle enfonçait sa tête dans le lit, remontant un peu plus sa cambrure, son fessier roi aux yeux de ce gentleman doigteur.





Soudainement, il arrêta. Une pause, un silence !

Elle sentit alors un embout arrondi sur ses lèvres, un autre embout arrondi sur son étoile anale. Deux formes qui avec la même régularité se sont enfoncées en elle, en quelques mouvements, millimètre par millimètre, sans concession, il poussait. Elle a bougé, il a tiré son corset, ajusté sa position, et il les a enfoncé en elle. Deux plugs de latex, tout doux, de tailles raisonnables. Son Sexe avait absorbé son souci, ce presque sexe de latex. Son anus avait appris à s'élargir, depuis combien de temps avait elle été sodomisé, elle cherchait la réponse. Mais là maintenant, cet homme l'avait rempli de deux jouets de plaisirs, profondément ancrés en elle. Savourer encore !

Elle se cambrait, ressentait leurs doubles présences, une sensation qu'elle n'avait jamais eu en elle d'ailleurs. Deux sextoys dans ses deux orifices sensuelles !

Elle mit ses mains pour redoubler la dimension, comme pour vérifier son double ressenti, pour voir si ses lèvres avalaient, si son cul avalait aussi.






Il se positionna, elle le sentit devant sa bouche, il prit sa tête, la guida pour lui remplir aussi la bouche. John semblait insatiable ce soir, et il savait ce qu'il désirait maintenant. Il s'enfonça un peu plus.


... à suivre ...


JohnSteed

Liebster Award 2013

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Ah je vois ici vos mines déconfites, vos dentelles affolées, celles qui attendaient la suite des dernières péripéties érotiques de JohnSteed, il faudra patienter jusqu'à demain 09h00.

Car aujourd'hui je transmets le témoin du LIEBSTER AWARD, une nomination entre blogueuses & blogueurs, un lien souirant de questions-réponses pour se découvrir, pour se connaître, pour remercier les plus fidèles, pour vous encourager à découvrir de nouveaux horizons.

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MERCI à RONDINETTE, qui avec cette nomination, me donne la parole, mais aussi partage sa bonne humeur, ses yeux souriants de coquinerie, et surtout défend des courbes et des rondeurs au quotidien, nues ou sous des dentelles fines, et souvent avec de beaux bas nylon. En toute sensualité assumée !

Alors quelques règles de ce Liebster Award  :
  •  Chaque personne doit écrire 11 faits sur soi
  •  Répondre aux questions que la personne qui vous a tagué a posté et créer 11 questions destinées aux personnes que vous allez taguer
  • Choisir 11 personnes et mettre un lien vers leur blog dans votre post
  • Les en informer sur leur page
  • On ne peut pas taguer la personne qui vous a tagué !


Si vous n'aviez pas tout découvert sur JohnSteed (Mais qui est JohnSteed ?), du moins son fantôme numérique, voici les questions de RONDINETTE :

1/ Quel est ton film culte ?
Je devrais dire série culte ... "Chapeau Melon et Bottes de cuir" pour son ambiance décalée, son humour british, son élégance et puis cette ambiguïté chic entre les deux héros.
2/ Ton artiste préféré ?
Un artiste, je pencherai plutôt vers un peintre, Edward HOPPER, pour son univers doux et saturé d'une lumière, pour la douceur des personnages. 
3/ Politique ou anti-politique ?
Je rêve d'un monde d'amour, de respect de l'autre. Donc sans politique !
4/ Si tu gagnais au loto, que ferais-tu en premier ?
Mon premier rêve devenu réel serait de partir avec ma belle, mon Emma, en voiture, tranquille, vers les petites routes de France, des petits hôtels, des grandes tables, des pique-niques au champagne, des spas, des douceurs au coucher du soleil. Nous, et seulement nous !
5/ Ton style vestimentaire ?
Surprise ! Classiquement Classique ! Une dose de costumes (eh oui JohnSteed est addict), de cravates, mais avec parfois une touche excentrique de couleur orange : chaussettes, caleçon, ...
6/ Tes vacances rêvées ?
Plutôt simple, dans une petite maison, dans une région calme de France, d'Europe. Des longues balades, des grignotages de produits locaux, des heures à lire, à s'aimer simplement, des barbecues entre ami(e)s, des heures à écrire avec elle qui lit, nous simplement.
7/ Une expression que tu emploies tous les jours ?
Féminité, Volupté, Liberté.
8/ Pourquoi un blog ?
Pour partager en premier lieu, un univers de douceurs, de cascades érotiques et de folles courses fétichistes en bas nylon probablement. 
Pour croiser des personnes souriantes et libérées entre les mots, entre les commentaires, entre les emails en off. Pour démontrer qu'il y a tant de subtilités, de tendresse et de culs nus heureux avant la frontière glauque du porno.
9/ PC ou tablette ?
Multi-pc, je suis jongleur sur plusieurs claviers. Mais la tablette me permet d'écrire n'importe t où, je vais devenir très addict.
10/ As-tu déjà été infidèle ?
Oui car la fidélité est une valeur ambigüe, et que la vie épicurienne est plus douce, plus charnelle, plus explosive de dentelles, en croisant parfois d'autres courbes, d'autres personnes libres et infidèles.
11/ Lingerie ou nudité ?
300% lingerie, j'adore les courbes moulées de satin ou de soie, les guêpières, les corsets, et plus encore les jambes sublimes en bas nylon.


Alors en plus de répondre aux questionnaires en bas de ce blog (si si tout en bas de cette page), je vais laisser cette série pour vous, les amies et amis (pour les non-blogueurs, je propose de publier ici leurs réponses !) :
1. Votre vue ... votre dernier livre lu ?
2. Votre avis sur 50nuancesdeGrey ?
3. Votre goût ... un souvenir de gourmandise culinaire ?
4. Et cette émotion avec ce verre, ce lieu, ces personnes, pour ce  vin inoubliable ?
5. Votre ouie ... avec quelle musique pour vos première galipettes ?
6. Quel groupe accompagne souvent vos envies du soir, ou un silence peut-être ?
7. Votre odorat ... l'aimez vous avec son parfum, le parfum des lieux, ou celui de la daube qui mitonne en cuisine ?
8. Et vous déposez où votre parfum sur votre corps ? toujours le même ?
9. Votre toucher .... sensuelle vous aimez la lingerie fine, pour qui avez-vous mis vos dernières jarretelles ?
10. Vos bas nylon ... aimez-vous, aimeriez-vous les partager avec une autre femme pour une soirée très voluptueuse ?
11. Vos bas nylon sont-ils un chemin ouvert pour sa langue vers vous ?

Les soyeuses élues et les heureux élus :
1. Cassiopée : www.cassiopee.me
2. FrenchSweet : sweetywords.canalblog.com
4. NoirIntense :  noirintense35.canalblog.com
6.  Alcina :  alcina.over-blog.com
7. Pussy 
10.  Chloé :  www.lesteatimedechloe.com
11. MademoizelleEztie :  http://mademoiselleeztie.wordpress.com/
11. Sandra & Michael 
11. Belle-Bulle :  belle-bulle.blogs.fr
11. Ophélie Conan : conan-la-barbare.over-blog.com


Bises à tous, à bientôt ici ou ailleurs pour vous lire, vous parler, lire vos emails.
JohnSteed.nylon@gmail.com




Pluie sur le nylon

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John était entre les lèvres, sous le bandeau de soie de cette belle blonde. Elle oeuvrait avec précision jouant de sa langue sur ses boules, puis autour d'elles, puis sur le long de son sexe, parfois absorbant au passage son gland, titillant de sa langue encore la fente de ce gland, suçotant le plaisir de John. Quelques gouttes de plaisir étaient là, sur ses lèvres, elle redescendait, elle l'enfonçait en elle.




