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Channel: Volupté & Hédonisme
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Champagne & Lien de verre

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Reposant sa flûte sur un meuble moderne en laque blanche immaculée, John avança vers ses deux soumises, d'un geste bref il claqua le legging laqué de l'une, et saisit le collier de l'autre. Il revenait vers eux, il les dresserait ce soir, au gré de la nuit, les minutes passant sans être compter, favorisant l'oubli de repères, les emportant dans un réel lâcher-prise entre eux.

De ses mains, il dirigea Daphné vers le tapis, pour être à quatre pattes, face à son Alex, chérie d'un soir, créature équivoque et offerte à John. Leurs regards se croisèrent, il se donnait des signes d'amour dans ce jeu de soumission, car leur complicité était totale. Ce choix, cette soirée, ce don à l'autre les faisait fusionner dans la même approche des plaisirs.



John remit le gode en verre dans la bouche aux lèvres rouges, puis l'avança pour que l'autre bouche en avale aussi l'autre extrémité. Ils auraient pu s'embrasser en poussant au fond d'eux cette barre de verre. Ainsi leurs yeux pouvaient voir la langue de l'autre qui suçait avec envie, tout cela par transparence. Ils s'observaient, se jugeaient, s'apostrophaient en silence, en succions, en fréquence commune. Le lien était là, solide et enfoncé en eux.

John reprit le gode dans l'anus d'Alex, tout le tournant, en le forçant à se cambrer encore, testant un peu de profondeur, et d'un geste lent pour l'expulser en laissant la sensation de présence, encore bien là. L'étoile de chair hoqueta, le plaisir semblait remplir le legging, la jupette revint cacher les fesses lisses, l'ouverture.



Il remarqua sur  la table basse, une boîte ouverte, l'intérieur recouvert de satin bleu nuit, et là posés quelques rosebuds de toutes tailles. D'une main, il les soupesa, vérifiant les diamètres, mais aussi profitant des reflets sur le métal, sur les bijoux brillants pour leur finition. Vert émeraude, bleu saphir, rouge rubis, noir intense, ce couple savait habiller ses fesses avec goût. Le choix se fît pendant qu'il les voyait avaler ce témoin de relais, leurs bouches infatigables en action. Chacune défiant l'autre.

Passant derrière Alex il saisit le zip du legging, dégageant ses bourses lisses, il posa le bout froid du rosebud, observant la petit crispation des fesses, l'avertissement d'un acte prochain. John poussa un peu, ouvrant facilement cet endroit encore récemment offert au gode en verre. Quelques secondes et seul une aigue-marine d'un bleu clair brillait dans ce canyon de chair douce, les bourses reçurent un caresse, une tension se fît plus bas, sous le tissu. John posa sa main, serra et caressa encore.



Puis de l'autre côté de ce huit pattes, il vint derrière elle, abaissant le string, l'extrayant de l'entre-fesses, humide et fin, pour le descendre à l'orée des fesses. Une tension emprisonnant les cuisses sans vraiment être là car si fin. D'un  doigt expert, il tâta l'orifice, délicatement, mais d'une main sure, il enfonça son index, là.

Elle frémit, lui observait sa femme, cette bouche qui se relâche un peu, quelques centi-secondes. Elle se cambra, s'ouvrit naturellement. Là aussi, le métal froid fît son effet, forçant l'anus à se donner, forçant cette belle à se relâcher. Plus long, plus fin, le rosebud trouva sa place, et brilla à son tour d'un violet très lumineux.



Qu'ils étaient beaux car heureux de leur position.

John Prît son temps, posa ses affaires, avant de revenir derrière elle. Caressant ses bas ivoires, suivant la couture d'une main qui aurait pu écrire des mots. Légère comme son regard sur elle et lui.

Il voyait leurs têtes autour de ce verre en commun, il plia les genoux, et sans concession car il savait qu'elle aimait cela, sans aucune mise en présence, il enfonça d'un coup son sexe en elle. Profondément.


...à suivre ....


Mr Steed

Pour reprendre l'histoire depuis son début :



En attendant d'autres mots, d'autres jouissances

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L'histoire continuera, mais il faut savoir souffler entre les cris de jouissance, alors je vous accompagne avec cette perle de musique, pour les yeux esthètes uniquement.





La suite du trio avec champagne, bientôt ...

Mr STEED


Troublante

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Comprendre le trouble d'un esthète, d'un voyeur face à des courbes, avec ou sans dentelles ?




Tiiu from Daemian & Christine



La semaine prochaine, la suite de votre histoire
"Trio & Champagne..."

Mr STEED




Champagne pour tous !

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John s'enfonçait intégralement, la poussant vers lui, leurs regards commentant le plaisir de l'autre, sans bruit, leurs bouches autour de ce gode en verre. Daphné le sentait bien présent en elle, remplissant son sexe, s'arrêtant uniquement sur ses fesses, au maximum de sa course.






Il la pénétrait, elle le sentait pleinement, ses yeux l'exprimait, et Alex regardait cela, en bandant à l'intérieur du leggings en vinyl, savourant ce spectacle purement visuel, avec quelques à-coups dans sa bouche.. 

Leurs plaisirs étaient là dans cette position, dans ce scénario dont ils savaient que les limites, mais aucunement le contenu, les épisodes à venir. Ils devenaient les heureux consommateurs gourmets d'un menu gastronomique, façonné en sur-mesure, pour leurs deux corps, pour leurs esprits sensuels et pour cette forme d'amour qui les faisait fusionner. 



John ralentissait pour reprendre encore ses mouvements lents avec une fréquence différente, ne poussant que les lèvres, n'ouvrant que ce sexe sur quelques centimètres, pour sentir le jeu des petits muscles, pour voir le corps devant lui, ce dos, se cambrer un peu plus. Belle vision que les jarretelles fendant chaque fesse en deux, d'un satin brillant vers un bas tendu avec justesse, suivant la couture que chaque jambe. Son regard dégustait ce plaisir, son désir toujours renouvelé des bas nylon.

Elle bougeait maintenant son corps, son mont de Vénus faisait des mouvements de balanciers de bas en haut, emportant la chair dure en elle, la frottant différemment. Daphné connaissait cette présence, elle l'aimait tant, quand elle se remplissait de joies, de papillons d'émotions, de battements charnels, de tourbillons explosifs. Son corps la suivait dans ce relâchement, elle ne sentait plus que le jeu d'allers-retours, et elle dansait autour de cette queue, enlacée au fond d'elle.





Doucement John fît encore une chevauchée après une pause où ils les avait regardé tous les deux, sautant des courbes de Daphné à peine vêtue de lingerie fine, avec son collier de cuir, ses cheveux fins maintenant floutés par les assauts sexuels, vers Alex, enveloppé de sa tenue féminine, entre petite robe chic et leggings brillant, les talons. Tous les deux avec les yeux rayonnant de bonheur !

Il se releva, sexe droit, passant au-dessus d'eux, à quatre pattes. John apprécia la symétrie de leurs corps, passant de l'autre côté, regardant les yeux de Daphné, son sourire à la bouche pleine. Délicatement il retira le rosebud devant lui. Luisant des lumières de la pièce, avec son bijou jouant de ses reflets, un anus ouvert devant lui. 


John respira le parfum, Alex diffusait le même parfum que Daphné, il s'enfonça doucement, glissant dans ce bel orifice offert.