De sa main droite John appuya sur une poire de latex, l'air se comprima pour aller vers elle, vers ses deux orifices arrière, vers son cul, vers son sexe, pour gonfler les deux plugs en elle. Elle tressauta  surprise de cette sensation totalement nouvelle, de ce moment surprenant, de cette double charge en elle. 


John lui enfonça la tête sans ménagement sur son sexe, lui donnant le mouvement, l'encourageant à sucer encore, à avaler son membre devenu dur, conquérant de tout son corps. Il était dans sa bouche, mais il était aussi dans ses orifices de plaisir. Il la remplissait, il était gourmand après avoir été gourmet, il la possédait là où son membre, son épée de chevalier trouvait le fourreau de plaisir, marquait de son empreinte cette princesse de dentelle noire. 




Il appuya encore, elle bougea encore, surprise par ces plugs devenus plus présents en elle. Son sexe recevait ce plaisir comme un sexe très charnel, son anus s'ouvrait d'une taille qu'elle ne connaissait pas, elle ferma les yeux pour le savoir partout en elle, celui qu'elle n'avait jamais vu.


Tout était sensation, les bas si fins, si doux qu'elle portait, cette grande résille en supplément qui titillait ici et là ses jambes, son bas ventre, mais aussi les brides sur ces chevilles, ses talons qui la prolongeaient dans sa sensualité de lignes. Lui devait regarder cela, elle s'excitait de le savoir très esthète, très voyeur, très fétichiste de son corps, de ses courbes.




Tout était sensation, ce voile sur ses seins qu'il malaxait parfois, qu'il caressait aussi, ce corset qui marquait sa taille, renforçant sa poitrine, renforçant sa taille et ses fesses callipyges. Elle se donnait, il exigeait, cet inconnu était en elle, comme jamais elle n'avait reçu d'homme, comme jamais l'imaginaire d'un de ces hommes ne l'avait remplie. Imaginatif et sensuel, il insuffla encore de l'air, elle sentit les ballons se gonfler dans son sexe, bien en elle, entre ses fesses encore. Il bouillonnait dans sa bouche.


Soudain il arrêta le mouvement, il la poussa sur le dos, les jambes en l'air. En quelques mouvements, elle s'ouvrait, les deux plugs gonflés en elle. D'un simple geste il retira, le ballon de son sexe, une sensation énorme, un plaisir inconnu, une vibration qui traversa son épine dorsale des fesses à sa tête, sous son foulard de soie. Elle gémit. 


Et dans sa bouche ouverte, il enfonça le plug recouvert de ses humidités. Elle tira sa langue, saliva, contourna et lécha son goût, son plaisir.





John reprit les deux jambes, appréciât la tenue si fétichiste, si sensuelle, si féminine de cette inconnue, il s'enfonça entre ses bas nylon, entre les mailles de la résille, intégralement, elle émit un premier halètement, suivi d'autres. John oeuvra à son tour, s'enfonçant toujours, ressortant, prenant des pauses, avec cette femme remplie de plaisirs, c'était sa demande. Il jouit de ce duo si hédoniste.


... à suivre ...

Pour le premier épisode  de cet histoire : 


JohnSteed

Final entre ses bas nylon

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Explosion, un festival de sensation, ce jeu d'ocytocines explosives qui remplissent soudainement la tête mais aussi les muscles, les dernières contractions.

Ce moment si intense, jamais similaire où le corps se relâche après une tension immense, telle une petite mort car seul l'esprit ressent encore le souffle de cette déflagration de coups de coeur, de bonheur quasi absolu, de joie et de jouissance, quant au même instant tous les muscles se bloquent, ou se ramollissent totalement. John avait atteint ce petit nirvana, ce point de non-retour dans l'escalade des plaisirs, tant son cerveau avait pris du plaisir et tel un simple mâle, son sexe avait relâché son sperme chaud, ses muscles, sa virilité gluante.


Il était retenu par les jambes de cette belle, elle demandait encore quelques coups de rein, mais il ne proposait plus que son état second comme une douceur caressante.




Durant les minutes qui suivirent, elle le découvrit, fébrile, presque fragile, tel un homme rassasié et ému par les instants présents, serein d'avoir donné un maximum de caresses, d'avoir attendu sa jouissance à elle avant de se consumer dans une dernière étincelle.


Elle le cajola, discutant de tout, de rien, comprenant toujours mieux qui il pouvait être, complétant le personnage par un visage, au-delà de la description donnée par son amie, par leurs échanges, par ses actes. Elle savourait amplement le personnage, ce gentleman étrange, ce libertin à la commande mais aucunement affamé, cet homme finalement, cet épicurien profondément gourmet.





Ils souriaient, dégustant quelques bulles au passage, croquant des petites choses, se nourrissant de mots, de
leurs approches modernes de ce partage. Les minutes, le temps passait, la nuit était installée, rien ne les touchait. 


Mais dans la nuit, avant le matin, ils recommencèrent, elle voulait qu'il la possède partout, dans tous les bonheurs de ses rondeurs, dans tous les recoins de sa féminité. Intégralement.

Alors il retira le plug gonflable, entre ses fesses, et là doucement, il enfonça un sexe dur. Il avait demandé avant, prévenant que s'il présentait son gland à cet endroit, il ne s'arrêterait qu'au fond d'elle. Écartant la rondelle, glissant de la précédente préparation, forçant avec son gland puis dans l'étroit conduit, s'enfonçant un peu, un peu plus, encore un peu, toujours plus, et la possédant enfin là.





Elle sourit, elle serra les dents, elle le voulait, elle l'eut en elle. Elle frémit entre cette douleur diffuse et ce plaisir nouveau, elle le sentait bien. Son enculage la réjouissait, John lui souriait.




Pour le premier épisode  de cet histoire : 


JohnSteed


TAG by Calamity

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Un premier tag, et voilà que c'est l'avalanche. Non pas de livres mal entassés de mon bureau et boudoir, mais bien un second tag par la délicieuse Calamity du blog LUXURE & Co.




Une nouvelle série de questions, mais je m'arrêterai sur celles-ci sans en proposer d'autres, sans nommer d'autres joueuses ou joueurs, votre liberté, je respecte.

Les questions de Calamity sont : 
1.Combien de fois avez vous aimez?
La même femme ? ou les différentes femmes de ma vie, voilà une vraie indiscrétion. Car en étant totalement "in love" comme adolescent et jeune homme, avec le recul, je pense que ses amours-là n'étaient que des sentiments allégés, des ersatz affolés par les hormones.
4 femmes uniquement et j'ajouterai définitivement la 4e (et dernière).

2.Quelle est la pratique sexuelle dont vous ne pourriez vous passer? 
Le cunnilingus, dois-je expliquer le plaisir que cela procure, que cela donne, les parfums et les douceurs de ce contact ? Lisez certains textes de ce blog, ils se noient entre deux jambes.

3.Quel cadeau feriez vous à votre amant pour son anniversaire?
A ma maîtresse et compagne, ma chère Calamity ! Je ne peux le dire ici car elle va lire cet article, et cette année la surprise dépasse les rubans du papier cadeau. Un présent qui la fera pleurer de joie. Et je vais alors lui tendre mon épaule. 

4.Votre lieu préféré pour vos ébats? 
Un lit, un cocon qui est à nous, juste à nous, pour s'aimer, parler, câliner, vibrer, se serrer l'un contre l'autre.

5. La chose qui vous rebute chez un(e) partenaire?
L'inélégance, tant dans les paroles, les actes ou avec ses poils pubiens.

6. De quel accessoire sexy aimeriez vous user?
Abuser de la voir en corset, jarretelles et bas nylon !

7. Votre plus grande frustration?
De ne pas avoir encore fini le livre en cours d'écriture, je vois déjà le dernier chapitre, la conclusion, mais quand vais-je arriver enfin à cette fin.

8. Qu'est ce qu'une belle relation pour vous?
Un duo de personne, qui dès qu'ils se retrouvent, forme alors une bulle autour d'eux, de douceur, de câlins, de coquins échanges, de dentelles et de gourmandises, de paroles et de sourires. Juste s'aimer ! Seuls au milieu d'un monde fou, seuls et simplement heureux.

9. Quel animal vous représenterait le mieux?
Elle dirait probablement le lion, je pourrai dire le chat, ce sont deux félins.

10. Qui symbolise l'érotisme pour vous?
Moi, moi, moi ... à ses yeux ;-)))))
Betty Page !

11. Si vous aviez le droit de choisir un talent, lequel choisiriez vous?
Celui de savoir écrire.
Non, celui de savoir jouer du piano jazz !



BISES chère Calamity, et si vous répondiez à vos propres questions !!!





Encore quelques mots sur elle

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Ce soir, il avait débranché son téléphone, mis en silence ses mobiles, oubliés sous deux piles de livres. John cherchait une inspiration qui lui permettait d'écrire encore, de combler page après page le squelette de cette histoire pour lui donner une forme, une silhouette humaine.

Chaque paragraphe devenait un muscle avec le point final, avec les bas nylon qui enveloppait aussitôt cette jambe, cette cuisse longue avec ce creux longitudinal qui creusait imperceptiblement la longueur de ses muscles, dans une beauté spectaculaire. Il écrivait et donnait vie et formes à ses personnages, il leur donnait des mots, et au-delà encore des paroles dans leurs échanges. Des corps-à-corps dont certaines amies lui demandaient l'existence, le moment vécu et dont il répondait que seule l'imagination était la source.

Il décrivait une guêpière de dentelle jamais croisée, mais si vivante.




John était épuisé par ces derniers jours, ces dernières semaines, car la pression était immense, les moments de douleurs aussi. Il souffrait face à ses douleurs internes, leur intensité pouvait parfois lui couper le flux de mots, alors il se reposait, essayait de trouver le sommeil avec des rêves imposés, des bas nylon, des guêpières, des femmes qui jouaient ensemble, des mâles conquérants, ou simplement un repas, une dégustation de bons plats. Il ne vivait plus que pour ce roman, donnant ses forces, donnant son corps et les doutes dans ce support encore flou. Emma, d'autres amies, d'autres libertines l'avaient contacté mais il ne pouvait donner de plaisirs à ses belles, son physique frôlait le vide. Il ne pouvait partager de moments, de paroles, car sa concentration le retenait.







Il ne voulait mêler de plus les rêves érotiques et charnelles, parfois profondément fétichistes, parfois même délirants et sournois de son duo de héros, cette femme et cet homme, avec les désirs des autres, avec un paradoxe différent de ses propres envies. Il était un simple pousseur de mots, un homme bien plus commun que l'image idéalisée de ses lectrices. Il n'était pas son héros, jamais il ne l'avait été, ni même un instant souhaité, et encore moins en transfert vers ses chapitres. Il écrivait facilement certes, des lignes et des lignes érotiques, pleines de volupté, mais cela n'était qu'une cuisine gourmande par un gourmet.


Trouble, c'était le mot qui accompagnait le sensuel, le prochain chapitre qui donnerait la main, les doigts, le sexe à son corps, à ce livre, à cet enveloppe de chapitres et de phrases trop longues, à ces jouissances virtuelles, mais aussi à sa fatigue bien réelle. Tout se brouillait tout en s'organisant toujours plus et en remplissant les pages.





John n'avait finalement ouvert qu'à une femme, leur relation était  bien plus complexe que le jugement des autres, et  les cases associées pour ranger celle-ci. Elle était là, devenue ombre derrière son obsession, sa noyade dans l'océan des mots. De temps à autre, elle lui fournissait du thé, chaud ou tiède, des litres depuis des jours, en glissant aussi des mets qu'il ne touchait à peine, ce sens gustatif étant devenu annexe. Elle le couvrait quand il s'endormait sur son canapé, là, épuisé de donner ses mains à cet ouvrage, son esprit avec.

Elle se lovait près de lui, lisait, dormait, le suivait dans ses respirations, sa folle course sur cette silhouette.





Hier, il avait fait un arrêt, tranquillement, il avait accepté d'être sucer, d'exploser dans sa bouche, de s'écrouler comme dans un point final à un grand chapitre. Puis il avait pris son stylo-plume, délaissant son clavier, pour écrire sur sa peau, des mots doux, sur son dos, il serait le seul lecteur, le seul écrivain de ce texte court.

Défaisant une des jarretelles, écrivant sur la cuisse, remontant le nylon dessus.

Puis là, sur ce mont tout doux, chef d'oeuvre de douceur ultime. Encore quelques mots.



Elle avait dormi devant lui, ainsi peu vêtue, juste quelques transparences, quelques mots sur sa peau intime, et il avait repris son roman, le clavier et ses cliquetis dans la nuit.



JohnSteed
Chères lectrices, chers lecteurs, 
Je vais être moins présent, actuellement très pris par diverses activités dont l'écriture d'un livre (là encore un univers de mots). 

Merci de votre fidélité (100.000 pages vues)

Abuser de ma volupté

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Emma avait eu une semaine professionnellement éprouvante, et elle avait retrouvé son cocon. En rentrant, elle n’avait pas eu le courage de se changer, elle avait gardé sa tenue de jour. Un semblant de dîner rapide et puis, son salon, son canapé. La nuit froide et de brouillard d’hiver dehors, une lumière tamisée et la chaleur chez elle. Elle avait mis de la musique, elle en avait besoin, des notes de jazz autour d’elle, la suavité de la voix et des notes de Diana Krall, son dernier CD, une merveille à déguster encore et encore, avec une si jolie pochette, avec la belle en porte-jarretelles. Pour l’instant, seule. Elle l’écouterait avec John, bientôt, quand il serait là, à nouveau.




John s’était presque évaporé depuis quelques jours. John était peut être parti au loin pour son travail, lion conquérant et flamboyant, ou était tout près, pour autre chose, lion blessé, souffrant, soignant ses blessures loin du monde. John avec sa sensibilité hors du commun, sa personnalité ne souffraient pas de demie-mesure, il était entier dans un monde de faussaire, de fielleux.


Mardi, il était passé chez elle, en son absence. Il ne le lui avait pas dit, elle n’avait pas trouvé de mot, juste son parfum. Et simplement un livre et une pochette de bas nylon, posés sur son lit. Depuis, il ne répondait pas à ses messages ou à peine, un seul mot, de temps en temps. Ce n’était pas la première fois, le fauve passionné avait besoin de s’isoler de temps en temps, ce ne serait pas la dernière. Emma l’acceptait, d’ailleurs était-ce le mot, car c’était comme cela, cela faisait partie de John. Elle se questionnait, y pensait mais savait que c’était ainsi.



Emma était allongée sur son canapé, bercée par la voix de la belle Diana Krall. Elle s’était enveloppée dans un plaid de cachemire, un moelleux sans égal, récent cadeau de son homme, son mâle par procuration. Elle lisait tranquillement, découvrait page après page ce roman inspiré et sensible que lui avait laissé son gentleman. Un livre qui se révélait toujours plus extraordinaire avec l’avancée de la lecture.

La soirée commençait, elle entendait un peu d’agitation dans la rue, ceux qui sortaient , ceux qui allaient au restaurant, au cinéma, c’était l’heure, c’était le moment. Pas pour elle.

La sonnette de la porte d’entrée de son appartement la tira tout à coup de son voyage romanesque. Elle s’étonna, se demandant qui pouvait sonner à cette heure-là, et surtout pourquoi à la porte, et non à l’interphone. Peut-être un voisin. Elle alla ouvrir et eut la surprise de voir John.



John avait la clé de chez elle, et entrait chez elle, comme il le faisait en elle, librement et au gré de ses envies. C’était la première fois depuis qu’elle lui avait donné cette clé qu’il sonnait, qu’il attendait que ce soit elle qui lui ouvre la porte. Nul besoin de mot, elle comprit tout de suite.