Il, elle, se cambra, au contact de son gland palpitant. Complétant ce trio de chair, de douceurs, de sensations, d'êtres totalement dans le désir de l'autre, pour un autre voie dans ce voyage voluptueux.


à suivre .....

Mr STEED

Si vous avez rater les premiers épisodes, les premiers mots, les premiers frémissements :


Corset, Art & Musique

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Quand la musique donne un sens à un manifeste artistique, avec le noir et blanc pour donner une tension particulière, des teintes en accord avec la révolution.

17 minutes de musique, de violence,  de dentelles, de résilles et de lingerie, de réflexion dans une ambiance fetish, un peu de cuir, de latex.

Une performance de Madonna :
Troublante ?
Etonnante ?
Affolante ?
Inutile ?
Ravagée ?
Délirante ?
Underground peut-être ?

Vous trouverez les mots pour la juger.




A bientôt







Champagne toujours !

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L'enfoncement de son gland, l'ouverture de cet anus gorgé de gel, tout avait été si soudain, les reins acceptaient cette intrusion, le corps se cambrait en mouvement, attendant toujours plus en lui. 

Daphné s'était assise en face, lisant de ses yeux brillants, les ondulations de son Alex, de ce personnage sexuel à deux faces dont elle se délectait depuis de nombreuses années. Lui et elle avaient cette sexualité pleine de fantaisies, de douceurs inconnues, découvertes, adoptées et renouvelées. Ils s'aimaient ainsi, affreusement normaux face à leurs relations professionnelles, face à leurs familles et amis, mais totalement débridés dans les variantes d'un jeu de miroir, de sexualités ouvertes, de bonheurs partagés.



Dans sa flûte, elle buvait aussi son plaisir de le savoir heureux de jouir déguisée en femme, travesti d'un soir, habitué de certaines matières sur son corps, soumis consentant aux choix de sa belle. Sa bisexualité, leurs bisexualités étaient des dégustations supplémentaires dans un menu gastronomique, ils aimaient consommer et être consommer, avec de multiples possibilités.

Alex geignait de ce plaisir envahissant son cul, il adorait cette présence, il se sentait rempli de joie. Il savourait ces allers-retours réguliers en lui, en levrette, comme il le souhaitait. Devant lui, sa femme, sa complice de jeu, son amour. Les larmes de joie inondaient ses yeux, troublant sa vision sur les bas nylon de celles-ci. D'ailleurs, il ne voyait plus rien, l'intensité de son ressenti étant trop fort, trop agréable.

Il aimait jouir ainsi, sodomisé avec délectation, en la voyant, ressentant à son tour la présence d'un sexe en lui, comme quelques minutes avant il l'avait vu en elle. Une égalité de sensation, chacun étant pris, visité, exploré par cette chair chaude.



Son sexe gonflait dans le legging huilé, emprisonné dans cette tenue, un de ses autres plaisirs. Il bandait, il recevait encore en lui, chaque centimètre s'ouvrant, se refermant, s'ouvrant à nouveau, toujours un peu plus.

Avec des gants, elle se frottait le clitoris avec le gode en verre qu'ils partageaient juste avant dans leurs bouches. A distance, elle était avec un sexe, lui avec un autre en lui. Cette combinaison le fît frisonner encore un peu, avant de sentir le poids d'un corps s'enfonçant encore plus en lui, et surtout sa jouissance partir, saccades après saccades de sperme brûlant, collé à sa peau.





Ils aimaient cette relation, ces émotions hédonistes.

Quelques minutes de spleen total, drogué par les hormones de sa jouissance, il ouvrit les yeux, avec une flûte de champagne devant lui, des sourires. Un profond et intense bonheur.


... à suivre ....

Mr STEED

Pour découvrir l'histoire depuis son origine :

Plus de champagne !

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L'ambiance était chaude, les pièces de ce bel appartement cossu gardait l'intensité des actes qui se croisaient ce soir. Elle était toujours en pleine excitation avec son gode de verre, entrant, sortant d'elle-même, frottant son clitoris avec douceur. Délicatement, millimètre après millimètre, au ralenti, elle sentait les ergots arrondis chauds et froids qui la touchaient, la titillaient, la dévoraient.


Alex soufflait enfin, les fesses encore dans le ressenti de la chevauchée en lui. Il s'était déshabillé, ne conservant que les bas nylon qui se cachaient sous son leggings de vinyl, sous sa tenue de femme. Un petit bonheur qui leur était commun, ce plaisir soyeux du nylon sur leurs jambes lisses, l'un et l'autre. Un trait d'union qu'ils avaient quasiment tous les jours entre eux, elle pour ses tenues de vie quotidienne, sous des robes, sous des jupes, sous des tuniques, parfois aussi sous ses pantalons élégants. Lui parfois sous ses costumes, qui aurait pu savoir que ce dirigeant appréciait cette sensation à fleur de peau sous les plus grandes marques où il se faisait couper ses vêtements en sur-mesure. Une folie sans doute, une perversion peut-être, une simple complicité et un réel plaisir dans leur recherche éperdue de l'ultime douceur.



Il, elle, tous deux étaient ainsi, sobrement normaux extérieurement, infiniment normaux intérieurement mais avec de nouvelles normes dans leur quête des plaisirs et des sensations. Consentants mutuels de leurs envies croisées, ils souriaient en buvant le fond de cette bouteille de champagne millésimé. 

Un peu encore, quelques bulles encore !

Daphné enfonça le gode en elle, s'exhibant les jambes écartées à sa vue, devant lui, les jarretelles tendues, les bas un peu défaits, les talons sur le sol. Elle buvait ce plaisir des dernières heures, celui de cet instant.

Lui vînt se lover sur son épaule, embrassant son cou, dévorant l'odeur de son parfum, de sa peau après l'amour. Son corps aussi vibrait doucement comme dans une décompression lente des assauts sur son corps, et plus encore de cette soumission en plusieurs actes avec ce fantôme.

John était parti dans un halo de bulles, sans bruit, les laissant dans leur atmosphère de rêve, de fantasmes et de délicatesse infinie. Dans ses mots, dans un livre ou sur ses blogs, ils se retrouveraient. Il reviendrait, ils le savaient pour elle, pour un trio candauliste. 











Il glissa une main, puis sa bouche sur les seins de Daphné, suçant, dégustant le chardonnay avec ses saveurs nues. Elle jouissait en silence, ses vibrations s'amplifiaient en elle, vagues après vagues. 

Dans un spectacle, on aurait applaudi, avec quelques commentaires, mais ici le silence les embrassait pour une nuit encore chaude.










Mr STEED


FETISH vous dites ?

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Et si on ouvrait une parenthèse pour parler de décoration Fetish, de rangements Fetish.

Dans l'univers des mots de Mr STEED, vous croiser des bas nylon, des jarretelles tendues vers des guêpières ou des corsets, de la lingerie, mais aussi des sextoys, des vibromasseurs, des plugs, des godes colorés et variés, parfois des liens, des cordes, des foulards, et d'autres objets que votre imaginaire attend, que votre quotidien coquin caresse.


Mais où allez-vous ranger tout cela ?












Vous trouverez sur la future boutique BOUDOIR-FETISH des solutions de rangement, du glamour gothique jusqu'au Fetish, le panel est assez large pour varier entre les matières et les couleurs.