Elle l’accueillit en l’embrassant, en l’entourant de ses bras, juste deux mots, les seuls pour l’instant.

- Bonsoir John.

John lui répondit par un regard.

Elle lui prit ensuite la main pour le faire entrer, le précédant dans le couloir menant au salon, puis l’entraînant sans un mot vers sa chambre. Ils se déplaçaient lentement, sans précipitation, le temps évoluait au ralenti , comme si les choses se mettaient en place toutes seules, comme la mécanique inexorable de l’univers. Elle savait qu’ils ne parleraient pas, ils n’en avaient pas besoin, pas en cet instant, toute parole était inutile.

Emma prit le sac de John et le posa dans un coin. Emma s’attarda pour admirer un instant la stature de son gentleman, cette allure qui la bouleversait à chaque fois qu’elle le voyait bouger, qui lui provoquait une onde de chaleur dans le bas du ventre. Elle ouvrit le lourd manteau d’hiver de John et l’en débarrassa. Avec l’élégance de son habillement habituel, son costume rayé, une cravate en soie toujours raffinée mais sans ostentation, elle était face à lui, si grand. Elle promena ses mains sur sa poitrine, touchant le coton délicat de sa chemise, sentant la palpitation de la peau si douce qu’elle adorait caresser en dessous.



Comme elle l’avait fait du manteau, elle fit glisser sa veste, puis relâcha le nœud de sa cravate. Ses gestes habituellement malhabiles amusaient John qui, impatient, venait le plus souvent à son aide, mais là, Emma sut trouver des gestes précis et doux pour déshabiller son homme. Elle défit lentement les boutons de sa chemise, posant sa bouche sur la peau découverte dont elle savourait la chaleur, cette odeur qui lui avait tant manqué, même depuis seulement quelques jours. John se trouva torse nu, elle en  profita scrutant son corps, anodin, lui disait-il, mais elle aimait cette carrure dans laquelle elle aimait se fondre, se perdre, se sentir enveloppée.

D’une pression de la main, elle incita John à s’allonger sur son grand lit et continua à le déshabiller. A présent, il était totalement nu , elle totalement habillée. Il était allongé sur le dos et elle le contemplait, le dégustait avec les yeux, le caressait du regard. Son visage ce soir si sombre, ses larges épaules, son torse si masculin, ses hanches un peu plus étroites, son sexe si doux, lisse pour sa bouche et ses lèvres, ses jambes longues et sobrement musclées. John, son gentleman passionné et flamboyant, s’abandonnait, se laissait aller vers elle, totalement, absolument.



Elle ne le quittait pas des yeux et elle se mit à ôter ses vêtements à elle également. Elle enleva rapidement jupe, chemisier pour n’être plus vêtue que d’un soutien-gorge de dentelle et de satin gris perle et d’une fine
culotte assortie, et de ses bas. Emma le rejoignit sur le lit, juste contre lui.


Elle se pencha sur lui, et elle parcourut son visage avec des baisers, des centaines de baisers effleurés, caressés, déposés dans un souffle, sur sa bouche, sur son front, sur ses tempes, sur ses paupières fermées.

Les lèvres d’Emma devinrent toujours plus gourmandes de la peau, du corps de John, et tout en continuant à le déguster, à le goûter, elle dégagea ses seins de son soutien-gorge pour le caresser de toute sa volupté, de sentir la peau de son gentleman sous la pointe de ses seins, la peau de son ventre à elle s’épanouir dans un frisson délicieux au contact de la peau de son ventre à lui.

Pendant un très long moment, elle caressa ainsi tout le corps de son homme, voluptueusement, tendrement. Sa bouche embrassait, caressait, léchait, parfois mordillait et la douceur de ses courbes de femme épousait les lignes de ce corps masculin, peau contre peau, ne pensant plus à rien, sauf à lui donner du plaisir , à l’envelopper d’une douceur infinie et intense. Une rencontre, une fusion dans un feu de douceur, dans un plaisir diffusé peu à peu, étincelle après étincelle. 





Emma avait envie de son homme en elle.
Elle s’agenouilla entre ses jambes, le regarda, il avait les yeux fermés, amplifiant les sensations. Soyeusement, elle effleura de ses doigts légers le sexe dressé de John, puis approcha sa bouche lentement, savourant son envie. Elle le caressa de ses lèvres, à peine un contact puis doucement, lentement, elle le prit entre ses lèvres, dans sa bouche, profondément, l’avalant, le suçant, le dégustant. Elle aimait avoir son homme en elle ainsi, elle s’était enivrée depuis tout à l’heure avec l’odeur de sa peau, elle savourait son goût, unique, particulier. Totalement éprix, elle le sentait glisser dans le plaisir, bouger ses hanches au rythme de sa gourmandise à elle. Emma jouissait ainsi de son plaisir à lui, de son plaisir à elle. 


Emma ralentit le rythme de sa bouche, et tout en douceur, abandonna le sexe de John. Avec délicatesse, elle se pencha à nouveau sur lui, et elle le caressa avec ses seins, le mettant au creux de sa volupté, il gémit, goûtant cet écrin tiéde et velouté, entre ses seins. Elle bougea doucement en sentant monter le plaisir de John, provocante elle voulait sentir la jouissance de John sur ses courbes, sur sa peau. Elle continua ce mouvement qui semblait délicieux à John et sentit une vague liquide de chaleur sur elle. Gourmet, il lui donnait sa crème, elle le recevait. Le temps s’arrêta à nouveau.





Puis Emme entoura simplement John de ses bras.



Mots d'Emma
Mise en Images de JohnSteed

Envie de bas nylon, envie de jouir, envie d'elle !

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John passait de longues journées devant son clavier, entre les projets, les dossiers, les rapports, les emails avec les clients, et plus encore pour écrire des articles et un livre. Douze heures, quinze heures parfois quand la source sans fin de voyelles et de consonnes s'emballait dans son flot jusque tard dans la nuit. 

Mais là, il avait appelé sa complice, ne lui proposant pas, lui imposant totalement des envies. Sur la route, durant le trajet, il avait reçu encore des messages, des commentaires de la part des lectrices et lecteurs sur ce futur livre, cela resterait un secret, une surprise pour tous. Il souriait car il avait sauvegardé les pages, et surtout il prenait une pause, enfin !



Il grimpa les quelques marches, sonna, entra car il avait la clef de chez Emma. Elle était radieuse, toujours et totalement féminine, sans jamais de sexy débordant, encore moins de vulgarité, mais de la sensualité et des touches fortes de volupté. Chemisier et lingerie en transparence, jupe justement courte, sagement élégante, des talons avec larges brides sur ses fines chevilles, des bas nylon plumetis sur ses jambes. Les déclinaisons multiples de douceurs formaient leur univers dès qu'ils étaient de nouveau ensemble. En suivant le couloir, ils arrivèrent dans son salon, de la musique, une lumière diffuse, des chocolats sur la table, du thé, et d'autres objets qu'il avait demandé. Il m'embrassa très fort, pour frotter ses muscles sur ses seins, pour l'envelopper de son odeur. Il voulait s'imposer comme le mâle dominant de cette soirée, marquant de son parfum les lieux, et plus encore sa proie.




Elle le dégustait des yeux, elle savourait cette prise en main ferme. John souleva rapidement sa jupe trapèze, caressant les attaches des jarretelles, caressant la chair douce du haut des cuisses, caressant encore le soyeux du revers des bas. Sans ménagement, il tira la culotte sur le côté, il glissa un doigt pour situer les lèvres, et d'un geste souple il enfonça la tête d'un gode, là, juste là. Emma n'avait rien vu venir, elle soupira, il enfonça après quelques allers-retours, l'intégralité du sextoy en elle, profitant des humides facilités présentes. Et relâcha la culotte, tenant ainsi le jouet long dans son sexe.





Toujours sûr de son envie, il dirigea Emma vers le canapé, lui sourit en soulevant son visage vers le sien, puis tendit son sexe raide, conquérant vers la bouche. Il voulait être sucé, sentir sa bouche rouge, voir son gloss rouge déborder sur les alentours de sa peau lisse, libre de toutes caresses et léchouilles. Emma prit le sexe entre ses lèvres, intégralement, plus vite qu'à son habitude, car elle devinait son désir.

Sa liberté fût de soulever, de peser avec délicatesse les bourses, de les lécher encore, cette peau si fine en contact avec ses lèvres, elle aimait, il haletait. Mais il la dirigea de nouveau vers sa barre de chair, il voulait plus de profondeur, de titillages de lèvres, encore plus de sa langue experte, souple parfois pour longer son extrémité sensuelle, ferme quand elle tapotait le gland, contournait. Elle l'aspirait, il adorait avec des râles plus marqués.





John tenait sa tête, profitant de la douceur de ses cheveux, mais respectant la longueur en contact en elle, il se laissait aller. Il allait se libérer d'une trop forte pression. Il savait qu'elle serait sienne pour la soirée, pour des folies et des douceurs toutes aussi extrêmes. Il pensait à la tension dans la culotte d'Emma, à ce gode enfoncée, la possédant, il voyait son sexe en elle encore.

Elle leva les yeux, insista sur ses succions, il jouit en elle, pleurant de joie.


JohnSteed


Nuit & Bas nylon

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La nuit avait envahie le ciel de printemps, tardivement, avec une douce chaleur.

Soudain une vibration et une sonnerie cristalline dans le noir.

Emma saisit son téléphone posé à côté de son lit. La sonnerie permettait d'identifier les messages envoyés par John. Quelques clics pour voir les mots de son gentleman, son homme :   "Baisers du soir,   Emma. Dormez-vous?"

John était insaisissable, ici et là. Elle et lui usaient, et parfois abusaient, de toutes les nouvelles technologies pour effacer les distances géographiques entre eux. Des kilomètres réels si lointains.

Elle répondit "Sourire. Je lisais avant, cherchant à oublier que la douceur de votre peau me manque.  Baisers soyeux. "

Nouvelle sonnerie "Que portez-vous ?...si vous portez quelque chose ?  Sourire."

Ces messages furent les premiers d’un long dialogue par sms.

Elle répondit à nouveau "La si belle nuisette en soie grise que vous m’avez offerte, une façon de penser à vous quand vous n’êtes pas là."




Emma utilisa l’appareil photo de son téléphone et prit un cliché de profil, allongée, qu’elle envoya immédiatement.

"Hummm…c’est un beau choix, si douce sous mes doigts, sur votre peau. Soyez mes mains, passez les vôtres sur la soie en caressant vos seins,  vos hanches, ce doux renflement en bas de votre ventre…Faites-le pour moi."

Emma avait posé son livre. Elle obéit à la si douce injonction de John, elle ferma les yeux pour que ses mains sentent sa peau vibrer à travers cette étoffe si soyeuse, si douce, comme si c’était lui qui promenait ses doigts sur elle. 

"Est-ce bon ?"

"Oui, mais pas aussi délicieux que lorsque je vous sens tout près de moi, que je peux sentir vos caresses et vous respirer en même temps. Votre parfum me manque aussi."

"Emma, levez-vous et ôtez votre nuisette, comme si c’était moi qui vous dénudais.  Faites glisser chacune des bretelles sur vos épaules et laissez la glisser le long de votre corps jusqu’au sol. Lentement, savourez l’effleurement du tissu sur votre ventre, sur vos hanches, sur votre mont de Vénus lisse, entre vos cuisses, sur vos lèvres."

Emma quitta son lit et se mit debout devant le grand miroir de sa chambre, elle imagina John devant elle, son regard qui se posait sur elle, qui l’enveloppait, qui la caressait. Elle fit comme l’avait suggéré John et s’étala à ses pieds une flaque de soie et de dentelle.

Elle prit une nouvelle photo…cadrant le cliché pour qu’il montre ses jambes au milieu de cette flaque si soyeuse. 

Un regard vers le miroir, en pensant encore à son homme, l’imaginant assis dans le grand fauteuil club à côté , tournant les yeux vers lui, elle se vit  le rejoignant en quelques pas pour l’entourer de ses bras, pour mettre sa tête au creux de ses seins en l’embrassant et en lui caressant le nuque, pour se sentir tout contre lui, sa peau nue à elle contre lui, le contact du tissu de sa veste ou de sa chemise contre ses seins, cette sensation délicieuse d’être intégralement nue dans ses bras à lui, encore habillé.




Un nouveau bip la tira de ses songes.

"Quelle belle image ! Maintenant, parez-vous , comme si c’était pour moi, douce Emma…des bas opaques noirs coutures…ceux que nous aimons tant tous les deux, le porte jarretelle que vous portiez la dernière fois que nous nous sommes vus, un soutien-gorge de dentelle et de satin…noir, une fine culotte de dentelle noire et des escarpins noirs, les plus hauts. Juste cela. De la douceur et de la transparence pour envelopper vos seins, vos courbes… pour la culotte, prenez plutôt la seconde, celle qui a été .... revisitée avec les ciseaux."

Emma continua de découvrir les règles de ce jeu délicieux; Délicatement le suivit. Elle mit le porte-jarretelle autour de sa taille, refermant délicatement chacune des attaches. Elle enfila lentement ses bas, savourant le glissé du nylon le long de ses jambes, le silence qui mettait en valeur ce crissement presque imperceptible, elle attacha l’une après l’autre les douze jarretelles, un plaisir décuplé car elle prenait autant de plaisirs que lui à porter, à ressentir ces matières soyeuses, à tendre les élastiques.






Elle se regarda à nouveau dans son miroir, savourant l’image qui s’y reflétait, une palette de noir et de chair, de peau, de soyeux et de transparence. Son image si différente de celle qu'elle avait longtemps cru être, une image si sensuelle, un brin érotique avec ce contexte, si féminine tout simplement. Mais surtout une image qui la rassurait, sa beauté se jouait de cet ensemble.

Toujours imaginant John dans ce fauteuil, elle se glissa dans son soutien-gorge. Elle resserra ses mains autour de ses seins, elle pensait à son homme et son désir était si intense. Encore quelques clics avec son téléphone pour lui.

"Délicieux…maintenant allongez-vous sur votre lit.  Pensez à moi.  Passez vos mains sur les courbes de votre corps que j’aime souligner de mes doigts et de ma bouche.  Glissez vos doigts entre vos jambes, caressez-vous comme si j’étais là. "

Cette fois ci, elle répondit à John avec des mots "Votre injonction est délicieuse…et je vous obéis, Cher John. Je pense à vous, à vos doigts, à votre bouche. Ces gestes font monter une envie impérieuse en moi, une envie de vous en moi, profondément, de vous sentir au plus profond de mon sexe, de vous  prendre dans ma bouche. Tout de vous, en moi."


Emma rejoignit son lit et elle effleura la courbe de ses seins, tétons excités.




Puis, ses mains descendirent le long de son ventre et ses doigts glissèrent sous le tulle de son porte jarretelle…Elle caressa sa vallée des délices à travers la fine dentelle de sa culotte.


Encore une sonnerie.


"Caressez-vous encore, enfoncez vos doigts en vous, ajoutez vos boules de geisha qui vous plaisent tant. Ce petit plus qui vous titillent intérieurement. Mettez vos doigts, plusieurs comme s'ils étaient miens." 

Emportée Emma souleva son bassin pour glisser dans la fente de cette culotte, entre ses lèvres, les deux boules vibrantes.  Dans un profond relâchement, elle parcourut du bout des doigts toute la douceur de son mont de vénus, enfonça deux doigts puis trois entre ses lèvres, et se caressa d’abord doucement. C'était ainsi qu'elle aimait cette délicatesse. Ruisselante, comme lorsqu'il était là, imaginant son grain de peau, son parfum, les intonations de sa voix, son goût…

Frémissante, elle évoquait ces sensations pour aviver son propre plaisir, sa jouissance, comme s’il était là, comme s’il était en elle. Une bulle magique se forma autour de ce lit.