Ce sera un univers qui allie le noir, le rouge, le prune, et d'autres suivants vos envies, car ici chaque pièce sera unique, fait main, made in France. 
Découvrez leurs modèles de boîtes, avec les classiques pour les godes, les culottes et les bas nylon, mais aussi les boîtes pour ranger vos plus beaux corsets ou robes de clubwear. Par ailleurs vous aurez l'occasion de voir vos rêves se réaliser, avec des paravents sur-mesure, des coffres sur-mesure, des pièces uniques toujours, agrémentées de vinyl, de latex si envie, de satin ou de soie pour les plus délicats, de cuir prochainement.




Demandez, BOUDOIR-FETISH vous proposera une solution créative, des formes nouvelles, des accessoires inédits pour ranger mais aussi pour jouer, ... pardon ... jouir !



Le site est encore avec de la peinture fraîche, les prix seront indiqués dès la semaine prochaine.
Pour info : les boîtes oscillent entre 80 et 120 euros, les coffres sont en sur-mesure de 200euros à plus, les paravents varient entre 300 et 900 euros... à suivre dès maintenant

Contact de BOUDOIR-FETISH : Boudoir2Fetish@gmail.com








Désirs en fête

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L'automne prenait sa place sur le jardin, la fenêtre dégoulinait des pluies renouvelées qui collaient quelques feuilles au sol, les dernières. Une théière, un parfum de bergamote, quelques chocolats au gingembre, il écrivait, il soignait ses doutes des derniers jours, il créait car si son corps souffrait, sa créativité ne s'arrêtait jamais, d'idées en projets, de textes en livres.





John souriait durant ses rares pauses à ce dernier rendez-vous, Daphné et Alex l'avaient rappelé pour le remercier d'être rentrer si facilement dans leur univers. Sans jugement sur leurs comportements, sur leurs envies, mais aussi en totale harmonie avec leurs désirs, ceux avoués et demandés, mais aussi ceux qu'ils gardaient parfois juste pour eux, juste en fantasmes très intimes. Depuis leur appartement, au milieu de leurs déplacements de managers très occupés par leurs fonctions respectives, ils souhaitaient le revoir, mais pour une envolée de haute-luxure, sans limite, juste avec les ingrédients dont lui seul orchestreraient l'alchimie du menu final.

Ils avaient explosé de bonheur, en faisant l'amour durant toutes les heures qui suivirent, dans une bulle soyeuse exceptionnelle, ils lui redirent, il souriait.





Les fêtes approchaient, leurs contraintes d'agenda se compressaient sur un échiquier plus petit mais leurs désirs augmentaient d'autant. John soufflait sur sa tassé de thé brûlante, n'aimant jamais contraindre de dates qu'il ne pourrait tenir. Victime aussi de douleurs qui ne prévenaient pas, il somnolait après cette dernière nuit sans sommeil, il attendait leurs propositions, mais ne confirmerait qu'au dernier moment, pour ne pas envahir de sa présence, inutilement, respectueusement.



Dorénavant, il pourrait jouer avec les multiples facettes de leur jeu préféré, le candaulisme, lui devant elle, elle devant lui. Leur soumission délicate, purement intellectuelle était un lien rare, mais plus tenace pour glisser dans des bulles fermes et douces. Leurs corps aux sensations variées, aux habitudes non conventionnelles, leurs esprits ouverts et gourmets, tout cela permettrait des nouvelles combinaisons, des sensations charnelles, des glissades entre vinyl et bas nylon, entre soie et peau nue.

Quels ingrédients pour ce repas haute-gastronomie, pour ce repas de Noël ?

John sourit, il pensait au luxe charnel, intensément.











... à suivre ...
Mr STEED

VOLUPTEHEDONISTE 2013 vers 2014

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Mes mots, vos regards, vos envies, votre imagination !

Le blog VolupteHedoniste.blogspot.com a été mis en avant dans le magazine libertin UNION de décembre 2013 (http://magazine.union.fr/) .

Une saine lecture pour revisiter les envies de fêtes charnelles, pour ajouter quelques cadeaux comme des bas nylon sous le sapin, et d'autres plats à vos menus sensuels.







Dès samedi, la suite du trio Alex, Daphné et John ... avec d'autres épisodes pour aller jusqu'en 2014.




Fêtes de fin d'année

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Daphné et Alex avaient officié à toutes les mondanités de fin d'année, les fêtes d'entreprise, les comités de fin d'année, les soirées dégustation de grands vins et celles de leurs réseaux, bien évidemment il y avait eu les journées de Noël, en famille, avec leurs enfants devenus plus grands, l'une à Londres avec une vie bien remplie, un carrière pro en flèche, l'autre à Boston, pour des études brillantes. Les frères et soeurs, parents et enfants, cousins et cousines, ils avaient profité de tous les instants de bonheur, de cette accalmie sereine que représente la période de Noël. Une soirée d'hiver, des lumières clignotantes, des vitrines illuminées, des trottoirs vides, une rue calme, un portail électrique qui s'ouvrait sur le parking souterrain de leur immeuble cossu, haussmannien. 





Les cadeaux avaient été échangé, au regard de tous, une belle montre pour lui, qui les collectionnait, non pas goût de l'argent mais plutôt de modèles vintage, de modèles élégants actuels. Des boucles d'oreilles et des anneaux de chez Dinh Van, une modernité alliée à la sobriété, idéale pour les tailleurs de Daphné, une étole en cachemire d'un grand créateur, elle avait été comblée.

Et ce soir, au retour, il s'offrirait d'autres cadeaux sous le sapin, plus simplement déposé sur le piano du salon, des paquets justes pour eux, des surprises plus intimes.


Dans l'ascenseur, elle avait souri, en glissant un tissu dans la poche de son costume, un coin de dentelle. La soirée commençait, ils revenaient dans leur univers. Le champagne était au frais, eux libres de toutes contraintes familiales, l'esprit encore festif, leurs corps échauffés par opposition à ce froid extérieur. 




La porte s'ouvrit, ils déposèrent leurs bagages dans l'entrée, dans leur cocon. La sculpture attendait toujours, ils s'embrassèrent, elle partit dans le grand couloir, vers les chambre, demandant un thé noir bien chaud, promettant de revenir au salon, au plus vite.


Alex aimait cette femme depuis les premiers jours, pourtant croisée dans un séminaire triste de consultants, de financiers, mais le duo s'était vite retrouvé, devenant couple, puis famille. Il préparait le thé dans leur grande cuisine, il vérifia si le saumon fumé, les petits fours avaient été livrés. Il en profita pour choisir quelques crus, quelques champagnes dans ses armoires à vins. Chacune à une température adaptée, suivant les besoins.


Puis, il vient dans le salon, choisit une musique, de nouveaux vynils, des vintage dégotés par un ami fan des années 60, mais aussi des années 80. Un son particulier, une harmonie, il hésita entre du classique et des mélopées disco, il pensait maintenant à elle, à eux, à leur corps qui allaient brûler, peau contre peau.





Là dans l'encadrement, à contre-jour avec le couloir, elle apparut. Si froide dans son allure, elle devenait feu et flammes dans sa relation avec lui, dans leurs effusions sexuelles. La femme, plus encore la femme glamour n'apparaissait que si peu, juste pour le dominer, pour le faire jouir, pour l'entendre crier sa propre jouissance.