Elle jouit fort pour elle, pour elle et lui qui n’était pas là. 





Juste à ce moment, une nouvelle sonnerie annonça un message, alors qu’elle percevait le bruit lointain d’une clé dans la serrure de sa porte d’entrée :

"Je pénètre chez vous…je suis en vous dans quelques secondes."





Mots à quatre mains, Emma et JohnSteed



Troublant Printemps

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Il avait pu écrire encore un peu, somnolant devant son clavier, épuisé par cette météo qui lui avalait sa lumière du jour, qui jouait au yoyo avec des journées chaudes comme en plein été, des journées froides comme un automne sans fin. Son bureau était devenu un bazar accumulant les livres, les pages manuscrites avec son stylo, écrites dans toutes les positions, dans tous les types de transport, ici et là, rien ne l'arrêtait quand il devait délivrer des phrases. Mais la fatigue l'absorbait. Celle de cette pluie qui sonnait encore aux vitres, et celle de cette société qui vivait sans humanité. Il se sentait un peu seul.






Il écrivait sur le clavier de gauche, et sur les deux autres écrans, reliés à internet et à d'autres activités, il voyait défiler les messages. Parfois il ouvrait des bulles d'amitié, des croisements du passé qui refaisaient surface. Libertin mais plutôt épicurien, il avait été, il était probablement aux yeux des gens si fidèles, parfois si tristes, si aigris même, aussi avait-il un regard sur ces amis-là. Sur ces quelques dégustations charnelles, il n'avait gardé que très peu d'amis réels, car le plan cul, le plan soif de cul ne lui laissait en général qu'une vapeur incertaine quand il retournait à son véhicule, comme une gourmandise, trop vite mangée, trop vite avalée, sans saveur encore en bouche. Lui aimait tant prendre son temps, s'appliquer à connaître ses comparses, à leur donner le meilleur de lui-même, à partager avec eux, des complicités devenant un jour amitié.





Seul, regardant le jardin, il pensait à ces rencontres, à ce jardin où il aimerait partager du champagne pour une fête, à deux, à plusieurs, entre bulles festives et élégantes en lingerie fine. Il rêvait depuis des années à ce moment, une magie sans message préparatoire, juste quelques consignes pour des bas nylon quasi obligatoires, des talons hauts, mais une liberté pour les dames, un costume pour les hommes. Un instant magique. La vitre était embuée de grosses gouttes perlant vers le bas, chargées d'eau, encore et encore.



Seul il voyait sous cet arbre, des lumières, des petites bougies au sol, des tables avec des nappes blanches, des tapas frais, des montagnes de glaces, de cupcakes colorés, de douceurs acidulées, de madeleines, de macarons, et à côté des verres, avec du vin. Sauternes moelleux et liquoreux, des bouteilles anciennes pour le plaisir des amatrices de découvertes, vins blancs de Bourgogne, vins rouges de France et d'ailleurs, champagne bien sûr et plutôt en magnum, dans les bacs de glace disposés près de tous. Chacune et chacun ayant sa flûte, son sourire, uniquement des sourires, et puis certaines dames avec uniquement un haut de mode, la jupe ayant déjà disparue au vestiaire. Certaines avaient joué de rubans pour laisser leurs robes se soulever soit devant, soit derrière. Elles choisissaient leurs atours.







Epicurisme, beauté des fessiers de toutes tailles, des rondeurs gourmandes, des fesses plates aussi, chacun regardant avec envie, avec respect les beautés, savourant le champagne en observant le plus beau de l'Homme, les Femmes ! Sensualité, bas nylon à couture, de toutes teintes, des plus opaques brillants vers les plus fins de teinte soleil, des couleurs. Des cuisses portant le bas très haut, au raz de la dentelle fine, pour d'autres des bas plus proche du genou, à l'ancienne, avec des jarretières vintage. Le menu des voyeurs esthètes étaient si variés.






Seul dans son désir, il se retourna vers son bureau, vers ses écrans, alluma la lumière car le gris du ciel persistait. Lui avait l'esprit plutôt de couleur rose, une teinte très douce, très proche de la chair d'une fesse imaginaire. Il ferma les yeux, respira fort, sans souffler et reprit son écriture.






JohnSteed 




Dernier été

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John avait pris sa plume, un stylo d'encre noire sur du papier blanc.


Un regard sur la pluie incessante sur les vitres, un autre sur des passions qu'il trouvait inaccessible, des livres inachevés, des bouteilles de vins qu'il ne boirait pas, qu'il ne partagerait pas. Quelques photos, et tant de livres, un bureau un peu en bazar, des souvenirs.





Il gardait en tête les rencontres furtives ou les soirées longues dans la nuit jusqu'au petit matin. Un univers de libertinage aux yeux des bien-pensants, un univers d'amitié parfois avec certaines personnes, bien au-delà des corps, de la chair et de leurs orifices sexuels. John avait aimé les douceurs, les échanges, les dons et les partages de sensations, d'émotions. Explorations, surprises, découvertes, les variations étaient nombreuses, avec des ambiances complices et chaque fois renouvelées. Lingerie, vêtements, nudité, il savait créer un univers voluptueux. Chacune, chacun prenait, donnait, jouissait.





Demain serait différent, John était fatigué de tout cela, il avait préparé un sac, un long chemin se déroulerait devant lui, une marche vers un point sur une carte, des pas, la tête vide, la tête pleine de ses délicates expériences. Une quête sensuelle dont il ne voulait croire atteindre un graal de soie, il se contenterait des beaux souvenirs, sans nostalgie, avec des envies de rappel, avec le sourire intérieur de bonheurs si bien partagés. Il marchera pour se libérer de tout cela, pour s'oublier un peu lui-même, se déconnectant des autres.





Il voulait un silence, un long silence dans la nature, loin de la société oppressante des humains, devenue inhumaine par ailleurs. Alors il marcherait avec ce passé, ces courbes caressées, ses jeux de langues, ses jeux de doigts, ses yeux imprégnés d'esthétisme, de silhouettes si variées, de bas nylon.


Avec un point final à cette histoire, celle de ces textes,  celle de son imaginaire, celle de la volupté des femmes, celle de sa sensibilité, celle de son fétichisme soyeux envers les belles en bas nylon. Tout était rangé, classé, près pour un archivage, un oubli.






THE END


Deux ans

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Deux années avaient passé depuis ce soir-là, avec tant d'échanges, tant de mots, quelques rencontres, beaucoup de balades. Calée dans son canapé moelleux, un alcool de pêche de vignes dans un verre ballon, un crème sirupeuse enveloppant de parfums ce petit atmosphère, elle fermait les yeux, s'ouvrait à ses souvenirs.

Sa féminité, sa  sensualité, son âme de femme, ce tout qui s'enroulait dans la mode chaque jour. Qui était elle aujourd'hui ?

En vacances, allongée, dans un kimono de soie, elle regardait autour d'elle, cet endroit, son chez elle, sa liberté par rapport à lui, cet intrus, devenu son mâle, son image masculine. Douée et libre de part son travail, sa profession libérale lui laissait de nombreux avantages, dont celle de l'argent, mais aussi du pouvoir à l'égal des hommes, d'autant qu'elle était une experte reconnue, admirée, jalousée parfois. Libre de choisir sa vie, de vivre pleinement en plus de son univers professionnel, dans ses passions. L'art, la lecture, les quelques pièces de théâtre, la sculpture, et surtout la mode.

Sur sa table basse, des escarpins vernis noirs, des doubles brides serties de reflets bleus, des strass, une pure attraction pour cette folie, une paire de plus, pour que chaque jour, sa silhouette resplendisse des pieds à la tête.



Elle pensa à lui, absent depuis quelques temps, discret, pris par des mots, des dossiers à travailler en silence, des écrits pour la nuit mais cette fois avec du jazz, et puis des virées, sans but en voiture, pour s'aérer, pour écouter du ACDC à fond, et atterrir dans une chambre d'hôte sur la côte. Là, il était injoignable, coupé de tous, avec juste son clavier, ses mots infinis, ce regard à travers la vitre sur la plage. La mer montante, les rochers, le ressac, l'écume, le sable sous ses pieds pour de rares sorties, il revenait déjà. A côté de lui, du thé, des litres depuis ces derniers jours, quelques fruits, rien de plus. Ascète en plein accouchement d'un prochain livre, il souffrait, mais c'était le lien entre ses mots, il donnait tout de lui, s'épuisant, dormant presque sur la chaise. S'écroulant sur le lit, derrière lui, toujours face à la mer déchaînée certaines nuits, les embruns et l'iode s'infiltraient dans l'air ambiant.

Un soir, dans une cabine téléphonique, il avait appelé, parlant sans relâche, libérant un flot gardé dans son silence, souffrant encore de ne pas être près d'elle, plus encore en elle. Pas pour un besoin primaire, mais bien pour fusionner avec elle, pour remplir de bonheur son sexe féminin, pour marquer sa place de mâle, et surtout pour lui donner du plaisir, la voir lâcher prise, avec quelques larmes, un sourire unique juste avant sa jouissance. Il lui manquait cette virilité, son sexe d'homme, sa langue de gourmet.




Où était-il aujourd'hui ? Avait-il tenu compte de sa fatigue, de ses douleurs internes, de sa force défaillante ?

Les questions venaient, elle sautait avec son regard de ses beaux escarpins posés sur cette table devant elle, à son livre, à cette homme, loin dont elle avait envie, là maintenant.

Deux images encore s'ajoutaient.

La tunique de sa dernière visite, encore là sur le dossier de chaise, il l'avait vite soulever, pour arriver vers son collant, unique lingerie sur son corps, dernier rempart entre lui et son intimité. Il l'avait léchée, assis, elle debout, à travers le fin voile, elle avait senti la langue, les coups secs, rapides et appuyés sur son bouton. Suivis de succions de ses petites lèvres, son doigt, sa langue encore, sa bouche et surtout cette humidité incontrôlable le long de ses cuisses. En se relevant, il avait mis deux doigts très invasif en elle, directement, juste avant ce petit cri, ce début de jouissance.

Sa robe d'aujourd'hui , elle aussi sur la chaise, celle qu'elle portait avec les hauts talons,  follement féminine, croyant le faire arriver plus vite près d'elle depuis ce matin. Jouant le vaudou, avec son corps entier, un bustier de soie, un string d'organza noir, des bas noirs très hauts sur ses cuisses. Divine mode, celle qui sublimait son corps, et dont elle avait les clefs sensuelles, celles qu'elle lui donnerait avec son corps.

Où était-il ?
Ce livre, ce défi le dévorerait-il ?



JohnSteed pour les deux ans de ce blog ! pour vous toutes & tous !





Champagne & Trio

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Le soleil avait quitté les lieux, ne laissant que quelques rayons pour chauffer le fauteuil club vide du bureau de John. Un lieu devenu sa grotte, sa bibliothèque, un boudoir au masculin, avec du bois, sa table de travail, des livres, ici et là, des feuilles, des post-it. Il était entre ses écrans, derrière ses claviers, emporté dans les mots. 


Le dos lui faisait mal, les heures tournait, le soleil revenait, voici plusieurs jours qu'il n'avait pas quitté son bureau, avec du thé, des voyelles et des consonnes, il se nourrissait de peu. De quelques mots échangés dans des commentaires, l'image en reflet direct des siens, le bonheur de la publication sur internet, au-delà d'un livre, il avait le contact avec ses lectrices. Emporté par la recherche de l'élégance des phrases, par d'autres textes, des rapports d'un côté, des lettres libres de l'autre, des échanges épistolaires permanents avec d'autres encore, il croquait les mots entre deux tasses de thé.





Mais ce soir, après une sieste pour compenser sa nuit trop courte, jonchée de mots toujours, il reprendrait son envol, pour revoir ce couple, donner de son esprit, dominer leurs envies.

La dernière visite avait été une gourmandise. Il avait été contacté par la femme et par l'homme de ce couple. Une relation d'amis, comme souvent, deux sms le même jour, pour se présenter chacun de leurs côtés, et proposant de parler d'une éventuelle rencontre. Puis d'autres sms, découvrant ainsi qu'ils étaient un couple, que ce choix se complétait des envies de chacun, séparément demandant des détails, justifiant certains désirs pour lui, pour elle, l'un envers l'autre, avec John comme maître ce jeu, de ce trio. Il avait mémorisé l'excitation, et donné ses règles pour cela. Avec fermeté et douceur !




Ainsi il avait imposé les tenues de chacun, retenant l'ambiance évoquée dans leurs sms et coups de fils croisés. John était arrivé tôt, avant le dîner dans cet appartement haussmannien si parisien, montant les larges escaliers avec un sac de cuir à sa main. Coup de sonnette, moquette épaisse sur le palier de marbre, la porte s'était ouverte sur un parquet chaud, une lumière douce, un grand miroir dans cette entrée. Lui en costume, elle en tailleur, ils se saluèrent respectivement, souriant à cet instant précis où l'on se découvre en vrai. A cet instant précis, où chacun sait que les clefs ont ouvertes les portes du plaisir. A cet instant où elle sait qu'elle sera bientôt nue devant lui, cet inconnu, bientôt la bouche autour de son sexe. A cet instant où lui savoure ce plaisir de la voir bientôt en lingerie désirable, bientôt soumis lui aussi à cet homme en cravate.


Lui avait pris le manteau de John, l'accrochant dans un placard tout proche, caché derrière une statue haute, une forme moderne, de marbre et d'acier mêlés. John déposa son sac sur la console en laque noire, une touche contrastée sur le mur blanc. Il l'ouvrit pour en sortir deux colliers. Formés de liens de cuir, de satin noir et de trois anneaux chacun, avec quelques perles sur celui pour la femme, John les regarda, ils étaient devant lui, les yeux vers le sol, la tête inclinée pour recevoir le signe de leur soumission. Pas de scénario prévu avec des fouets, des cordes ou des chaînes, juste un signe de domination, de soumission, de futurs ordres, de futures positions inconvenantes, de conventions entre eux, de chair exposée, de corps libérés, de sexes enflammés, de totale lâcher-prise dans les prochaines heures, confiant à John leurs corps, espérant certains désirs notifiés, espérant encore plus dans le don à cet inconnu, dans ses jeux cérébraux et charnels. 




Ils se regardèrent, pesant le poids de ce collier, attirés par les anneaux brillants rattachés, appréciant l'odeur du cuir près d'eux en réaction avec leurs corps parfumés, et cette dualité entourant leur nuque, ils étaient là pour d'autres dégustations. Le salon se trouvait devant eux, de larges canapés, un piano demie-queue près de la fenêtre, un groupe de plantes, d'autres sculptures, du parquet, des moulures au plafond, du blanc avec quelques touches de couleurs dans les tableaux. Des flûtes sur une table, un fond jazzy très délicat, elle resta debout près du canapé, ils commencèrent à discuter, lui partit chercher le champagne.

Sur la table, à côté, différents sextoys, des variantes pour des jeux entre adultes consentants, de beaux objets en acier, en latex ou en résine transparente. Posé entre les trois flûtes, deux godes en verre, scintillant avec la lumière.





Le champagne était là, frais dans les mains de John, il saisit le fin filin, le tourna, les regardant.

"Retirez moi ce costume cher Alexandre !"
"Faites glisser cette jupe chère Daphné !"
"Maintenant."

John saisissait calmement le muselet, tournant un peu le bouchon, résistant à la poussée des bulles, une main ferme sur ce liège. 