Ses jambes couvertes de bas nylon, au plus haut, au ras de son sexe libre et épilée. Les revers de dentelle caressant ses lèvres, elle souriait dans son bustier de dentelle rouge, doublement provocant pour son âme de femme classique, perchée sur des talons, ceux du cadeaux de Noël. Leur soirée commençait, des cadeaux brillaient sur le piano.


Quels cadeaux ?
Quelles surprises ?


La fête sensuelle, leur bulle se formait autour d'eux.



...à suivre...

Mr STEED

Fêtes & Cadeaux

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Daphné avança, il suivait sa silhouette dans le contraste de la lumière derrière elle, la quasi pénombre du salon. Chaloupée, vêtue de peu, perchée sur des bottines à talons fins, elle venait à lui, caressant le vernis du piano au passage, contournant les fauteuils.

Simplement, elle saisit sa tasse, l'embrassant encore, prenant cela pour un premier cadeau.





Nonchalamment elle ondulait sur ses nouveaux talons, deux fines brides entouraient ses chevilles, le voile de nylon noir transparent se collait à ses pieds fins, livrant une peau plus sombre d'une perfection quasi absolue sur toute la longueur de ses jambes. Lui regardait cette guêpière qui enserrait avec justesse sa taille fine, elle soulevait des petits seins si jolis, qu'il adorait. Les corbeilles marquaient de leurs dentelles, les arrondis de chacun de ses seins, noyant les aréoles claires dans le jeu troublant des petits motifs et des petits trous. Il dégustait ces détails, cherchant la lingerie, touchant des yeux sa peau.

Elle se tourna vers le piano, posant sa tasse, regardant les paquets, comme une enfant, l'envie pétillante en elle de les ouvrir, ni trop vite, ni trop lentement.

"Que de folies !" lança-t-elle.
"Oui, il a été généreux." marquant un silence, souriant "mais le père Noël a un prénom : John. Je lui ai laissé carte blanche pour nous faire plaisir, crédit illimité, livraison via notre femme de ménage."
"Nous allons avoir tous les deux des surprises, venant de cet esprit voluptueux mais aussi délicat et dominateur." elle saisit un paquet, regardant le prénom indiqué, un autre plus petit, l'excitation était différente, sachant que cet homme, inconnu d'une récente soirée, avait pris possession de leurs corps avec une infinie douceur, comme un enchantement.





Leurs regards se croisa en prenant une large enveloppe de couleur prune, fermée d"un sceau de cire d'un ruban de satin de même couleur. Elle portait l'indication en lettres argentées "A ouvrir en premier !"

Leurs souvenirs se mêlèrent entre les sensations ressenties alors, et la fin de cette nuit, juste tous les deux, à refaire l'amour, totalement nus sur le canapé, démultipliant leurs forces jusqu'à l'épuisement, entre caresses et diverses pénétrations. Ils avaient succombé à cette drogue qu'est le fait d'être excité au maximum, dans l'inconnu des positions et des ordres, mais dans la totale liberté de jouir de leurs corps. Sans jugement extérieur sur leurs choix et sur leurs pratiques, juste leur profond relâchement physique et plus encore psychique de toutes les coins et recoins de leurs enveloppes corporelles. Ils avaient joui de sensations croisées, de l'un et de l'autre, de voir l'autre, de se soumettre à lui, tous les deux, sans limites.


Collés, chair contre chair, Daphné en guêpière si fine et bas nylon, lui juste dans sa chemise ouverte et son shorty, ils ouvrirent l'enveloppe, lurent les mots du Noël par John.







...à suivre ...


Mr STEED


Fêtes sans lui

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"Chers Amis,
Je ne peux être avec vous ce soir, mais comme convenu, je vous laisse profiter des quelques cadeaux qui marquent votre retour, votre suite de ces moments festifs en famille. Maintenant, c'est à vous, les libertins qui se cachent derrière leur tailleur et leur costume que j'offre de nouveaux artifices pour de nouvelles sensations. 

Ouvrez les paquets, profitez-en !

Ensuite vous pourrez retourner cette carte, pour la suite."

signé John votre maître de jeux 

Alex et Daphné avaient lu, côte à côte le texte, hésitant, suivant les mots de John.





Elle tendit une main, un premier paquet pour elle, le papier élégant recelait une boîte à corset. Délicatement elle ouvrit le papier de soie, dévoilant une guêpière en dentelle rouge, surprenante, une couleur qu'elle n'avait jamais osé voir sous ses doigts. Entre ses deux mains, du bout des doigts, elle suspendit en l'air ce filet de de froufrous écarlates, le mettant en lumière. Très vaporeux, quelques grammes d'une couleur provocante, jamais elle n'aurait pensé en porter, préférant le noir pour des instants de jeux avec son mari, mais ce cadeau de John l'excitait, tendait ses tétons dans sa guêpière actuelle. Cela provoquait une réaction. Une culotte dépassait  du fragile papier, quasi transparente, un voile fin devant et derrière, un modèle très enveloppant à glisser sur les jarretelles.

Alex observait, silencieux mais avec les yeux brillants. Une envie d'elle ? ou encore un pas de plus dans sa relation de soumis avec une future dominatrice en guêpière rouge ? Il tendit un autre paquet vers sa femme et maîtresse. Une superbe boîte cubique, recouverte de vinyl noir, avec un intérieur prune venait de prendre place sur le dessus du piano. John avait bon goût, elle trouverait sa place dans leur chambre, leur dressing si personnel, un lieu uniquement réservé à eux deux. Fidèle à son esprit, John avait déposé quelques cadeaux en bonus. Deux paires de bas, une paire de collant, des boules de geishas noires, un collier de larges perles noires.






Daphné fît ruisseler la finesse des bas nylon rouges, eux aussi, avec une couture noire, entre ses mains, caressant au passage le visage de son mari. Ils adoraient de plus en plus, totalement, cette sensation de douceur. Ici en version peu classique, avec le revers noir, un signe d'hyper-volupté pour des instants rares.



Un paquet plus large attendait pour Alex, la papier contenait une sublime valise de petit format. Une version chic et sobre par un malletier du luxe. Deux clics, l'ouverture, à l'intérieur, des pochettes de satin noir. Dans la première, des collants noirs, un, deux, trois, quatre dizaines de collants noirs, quelle idée s'associaient à tout ce nylon. Dans la seconde pochette, un pantalon de cuir, Alex le déroula, appréciant les fermetures-éclairs qui passaient de devant à derrière, offrant de multiples ouvertures. Un cadeau qui le ravissait, une odeur et une matière qu'il appréciait de plus en plus. Daphné caressait elle aussi la souplesse du cuir, suivant de ses ongles vernis les coutures brutes. Une dernière pochette contenait un tee-shirt en résille noire, une version moulante, un top pour homme.






Maintenant ils avaient vu, mais où John voulait les emmener ?

Le dos de la carte contenait la suite, de belles lettres arrondies.

"La suite est à lire à haute voix ma chère, en buvant du champagne, pendant qu'Alex léchera votre vallée des délices."

John expliqua avec la voix de Daphné, les prémices de leur prochaines rencontre, le cadeau au complet.


...à suivre...

Mr STEED


Fête pour ce soir

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Les fêtes s'étaient éloignées, déjà un peu trop vite, repris chacun de leur côté par leurs activités professionnelles, des déplacements, des rapports et des réunions. Pourtant chaque matin, Alex pensait à ces mots écrits au dos de la carte. Conformément aux indications laissées par John, il les avait entendu, lu à haute voix par sa femme, lui entrain de lécher ses lèvres, entre ses bas, à genoux entre ses cuisses. Daphné avait pris le temps de lire, de relire même les courtes phrases, les indications de ce libertin déguisée en ombres, qui prenait la main sur leurs ébats. Et cela avec délice.


Il avait parlé de surprises, de dates et de lieux, mais surtout de limites à découvrir, à transgresser, maintenant qu'il avait goûté à eux, qu'il les savait offert à ses envies, pour mieux faire exploser leurs jouissances, leurs fantasmes. Le temps viendrait pour ressentir à nouveau sa présence douce, sa fermeté dans ses volontés, ses ordres et ce passage savoureux des frontières, dans de nouveaux atmosphères. 

Ne laissant que les cadeaux comme des cailloux dorés pour se perdre dans cette forêt d'interdits.





Daphné travaillait dans cet open-space totalement aseptisé, sans âme car n'appartenant à personne, lieu de travail, avec son pc portable, ses deux mobiles, perso et pro. Un sms personnel en cet fin d'après-midi, encore avec le jour d'un hiver gris. 

"Bonjour Daphné, votre journée et votre semaine se finissent maintenant. Enregistrez ce rapport, mettez-le dans un coin de votre cerveau, c'est votre corps qui va profiter des prochaines heures."
Il reprenait contact comme une surprise, comme il l'avait dit entre deux mots. Aussitôt elle lia cette lecture à son entre-jambe, à cette langue douce qui se lovait sous son mont de vénus. Une bouffée de chaleur, inadéquate dans ce bureau à la lumière triste.
"Vous allez suivre mes instructions, comme convenu. Prenez cette pochette qui devrait être avec vous depuis mes cadeaux de Noël. Et sous votre tailleur élégant, mais si sobre qui convient pour assortir avec les costumes de vos collègues, vous allez vous glisser dans de nouveaux dessous."





Daphné enregistra, se mit en pause weekend en fermant sa messagerie, ouvrit son  grand sac à main de marque, un cuir noir très chic. Elle sortit une pochette de satin, délicatement fermée d'un ruban et d'un pas léger prit la direction du couloir. Là  dans un des espaces du vestiaire, lié aux douches de la salle de sport, elle se changea. Retirant sa veste puis sa jupe droite, de couleur gris foncé. Elle déboutonna son chemisier prune de soie sauvage, une coupe cintrée qu'elle aimait pour le contact chaleureux de la matière.

Elle se débarrassa du reste rapidement, ne voulant pas rater une seconde des prochaines heures. Culotte et soutien-gorge ainsi que le simple collant noir finirent ensemble. Nue, elle s'aperçut dans la glace, dans ce lieu où elle ne passait qu'après des séances de footing ou de zumba pour expulser son stress. Un espace de sport où le travail continuait, toujours aussi impersonnel, quand vous parliez de la réunion clients tout en étant en sueur sur un rameur, dans l'effort avec un autre collègue.





Nue, elle prit la guêpière, doucement elle accrocha le début des agrafes, encore deux, puis elle tourna le tout en le remontant vers ses seins, là maintenant elle était avec cette dentelle rouge sur son corps. John avait prévu une taille de bonnet en dessous, pour faire pigeonner au mieux la rondeur de ses seins. Elle ajusta les bretelles, la douceur l'enveloppait. Des parements de satin, de voile, de dentelles travaillées finement avec toujours le rouge en mode majeur. Six jarretelles, elle ouvrit la pochette des bas, deux voiles noires avec une couture rouge, avec un revers rouge.

Daphné posa sa jambe droite sur la chaise en bois devant elle, elle ajusta le bas roulé à la pointe de ses orteils, délicatement elle remonta sur son pied, tendant le voile, puis la cheville. Là elle regarda où se trouvait la couture rouge, bien au milieu, elle pouvait maintenant dérouler le long de sa jambe, sur son mollet, en passant par le genou, sur sa cuisse, sur toute la longueur. John avait prit soin de choisir la longueur, pour qu'elle porte les bas au plus haut de la cuisse, au ras de son sexe. les jarretelles étaient d'ailleurs réglées pour cela. 

Lentement, s'assurant du bon alignement de la couture, elle attacha les jarretelles du premier puis du second bas. Le miroir renvoyait une image si sensuelle, elle, son corps et cette couleur apparemment si peu abordable sans frôler le trop, le too much. Sa silhouette lui plaisait, elle était elle-même tout en ayant l'impression de devenir une autre. Un string, une culotte, une interrogation.

"Glissez vous dans le string, puis dans la culotte, comment trouvez-vous cette guêpière ?"
John avait misé sur un timing, il suivait à distance son habillage.
"Et ne remettez pas de chemisier, juste votre tailleur, vos talons."





Daphné s'exécuta, semblant remettre une tenue totalement différente de celle du matin, sa féminité avait changé avec cette lingerie, avec ces bas. Soyeuse impression de sentir la doublure de la veste sur ses bras, puis de fermer celle-ci sur la guêpière.

Elle était une autre femme, un coup de baguette magique à distance.

"Je vous attends dans le parking, place 273."



... à suivre....

Mr STEED





Vers la Fête

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Daphné marchait différemment, elle se sentait différente, à la fois fragile dans cette tenue érotique, en dentelle rouge sous son tailleur sobre. Une autre femme dans ses habits professionnels, une autre enveloppe qui s'érotisait à chaque pas. Instinctivement, elle ressentait le début du plaisir d'être entre les mains de John, à distance, mais avec son esprit hédoniste aux commandes. La soirée serait une suite de surprise.

Elle récupéra ses affaires, ne cherchant pas à savoir si les coutures rouges de ses bas noirs changeaient les regards de ses collègues. Le temps semblait plus long devant cet ascenseur froid, ce hall sans vie. Dans la boîte inondée de miroirs, elle s'aperçut, la gorge enveloppée de dentelle rouge laissant ce creux coquin de chair entre ses seins, un petit pli sensuel qu'elle vit pour la première fois. Par le jeux des glaces, les coutures lui sautaient aux yeux.

Il avait réussi une intersection entre son univers frigide du business et sa bulle secrète de femme gourmande de sensations, de chair et parfois de soumission. Deux mondes qui ne se croisaient jamais. En le faisant avec subtilité, il décuplait la fulgurance de sa sensualité. Une autre femme, John avait écrit ce terme sur la carte des cadeaux, elle était au deuxième sous-sol, là-bas la place 273.





John sortit pour lui ouvrir la porte, pour qu'elle dépose ses deux sacs à l'arrière. Elle lui sourit, il ouvrit la porte avant, mais la retint dans son mouvement pour s'asseoir. D'une main douce, ferme tout autant sur sa nuque, il lui imposa de rester debout. D'une main délicate, il souleva sa jupe, écarta un peu ses jambes. Ses doigts passèrent sur ses fesses, tirant sur la douceur du string, le forçant à remonter entre ses lèvres. Un doigt glissa rapidement entre ses cuisses, frôlant les revers rouges des bas. 