Devant lui, l'homme retirait son pantalon, ses chaussettes, exposant un boxer en soie d'un bleu nuit fort joli, poursuivant avec sa chemise. La femme, mit ses mains dans son dos, dézippant sa jupe, tournant un brin son fessier arrondi pour emporter vers le bas ce vêtement. Dévoilant ainsi ses jambes, soulevant l'une puis l'autre pour rester perchée sur ses talons fins et très hauts. Elle était avec ses bas ivoire, des jarretelle d'un satin de la même couleur, un string délicieux.

Le plop du champagne ouvrait cette soirée.


... à suivre...

JohnSteed pour vous !






Champagne pour lui

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Ainsi la nuit commençait à noircir le ciel, à ne laisser qu'une lune vagabonde dans les grandes fenêtres hautes de ce lieu  haussmannien. Une lueur qui découpait les formes des immeubles extérieurs et voisins, tous les volets fermés, juste des lumières avec peut-être des yeux vers ce salon illuminé, rideaux ouverts. 

"J"ai eu vos envies, j'ai accepté de venir pour vous voir jouir, quand je le déciderai, car vous êtes un beau couple de soumis." La discussion fît un tour très rapide de leurs pratiques, de leurs rituels et ainsi du tableau de leurs fantasmes. 
"Qui commence ?"
"Alexandre sera le premier." lâcha t elle, avec une douceur, mais aussi une résolution sans compromission.



Il se leva, souple et avec une certaine légèreté, un corps masculin un peu félin. Cet quinqua avait de longues jambes et un ventre plat  d'un sportif qui s'astreint à des kilomètres de jogging dans sa semaine. Proprement il retira sa chemise blanche, posant le tout sur un coin de fauteuil en arrière, elle l'observait, il avait les yeux vers le sol. Il finit sans caleçon, nu avec pour seul accessoire ce collier noir, les trois anneaux brillants.

"Va, je t'ai préparé ta tenue dans la chambre d'ami. Prépares-toi."



John écoutait le fond de jazz, Ella Fitzgerald modulait du scat, un art d'improvisation qui acidulait les notes. Les bulles de champagne remontaient, explosaient. Elle décroisa ses jambes, les bas ivoires étaient élégants sur sa peau un peu mate. Ils parlèrent de chaussures, de brides, de tenues féminines. D'un aller-retour rapide vers son sac de cuir, John ajouta à son cou un ruban de satin.
"Si je le retire, alors je vous punirai. Vous sentirez la douceur coulisser sur vous, et mon envie de vous posséder très rapidement debout." Elle était prévenu. D'un tour de main, il attacha ses poignets à deux anneaux de son cou. Et lui demanda de prendre le joli gode en verre sur la table. 

"Sucez-le avec votre champagne. N'ouvrez pas trop la bouche, faites-le glisser entre vos lèvres rouges. Doucement ... mais profondément."

Daphné prit l'objet froid en se penchant fortement, les mains ayant un champ de mouvements plus restreints . Juste assez pour l'apporter à sa bouche, pour le tenir du bout des doigts. Elle ressentit le poids, elle n'avait jamais utilisé ce sextoy, c'est John qui lui avait imposé l'achat. Le verre était lourd, avec des ergots doucement arrondis, mais une présence très matérielle, peu charnelle comme certaines autres matières. Elle l'approcha de sa bouche, fît un rond, s'ouvrit.

"Non, comme un cul serré. Fermez vos lèvres, forcez les doucement, ouvrez les mâchoires mais pas trop, comme une première fois avec une belle largeur."



Elle se sentit fébrile, comment avaler une barre aussi dure, aussi lourde sans ouvrir la bouche. Serrant les lèvres elle avala doucement, son regard marquait son accord. Encore et encore elle enfonça le gode en verre, la chaleur succédait au froid, le goût du champagne humide sur l'objet. Elle suça.

Des bruits de talons venait du couloir, une silhouette approcha la porte du salon, Alexandre devenait Alex, son double. Daphné le regarda, lui fît signe d'avancer avec la bouche pleine.

Tout avait changé, une autre présence, une part de leur vie intime, il marchait vers la table facilement avec des talons de dix centimètres, des bottes ajustées, suivies d'un legging huilé qui moulait ses jambes sportives, disparaissait sous une jupe très courte, trapèze en néoprène. 




"Lèches nous, chère Alex."

Ainsi John savourait son champagne, un beau millésime, un Clos des Goisses 1996, son millésime fétiche. Devant lui, une femme avait la bouche arrondie sur un gode en verre translucide, entre ses jambes, une autre femme, blonde aux cheveux mi-longs, dans un top au dos de dentelle noire, cette jupe et ce legging brillant. Elle léchait la première, sagement.

Alors John saisit en se levant le gode plein de salive, souleva la jupette. Un zip fermé, un zip ouvert. Une paire de fesses, huilées comme prévues, un geste sûr, et une cambrure qui marque une crispation. L'oeillet s'ouvrit, le gel et la salive se mêlèrent, et tout glissa en se relâchant. Un beau diamètre, celui d'une future queue, puis un, deux, trois, quatre centimètres. Elle se raidit, il enfonça un peu plus, elle lâcha un soupir.

John saisit le second gode en verre, pour l'enfoncer dans la bouche vide.
"J'ai dit comme un cul serré, pour vos lèvres."  Elle baissa les yeux, avala dans la même image que celui sous la jupe.


John poussait de ses deux mains, en eux.



... à suivre ...

John Steed, maître d'un soir


Champagne pour leur maître

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Ainsi la soirée trouvait son espace, Daphné et Alex recevait leurs premiers plaisirs, se soumettait à leur libertin et maître d'un soir. Leur approche était commune, un lieu de vie sexuelle qu'ils partageaient suivant leurs envies, sans compulsion frénétique, mais avec une délicieuse régularité. Lui jouissait d'être déguisé, d'être l'objet au féminin de sa femme, mais elle aussi aimait se plier au jeu de la découverte de nouvelles sensations, de nouvelles règles douces, surprenantes voire choquantes. Tout cela restait un jeu sensuel, où les frontières avaient été partagées dans de longs échanges téléphoniques séparés avec John. Ainsi il savait où aller vers leurs désirs, il choisissait le chemin, les variantes et les fantaisies qui les feraient se tordre de bonheur intérieur, de jouissances intellectuelles. Seul lui connaissait le scénario, il avait juste donné quelques instructions.

Mais le plus noble des prochaines heures résidait dans la durée, dans l'intensité, dans les évidences devenant des doutes, dans les cris de plaisirs et les silences qui suivraient. Dans l'écoute de l'autre prenant , recevant, donnant, dans le partage du tourbillon de leurs soumissions.






John enfonçait dans la bouche de Daphné, ce gode en verre, observant les lèvres très rouges s'ouvrir, avalant les ergots de couleur, apercevant la langue tournant autour, et les yeux fixés sur la main ferme.

John enfonçait aussi de son autre main, le second gode sous cette jupette relevée sur les reins d'Alex. Celui-ci disparaissait dans l'échancrure de métal de la fermeture arrière de ce legging en vynil brillant. Une profondeur accueillante, un orifice gourmand qui avalait toujours les centimètres raides du verre, glissant dans ce cul si souple. 


Il s'arrêta, forçant la main d'Alex, la tête entre les cuisses de sa femme, la langue délicatement active, sans rien voir, juste imaginer, à tenir le gode dans la bouche au-dessus de lui.

De même  il força Daphné à continuer les allers-retours devant elle, pour les fesses de cette créature qui la léchait. Du bout des doigts, en pleine tension elle prit le gode en main, le poussa, attendant le retour glissant et naturel, puis repoussa encore.






John s'installa, prît une flûte avec quelques amuse-bouches, en bût doucement.

Dans quelques minutes, il allait varier cela, mais après avoir pris des photos d'eux. Délicieuse sculptures de chairs, de nylon, de sexe.



...à suivre...

Mr Steed , maître d'un soir


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