Sans prévenir, il écarta avec deux doigts inquisiteurs son sexe, s'enfonça, doigta encore son corps, prenant possession d'elle. Provoquant des frissons, entre surprise et envie grandissante, il explora sans précaution, marquant sa présence comme maître de cérémonie.

Sur ses reins il poussa pour qu'elle se cambre, pour qu'elle offre sa croupe, frottant son point G, glissant amplement dans cette grotte devenue liquide. Il embrassa ses fesses, et toujours sans la lâcher, il écarta encore un peu ses jambes. Elle était là, juste cachée par le bas de la portière, le cul en l'air, sous les néons du parking.  





Les doigts sortirent quelques secondes, après les premières convulsions de bonheur, intenses et contenues en ce lieu. Encore surprise par ce rendez-vous si soudain, cette entrée directe dans son jeu. Daphné sentit un arrondi, une rondeur froide entrant en elle, l'obligeant à se cambrer encore, à écarter les cuisses, à s'ouvrir à lui, à ses boules qui suivirent. Ses lèvres s'écartaient, avalaient, s'ouvraient encore, une, deux, trois, quatre, cinq. Un chapelet de boules froides, de beau diamètre, bien en elle.

D'ailleurs il la redressa d'un tape câline sur ses fesses, elle sentit alors un objet qui pendouillait entre ses jambes. Sans le voir, elle resserra ses cuisses sur cet intrus, sentant les fines extrémités lui piquer la chair douce du haut de ses jambes, juste au-dessus de ses bas, de ses fameux revers rouges.


"Asseyez-vous, le voyage commence, la fête avec."






...à suivre ...

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Préparatifs à la Fête

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Daphné posa ses fesses sur le cuir du fauteuil, ressentant alors en elle les boules que son sexe venait d'avaler. Une sensation inconnue dans son ventre, redoublé de la présence de cette cordelette et de son extrémité indéfinie entre ses deux cuisses, maintenant refermées sous sa jupe.

Le mouvement avait laissé remonter celle-ci, dévoilant le revers de fin nylon rouge, contrastant avec le nylon noir semi-opaque, John sourit en voyant cela, en prenant place au volant.

"Vous voilà prête pour une belle soirée. La femme active devient en quelques minutes la femme soumise. Vous devenez la pièce numéro deux d'un duo de jouissance, pour fêter dignement vos demandes sexuelles, et vos cadeaux sensuels. Je deviens votre maître, pour la soirée."





Il démarra sous les néons, dans ce parking qu'elle n'avait vu qu'entre deux rendez-vous, deux réunions, deux coups de fils professionnels. Elle venait pourtant d'y montrer ses fesses, de se libérer du poids de son travail entre deux spasmes explosifs de son clitoris. Devant la barrière, la caméra, la porte automatique, les lumières du soir, leurs reflets sur le trottoir dans la pénombre de la nuit, l'asphalte humide sous le crachin.

"Retirez-moi cette veste. Maintenant"

Daphné regardait dehors, certes la voiture était haute, les vitres sombres, mais ils étaient dans la circulation d'un boulevard, entre d'autres véhicules. Elle gesticula sous la ceinture clipsée au siège, offrant les balconnets débordant de sa guêpière aux passants, aux voyeurs mais surtout aux êtres aveugles qui ne l'auraient vu ni nue, ni habillée. Elle était maintenant en dentelle rouge sur fond de voile transparent noir, le buste fière, le regard de John sur elle.

"Ouvrez la boîte à gants, prenez la pochette en velours."

Daphné se pencha, emportant ses seins dans une exhibition anormale, il avait dû choisir volontairement un bonnet plus petit pour provoquer cette exposition charnelle en excès. D'une main, elle retint son sein gauche, près à sortir de sa dentelle, ouvrant de l'autre main la poignée de cuir. John lui retira cette prudence, exhibant d'un coup son sein. Elle rougit, comprenant le sens de son geste.





Sur ses cuisses, plus encore sur ses bas, elle déposa la pochette douce de bleue nuit. De cette douceur, elle sortit un anneau plat, un collier moderne de métal doré avec deux anneaux plus fins qui ornaient l'arrière. Ainsi qu'une paire de mitaine en cuir, assez longues.

"Mettez tout ceci. Nous allons bientôt arriver."

Daphné ne connaissait pas ce quartier, pas celui de son domicile, plutôt avec des trottoirs débordant de commerces en tous genres dans un melting-pot ethnique et populaire.

Sur son cou, elle entendit le clic derrière sa nuque, le froid du métal, une sensation qui sonnait comme une étape de cette fête sensuelle. Ses avants-bras apprécièrent les mitaines de cuir, presque à son coude, mais libérant ses doigts et ses ongles manucurés d'un vernis beige quasi transparent.

Son sein gauche était toujours exhibé, au-delà de sa guêpière, conquérant appât de sa volupté.


Ils se garaient.



...à suivre ....
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Vallées douces pour la fête

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Daphné ressentit son corps plus relâché, prise dans le jeu de John. Les vibrations du créneau, son sexe vibrait de sensations, de la présence des boules introduites avant ce voyage. Il remit son sein dans sa corbeille de dentelle rouge, sa main douce, précise, câline mais aussi directive.

Il vint lui ouvrir la portière, lui tendant au passage sa veste pour couvrir sa guêpière qui composait l'unique haut de son habillement. Le collier de métal froid autour du cou, il se plaçait sur sa gorge. Elle allait devoir sortir, dans une tenue qu'elle n'avait jamais porté avant, dans une foule, sur un trottoir, cela la glaçait, mais l'excitation de l'interdit n'était pas loin. John jouait de cela, il tendit son bras pour la voir écarter les cuisses, montrant ses revers rouges en se relevant. La portière claqua. Un quartier rempli de petits échoppes, ils marchèrent, un peu, tournant à droite dans une rue plus petite avec de petits commerces. Devant une vitrine illuminée, avec quelques plantes, un bouddha côtoyant avec des posters du désert.

La porte tinta, John avança vers le petit comptoir, personne. Il prit la clef, ferma la porte. 

"Vous allez profiter des lieux, ici, on va vous préparer à plus de volupté. La propriétaire est une amie, une experte de la douceur, suivez ses consignes. Je ne serai pas loin."





Ils passèrent dans un couloir étroit, avec des murs blancs, une lumière douce, trois portes. John poussa la troisième.

"Avancez et installez-vous ici."

Devant Daphné une table de salon d'esthéticienne, une serviette rouge sur un skaï noir., deux marches pour s'installer dessus, et curieusement un voile en son milieu. Une lumière blanche et forte derrière.

"Retirez votre jupe. Allongez-vous, avec les jambes de l'autre côté du voile. Yasmine va arriver."


Sur une chaise, Daphné posa sa jupe et s'allongea sur la serviette douce, un velours très moelleux, les bras le long du corps. Ainsi installée elle avait une lumière dans les yeux, un voile devant elle, son corps absorbé après son nombril vers le vide. Mais elle ressentit deux mains qui saisirent ses chevilles. Elle se crispa surprise. Des mains chaudes qui lui relevèrent les jambes, l'obligeant à s'avancer encore un peu. Ses escarpins furent rapidement enlevés comme par un jeu de quatre mains d'ailleurs, les chevilles tenues, des caresses ici et là. Elle sentit des doigts sur le nylon, sur les coutures, un glissement régulier sur sa jambe droite, une attache qui saute, une deuxième, des ongles fins qui passent le longs de ses fesses. Tout était décuplé en ne voyant ni les gestes, ni en ne sachant où seraient les prochaines approches. Un bas commençait à être roulé, l'autre jambe recevait des bises, tout en étant tenue très haute. D'autres jarretelles se détachèrent, une main frôla la chair de son entrecuisse, sa culotte, la dentelle. Soudain les deux chevilles se posèrent dans des étriers, les cuisses écartées. 

Daphné savourait ce déshabillage exhibitionniste, sans savoir qui était là derrière. Une main souleva ses fesses tirant sa culotte, puis aussi le string que John lui avait fait mettre en-dessous. Un tour de main et ses cuisses repliées, les dessous disparus, elle était nue du nombril aux orteils, face à des yeux inconnus. Le jeu de John.




Soudain une voix chaude "Je vais vous épilée intégralement, laissez-vous faire, détendez-vous !". Comme un ordre avec des intonations de velours.

Les parfums embaumaient, un doux mélange sucré, entre santal et cannelle, des épices, un peu de citron. Sur sa peau, un souffle chaud, très léger. Une caresse, d'autres caresses plus proches de son sexe, une main pour l'obliger à se cambrer, à s'avancer encore pour ouvrir ses fesses. Et là, habilement, inopinément un objet rond et froid, qui déjà s'enfonçait dans son étoile serrée. La même sensation que le rosebud offert par John, plus long, plus long encore. Ce n'était pas un salon classique, une demie pensée envolée avec cette sensation froide et pénétrante, plus encore inattendue. Une respiration, les pieds qui se posent, se détendent dans les étriers, la position cambrée qui s'affirme, toujours sans voir le bas de son corps, Daphné partait ailleurs, elle ne se retenait plus, le lieu la possédait.







Vaste inconnu que ce voile qui ne lui donnait qu'une ombre dans une lumière blanche, un halo et une première pénétration, puis une seconde, enfin pas exactement une pénétration. Deux doigts l'avaient pénétrée, pour tirer avec précaution, pour jouer de la présence, du diamètre pour distendre doucement ses lèvres, les ouvrir, les voir se refermer sur le fil qui reliait la boule suivante. Elle décupla ces gestes invisibles, seule sa tête voyait son ventre se raidir, sa poitrine se soulever, le voile trembler, ses lèvres savourer. Jouir même en recevant une bise, une paire de lèvres venait de l'embrasser là.

Et dans une lenteur quasi immobile, elle serra de ses mains les bords de la table, appréciant le gros diamètre entrant cette fois en elle encore. Froid, rond, métallique, gros, intrusif, en elle millimètre après millimètre. Daphné ouvrait son corps et son âme à ce double jeu, elle ferma les yeux pour se concentrer sur les vibrations entre ses jambes, criant de bonheur, découvrant son corps différemment, se donnant à l'immatérielle sensation. Elle bouillonnait, ses tétons se tendirent sous la dentelle des balconnets rouges. Jouir devenait une évidence, ne plus bouger pour prendre en elle, les deux godes, dans ses deux orifices ouverts, largement écartés.


Qui jouait avec elle ?


Après le feu de son lâcher prise, d'un orgasme peut-être, elle sentit le froid d'un liquide, puis le chaud, le tiède d'une boule puis deux sur ses jambes, l'odeur plus forte du miel et du citron. Les poils se collaient, s'étiraient, se fixaient, s'accrochaient, elle était entre deux palper-roulers. Les yeux fermés, tout cela la berçait, la chaleur douce de ce massage épilatoire, ici, là, sur les cuisses, les mollets, sur sur mont de Vénus. Les boules tournaient maintenant autour des tubes devenus chauds, plantés en elle, l'ouvrant sans laisser d'angles, juste des arrondis. Encore, des cercles, encore des passages proches de son bouton de plaisir, puis entre les fesses, rien ne résistait.


Vint ensuite un lait parfumé à l'huile d'argan, des senteurs soyeuses, des massages de tout son corps caché, libre totalement. Des minutes, des heures, Daphné n'aurait pu le dire, ses jambes étaient maintenant horizontales, son sexe et son anus, libres, en pleine décontraction, avec de petites convulsions. Des mains lui prodiguaient de la réflexologie plantaire, ses pieds s'envolaient. Là dans ce bain de parfum, elle sentit ses bas revenir sur sa peau douce, des caresses encore, des doigts curieux et experts, des jarretelles promptement glissées. Ses escarpins aussi.


La lumière de son côté s'éteignit, ne laissant plus que le blanc saturé derrière le voile séparant son corps, ses sensations. Ici le noir complet, une présence.



... à suivre ...


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La Fête avait-elle déjà commencé ?

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Dans le noir complet, face à un voile blanc immaculé qui tombait du plafond, qui la séparait en deux. Daphné contemplait sa poitrine qui s'enflait des sensations ressenties depuis de longues minutes, ne sachant ce qui lui arrivait, consommant sans fin ces plaisirs sur son ventre, surs ses jambes, sur son sexe, derrière la lumière.


Comme durant une anesthésie, elle était consciente mais son corps seul jouissait de sensations tactiles et son esprit les amplifiait. Maintenant elle voyait un lien entre sa guêpière noire et rouge, de dentelles et de voiles, ses mains tendues, qui tenaient la table où elle était allongée. Chaque émotion devenait une tension vers les jarretelles, vers cet au-delà de lumière blanche, vers ses bas nylon frémissant sur ses jambes fraîches après cette épilation d'exception. D'un moment anodin, souvent un peu douloureux, elle n'avait que dégustée les caresses, les roulements de cette boule collante qui avalaient ses derniers poils, les mains fraîches de crème, d'huile et tous les parfums associés. Un délice, pour combler sa vallée des plaisirs.

John n'avait pas attendu pour commencer la fête, il l'avait programmé de moments déstabilisants en la forçant à se changer à son bureau, à être une autre femme, là au moment qu'il souhaitait. Et maintenant, pas encore rentrée auprès de son mari, elle avait joui tout simplement, naturellement, sans réfléchir.






Un la^cher prise non demandé, mais finalement obtenu, si difficile pour elle qui calculait tout, vivant ainsi pour ne jamais perdre le contrôle d'elle, de sa famille, de son business. Et là son esprit s'était mis en sommeil, pour laisser son corps lui parler, la dominer. Le bas prenait le dessus sur le haut, le coeur palpitait des surprises données par son entre-jambe. 

Du côté mystérieux, elle sentit les deux godes enfoncés en elle depuis le début, se mettre à vibrer, doucement. Son sexe avalait les pulsions, son anus glissait de bonheur. Puis le plus gros fût accompagner de mouvements en elle, en dehors, puis en elle encore, un peu plus, avec une douceur mais aussi une fermeté, car ce n'est pas elle qui se masturbait. On la masturbait, en respectant ce rythme intime qu'elle pensait être la seule à connaître. Le fulgurance fût instantanée surtout quand une langue toucha son bouton, la clef de la vallée des délices. Daphné cria, cria encore sa joie, laissant des larmes partir, lâchant la table, relâchant encore plus son corps.

Les minutes suivantes furent cris et plaisirs, intonations et volutes vocales, car son corps lui jouait la plus grande symphonie, celle de l'harmonie entre l'envie, la fréquence et plus encore la prémonition de l'encore. Quelqu'un la comblait comme relié à ses désirs si personnels. Elle hurla, secoua la table, mais ne refusant aucunement ce débord de notes sensuelles, cette avalanche de joie.

Une langue, des mains activant les deux godes, elle se donnait, on lui donnait, elle ne savait plus où se situer dans cette échange. Doucement les vibrations cessèrent. Le silence, l'immobilité des mouvements mais encore sa peau, ses frissons intérieurs. 






Tout semblait immobile, et soudain la table inclinée qui soulevait son dos, revint à l'horizontale. Une présence à côté d'elle dans le noir. Impossible de la voir, juste ressentir l'air qui bouge. En un mouvement, un claquement, une sensation au-dessus de son visage. 

Deux reflets, ceux de la lumière blanche diffusée derrière le voile, se mirant dans le cuir verni de bottes, de deux talons hauts, de chaque côté de son visage.




... à suivre ....

Mr STEED

Pour reprendre depuis le début :  Voluptehedoniste.blogspot.fr/2013/11/desirs-en-fete.html



Lèvres en Fête

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Perdue dans ce contraste de lumière forte d'une part et d'ombre totale, Daphné n'percevait que les reflets, sentait la présence de chaque côté de son visage de cette paire de bottes. Elle ne bougeait pas encore emportée dans les vagues de plaisirs qui venaient de traverser son corps.


Doucement la lumière se refléta sur les mollets, les bottes vernies laissant le voile irisé de bas nylon sur les deux jambes qui se pliaient. Au-dessus d'elle, des cuisses, des revers de bas, des petits éclats brillant, des jarretelles peut-être, une jupe patineuse qui s'écarte avec celle qui s'est accroupie.

Sur elle, sur son visage, sur sa bouche.

Daphné respire une peau, un entrejambe, le noir est quasi complet, des lèvres s'approchent des siennes, perpendiculaires, humides, elles se posent. Les cuisses se referment, elle bougent, transmettent un message.






Naturellement, Daphné lèche ce qu'elle ne voit pas, ce qu'elle sent sur son nez, sur ses lèvres. Un goût de caramel doux, d'argan, ce parfum un peu miellé, d'autres épices. Sa langue ressort doucement, titille un anneau fin qui est là, elle s'y accroche, le contourne, le prend, l'attire, suce encore, déguste tout.



Et quand ce jeu prend vie, dans la pénombre, sous cette jupe, sous cette inconnue, elle discerne un mouvement, une vibration, les deux godes qui la remplissaient encore, bougent, glissent, sortent, entrent, s'enfoncent.

Deux personnes pour elle, deux jeux avec ses lèvres, trois entrées de plaisirs.



Les délices coulent dans sa bouche, les parfums se mêlent un peu, plus, elle goûte cette femme, distille des soyeux coups de langue sur un bouton tendu. Elle l'aspire, le garde entre ses lèvres, le gonfle par le vide, pour mieux le sentir palpiter, elle l'avale.

De ce noir, elle entend des râles féminins, des petits gémissements, elle sent les cuisses se serrer contre sont visage, les talons qui glissent, deux mains qui appuient sur ses cheveux. Cet entrejambe jouit de cet position, elle aussi reçoit des vibrations, des coulisses douces en elle, dans son sexe, dans cette vallée des délices, et aussi dans cette charnière plus étroite de ses fesses. Elle donne, elle reçoit, elle prend, elle jouit, elle crie sous la jupe d'une autre.






Elle perd pied, sans repères dans l'espace, sans lumière, elle sombre de bonheur, de pulsions charnelles et profondes, et de tous les sucs qui coulent sur sa bouche. Sans attaches, elle s'oublie, elle part, elle hurle de joie, croyant se débattre, restant inerte sur cette table aux dégustations multiples. Le première fois qu'elle lâche son corps pour laisser cette explosion l'envahir. Incontrôlable, déconnectée de tout, elle jouit de ces deux inconnus. Le noir complet !



... à suivre ...

Mr STEED


Soirée de Fête

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Les yeux clos, Daphné savourait tout son corps, les plus infimes parties de son corps. Celles qui étaient entrées en vibration, après la déflagration dans cette intense explosion de plaisirs, celles qui diffusaient maintenant la mélodie des hormones, elle planait. 

Jamais elle n'avait laissé son corps partir ainsi, son esprit ne maîtrisant plus rien, absolument rien.




Une léger roulis, des petits sursauts, elle ouvrit enfin les yeux, des lumières, la nuit, la ville. A l'arrière de la voiture, en position quasi allongée, elle aperçut le chauffeur, John. Par le jeu du rétroviseur, il lui envoya un sourire. Comment était-elle passée de cette table d'épilation, de cette épisode jouissif à cette banquette en cuir ?


Il roulait doucement, dans le flot des habituels bouchons du soir, à petite allure. Les vitrines brillaient, ils étaient de nouveau dans les beaux quartiers pas trop loin de chez elle, de chez eux, car une pensée revint vers son mari Alex, vers l'absence de notion de temps, vers cette pause. 

Daphné se redressa, posant ses jambes sur le sol en moquette, des escarpins à brides fines, une touche de métal devant, un éclat avec les lumières extérieures des néons. Ses jambes luisaient d'un reflet brillant, un noir absolu, des deniers plus proches du opaques, mais brillants à chaque lampadaire. Elle posa sa main, surprise par l'exquise douceur de ses bas, ressentant avec ses doigts, mais aussi doublement avec ses jambes. Un léger délice à fleur de peau, une couture à l'arrière, elle aimait de plus en plus ce geste personnel, celui de caresser ses jambes, ce soir, mais aussi en journée. C'était devenu un réflexe de réconfort, une pause discrète en harmonie avec sa féminité.






Elle découvrit en remontant vers ses cuisses, juste après ce revers toujours aussi doux, sa peau parfumée, ultra-douce et cette matière, sa jupe. Surprise, elle se pencha, caressa encore cette corolle rigide, si à la mode, une mini-jupe en néoprène. John savait surprendre, elle lui adressa un sourire, il observait ce jeu  indirectement. 

Au-dessus, ses yeux s'habituant à cette obscurité, elle vit la guêpière noire avec des dentelles rouges, des transparences, ses seins, son corps, cette sensualité qui devenait elle-même. Dans son dos, le laçage ferme de rubans de satin, corsetée dans ce jeu complice, sans ordres ni contrat avec John, elle se donnait, se transformait, jouissait. 

Autour de son cou, elle sentit le métal, les anneaux, devinant du bout des doigts, regardant sur la vitre, apercevant sa coiffure, ses lèvres rouges, ses ongles rouges, sa féminité amplifiée. Transposée dans une autre mais tout en étant sereine de ce méli-mélo de style et de volupté. 

Une manoeuvre, un trottoir plus haut, ses fesses se réveillaient elles-aussi, envoyant les signaux d'une présence, ici et là, le cuir aussi, cette chaleur en contact avec sa peau. Une porte de garage coulissait, ils entraient dans une autre dimension de cette soirée de fête.
Son entrejambe ressentit des glissements, des vibrations nouvelles.
Son corps frémit d'envie, de souvenirs très récents.





.... à suivre....
Mr STEED

Pour connaître les premiers pas de cette histoire :  Voluptehedoniste.blogspot.fr/2013/11/desirs-en-fete.html
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